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mercredi, 31 octobre 2007

Transmition transgénérationnelle de la santé

Issus de la thèse de Nathalie Séguin et de François Amigues sur: "Science, art et philosophie de l'ostéopathie dans la transmission de la santé à travers les générations", voici quelques réfexions à partager sur la santé.

FACTEURS INTERVENANTS DANS LA TRANSMISSION DE LA SANTÉ

Hérédité, histoire familiale, élaboration du système nerveux, qualité de la gestation sont autant de facteurs influant la transmission de la santé dont nous avons tracé les grands axes.

Notions de mémoire et de transgénérationnel

Le physique et le psychique sont de nos jours considérés comme indissociables, intimement reliés et mutuellement mis en œuvre dans l’élaboration de la santé. Le transgénérationnel est un concept lié à la psychologie, comme la génétique est reliée à la médecine. Or, les signes et symptômes que l’on voit apparaître chez un individu ont leur origine dans les événements du passé. Selon A.T. Still, on ne devrait jamais s‘attarder aux effets, mais toujours remonter à la cause. « Pour bien prédire, vous devez voir à travers deux voiles – celui du passé et celui du futur. Si un événement doit se produire demain, où est-il aujourd’hui ? La mémoire mobilise le passé; la raison voit le lendemain. »

• Et si cette cause venait de nos ancêtres ?
Les témoignages bouleversants, de l’art de vivre en harmonie avec la nature des aborigènes d’Australie alimentent cet espoir de retrouver la transmission des plus nobles valeurs que sont la santé, le bonheur et la plénitude au cours des âges.

L’archéologie n’a pas encore pu prouver que nous descendions de l’homme préhistorique et encore moins du singe. La philosophie moderne, fortement imprégnée des théories sur l’évolution, se situe à la croisée de la sélection naturelle et du concept lamarkien des caractères acquis. Partant de là elle explique l’état des générations actuelles par la force dégénérative qu’elles portent, transmise à la descendance.
Cependant, la dégénérescence ne serait pas synonyme de malformations congénitales, mais plutôt d’un manque d’épanouissement de nos potentiels.

Dans la lutte socioprofessionnelle enragée qui affaiblit les meilleurs élans, n’y a-t-il pas un facteur de dégénérescence qui pourrait se transmettre?

Or, les mémoires de ces arrangements persistent, et si elles sont favorables aux humains dans leur caractère évolutif lorsque des efforts de résolution d’un problème ont été faits, la loi de transmission reste aussi véridique en ce qui concerne les inadaptations à la vie. Cette théorie progressiste, accordant aux humains un certain contrôle sur leur destinée, fut d’abord défendue par le naturaliste français J.B. Lamark:
« En opposition à la pure sélection naturelle […], Lamark soutenait que les changements organiques acquis par l’utilisation ou la non-utilisation des organes et des structures était transmise aux organismes de la progéniture.»

Appliqué aux générations, c’est ici qu’apparaît tout l’intérêt de l’histoire ancestrale d’une personne. Une généalogie précise permettrait probablement de tisser une véritable trame biologique du stress transmis à sa descendance.

• Ces notions transgénétiques rejoignent celles de nos contemporains
Deux courants opposés semblent donc se transmettre entre les générations. D’une part, la santé comme une constance potentielle inaltérable, et d’autre part la réaction aux stress qui empêche à la santé de s’exprimer et qui s’inscrit comme un facteur limitant lui aussi transmissible.
Françoise Dolto rappelle dans La Cause des Enfants que :
« Tout enfant est obligé de supporter le climat dans lequel il grandit, mais aussi les effets pathogènes restés en séquelles, du passé pathologique de sa mère et de son père. Il est porteur de cette dette contractée à son époque fusionnelle prénatale, puis des dépendances post-natales qui l’ont structuré. »
Freud nous dit que
« l'hérédité archaïque de l'homme ne comporte pas que des prédispositions mais aussi des contenus idéatifs des traces mnésiques qu’ont laissées les expériences faites par les générations antérieures. » « Nous postulons l’existence d’une âme collective (…) [et, qu’] un sentiment se transmettrait de génération à génération se rattachant à une faute (dont) les hommes n'ont plus conscience et le moindre souvenir. »
Freud, tout au long de son œuvre, a toujours référé aux racines individuelles et aux racines groupales de l’identité individuelle de l’homme. L’individu mène une double existence, il recherche sa propre individualité à travers le maillon d’une chaîne à laquelle il est assujetti.
Le transgénérationnel se joue sur plusieurs plans. Premièrement, il passe indéniablement par le plan physique; la morphologie de l’individu, par exemple, peut être le siège de certaines influences des générations passées. Ensuite, sur un plan plus psychique, il y a trois niveaux :
• de l’attachement; relation symbiotique, transmission de patterns
• des liens; les interactions affectives et fantasmatiques
• du plan de relation; la question des identifications.
Ceci n’étant que des notions sommaires du courant transgénérationnel mis en avant par le professeur Bernard Golse , pour dépasser la seule dimension génétique de la transmission.
Anne Ancelin Schützenberger est une des pionnières de cette notion des liens transgénérationnels. Elle transmet ses découvertes dans son livre Aïe, mes Aïeux. Pour un individu, sa famille est un « atome social », un nid, une matrice à partir de laquelle on se construit, on trouve son identité. Elle est tissée des fils du passé. Elle nous parle de la notion de conflits non résolus et de leurs conséquences par l’impact du regard de la famille, de la société et de l’équilibre familial sur le développement d’une personne, de sa santé, de sa maladie et de sa rechute .
« On peut parler de comptes familiaux et du grand livre des comptes de la famille où on voit si l’on est en crédit ou en débit. D’où le concept de justice et de justice familiale (et de loyauté). Quand la justice n’est pas faite, cela se traduit par l’injustice, la mauvaise foi, l’exploitation des membres de la famille les uns des autres (parfois par la fuite, la revanche, la vengeance), voire même par la maladie ou l’accident répétitif. »
Déjà Freud parlait de ce « trou noir » que chaque personne porte en elle, son « non-dit » ou « non-exprimé ». Ce « non-dit » qui reste engrammé dans le corps et qui peut créer des lésions sur plusieurs générations, tel que mentionné par Phillippe Druelle.
Selon Anne Ancelin Schützenberger ce « non-dit » se manifestera par la douleur, la maladie, le silence, le langage du corps, l’échec, l’acte manqué, la répétition, les malheurs et les difficultés existentielles du patient :
« La fidélité aux ancêtres, devenue inconsciente ou invisible (la loyauté invisible) nous gouverne; il est important de la rendre visible, d'en prendre conscience, de comprendre ce qui nous oblige, ce qui nous gouverne et si, éventuellement, il ne faudrait pas recadrer cette loyauté, pour redevenir libre de vivre sa vie. Que notre vie soit l’expression de notre être profond. Les parents ont mangé les raisins verts et les enfants en ont eu les dents agacées, est-il écrit dans la Bible ».

Notion d’invariants biologiques et de neurologie cognitive

Le biologiste R.Y Cajal explicite au début du 20e siècle la plus complexe des organisations cellulaires : le système nerveux. La neurologie deviendra le pôle de toutes les recherches vers cet « homme neuronal », dont le Pr de neurobiologie, J.P. Changeux, décrit l’encéphale comme
« un gigantesque assemblage de milliards de toiles d’araignées neuronales enchevêtrées les unes aux autres, dans lesquelles crépitent et se propagent des myriades d’impulsions électriques prises en relais ici et là par une riche palette de signaux chimiques. »
Dernière-née, la neurologie cognitive soutient que le cerveau exécute constamment quatre opérations visant à reconnaître le réel, le virtuel, l’imaginaire et le symbolique. Grâce à ces opérations, il déclencherait en permanence dans le corps la meilleure réponse biologique pour adapter l’organisme aux situations qu’il rencontre à l’état de veille. Ce qui est certain, c’est qu’à l’état de sommeil, la vagotonie permet une activité de réparation, de reclassement de l’information, spécialement pendant le cycle cinq du sommeil .
Ainsi, un nombre incalculable de programmes de résolution de problèmes s’enregistreraient tout au long de la vie. Et ce, non seulement depuis la naissance, mais déjà pendant la gestation. À cette banque de données, s’ajoute celle des programmes des générations précédentes, qui resteraient comme une mémoire passive, prête à être réactivée par tout facteur déclenchant significatif. Le mécanisme qui en résulte démontre que dans certaines situations complexes ou intenses, le cerveau a gravé une stratégie de défense, un programme qui déclenche une réponse biologique invariable dans l’organisme, chaque fois que celui-ci retrouve une situation stressante qui lui rappelle la première ou qui atteint un même niveau de stress déjà connu. Ce sont donc des sortes de raccourcis que le système nerveux bâtit pour devenir plus performant au fil de ses expériences. Ce système est évolutif de telle sorte que chaque situation déclenchante et symbolique enrichit le programme, le renforce, afin d’augmenter la réponse cellulaire. Ce faisant, si la réponse à un stress spécifique est une constriction des vaisseaux, elle peut devenir par répétition, et selon l’intensité, eczéma, allergie, asthme ou cancer à l’extrême. Mais dans tous les cas, elle représente la meilleure réponse que le système nerveux est capable de donner.

• Influence du vécu sur l’ontologie
Une conséquence importante de ces découvertes neurologiques concerne directement l’ontogenèse. En effet, il devient intéressant de se demander dans quel état se trouve le corps lorsqu’un problème complexe à résoudre se pose à lui ?
- D’une part, selon sa disposition : son état de fatigue, d’excitation… (on sait qu’un accident survenant sur un alcoolique peut lui causer moins de dommage à cause de son manque de contractions réflexes lors de l’impact, par exemple.)
- D’autre part, selon son degré de maturation neuro-hormonal et cellulaire en général (la capacité de supporter un stress varie au fur et à mesure du développement neuro-hormonal de l’embryon à l’enfant à l’adulte).

Les observations précédentes viennent supporter les relations déjà établies entre le développement et la capacité d’apprentissage, mais aussi la capacité de performance face à un problème majeur à résoudre. À l’inverse de l’animal, la vie de l’homme nécessite une longue assistance de la part de ses parents pour assister la maturation complexe, donc plus lente, de son corps avant de devenir autonome. Cette maturation passe par des phases sensibles où le stress peut avoir un grand effet sur la santé.

Lorsque l’on rentre dans le détail, on se rend compte que chaque époque de la vie apporte la maturation d’un système dont les grandes lignes ont été définies durant la gestation . Il apparaît alors clairement que l’être humain développe tout au long de sa vie le plan prévu pour lui lors de sa conception, dont la structure exacte définitive a été déterminée lors des neuf mois de grossesse. De cette façon, il est à prévoir que nous serons capables d’ici quelque temps d’établir un rapport très précis entre l’idée qui a présidé à une conception, les influences qui assisteront son développement, qui en graveront la forme tout au long de la gestation et les prédispositions selon les âges de la vie. À la naissance, tout est en place, les seules interférences qui affecteraient le déroulement de la vie seraient les infinis défis qui se présenteront à la personne pour forger son caractère. Mais les grands traits de son tempérament, son « terrain », les propriétés de sa « terre », avec lesquelles il vivra ses expériences, seraient déjà tous là.

La plupart des recherches en néonatalogie tendent vers cette conclusion, et en attendant des preuves plus définitives, nous en savons déjà assez pour redonner à la grossesse une importance qui s’est perdue au fil du temps . Le respect des phases de maturation de chaque organe est très important durant la grossesse. Tout effort d’adaptation qui dépasse le niveau de compétence du corps peut engendrer la mise en place de « programmes de défense » qui ne soient pas souhaitables pour l’avenir et la santé, mais qui seraient les meilleurs au moment où le problème est survenu. Concrètement, il est, par exemple, étonnant de voir le lien entre un enfant hyperactif, son Q.I. (souvent très élevé) et les fortes compressions qu’il a subies in utero. Il semble que les fortes pressions exercées sur son corps aient produit un tel afflux d’information que le cerveau s’est programmé à développer beaucoup plus de connexions synaptiques pour être capable de gérer ces autoroutes d’informations dues à la surstimulation. Ainsi malgré leur hyperactivité constante, ils sont capables d’apprentissage accéléré lors des quelques minutes d’attention et de concentration qu’ils dégagent dans une journée .
Dès lors, pour enrichir l’interrogatoire, il devient très important de se pencher sur les grands événements qui ont affecté la vie d’une personne et la période où ils sont survenus. C’est là où l’étude de la maturation des systèmes époque par époque devient très utile à approfondir.

• Notions de spasme endocrânien
Comment ces mémoires lésionnelles se mettent-elles en place au niveau du corps, et comment sont-elles perceptibles en ostéopathie ? Philippe Druelle D.O. a mis en évidence l‘existence de spasmes endocrâniens, perceptibles et catégorisables selon leur origine personnelle, familiale ou sociale, ainsi que leur nature traumatique ou émotionnelle qui peut être acquise ou transgénérationnelle. Ces spasmes seraient l’expression d’une perturbation bio-électrique (électromagnétique) émanant du système nerveux, traduisant l’empreinte d’un conflit refoulé, ignoré, caché ou occulté en partie au niveau cérébral. Cette absence de cohérence issue de non-dit ou de dit à-demi fait naître une incohérence dans le corps qui seraient transmissibles puisqu’ils se retrouvent avec une précision étonnante d’une génération à l’autre. De tels spasmes seraient en fait décelables dans n’importe quel tissu du corps, mais trouveraient tous leur représentation au niveau crânien. Là encore, nous pouvons voir l’implication de l’ostéopathe, par le traitement de ces lésions, dans son rôle thérapeutique pour l’individu et sa descendance.

• Les « centres » de la transmission de la santé
La peau, notre enveloppe corporelle, est la première de nos limites qui nous permettra individualisation et spécificité. Si nous considérons les limites de la santé, les limites émotionnels, les limites mentales comme d’autres peaux qui permettent d’individualiser et de conférer une spécificité originale, un chemin unique à notre existence, le problème des limites change complètement de sens. Elles deviennent dès lors des alliés, des aspérités qui permettront de s’élever dans nos ascensions, des balises qui nous permettront de ne pas nous perdre et des flacons qui préserveront notre essence. Ce regard porté aux limites n’est pas conventionnel car elles représentent toujours l’ennemi à abattre et pourtant, ne sont-elles pas ce qui nous permet d’exister ? C’est alors que le contenant qu’elles recèlent prend, grâce à elles, toute son importance. Le volume qu’elles circonscrivent est animé d’un « Souffle de vie » qui s’exprimera selon l’accueil qu’il recevra au sein de ce volume. Soit que les limites laissent s’échapper leur contenant et créent des fuites, soit que ce contenant manque de fluidité et soit décentrée, il y aura alors une difficulté à bénéficier du souffle de vie dans lequel nous vivons, nous nous mouvons et avons notre existence. Or, le souffle de vie s’exprime dans le corps à travers ces fulcrums qui entretiennent le mouvement et la fluidité des liquides qui modèlent et assurent l’intégrité de l’unité fasciale. Donc, les fulcrums sont les clés du souffle de vie. Ils doivent être présents au sein de chaque cellule, chaque organe et centre de volumes, dans des successions enlignées les unes par rapports aux autres pour permettre au souffle de vie de remplir tous les volumes de sa présence bienfaisante, intelligente et autoguérissante.

La santé se transmet par la vie. Or, pour l’ostéopathe, la vie jaillit de ces centres omniprésents dans notre corps que sont les fulcrums. Points d’équilibres de chaque partie et des parties entre elles, points d’équilibres de chaque fascia et de chaque volume liquidien, ils sont les centres de la moindre segmentation corporelle; ils sont le point d’équilibre du M.R.P., le moment d’absence de mouvement entre l’inspir et l’expir. Ils y rayonnent leur vie (Potency) comme des soleils qui maintiennent le tout cohérent et vital tant qu’ils en occupent le centre pour y imprimer le rythme qu’ils engendrent dans les tissus. Plus les fulcrums sont opérationnels, plus ils délivrent la puissance et l’intelligence de la vie dans la structure et plus la santé se manifeste. Elle devient alors silence, transparence, intensité et se fait oublier. À l’inverse, on déduit que tout événement physique ou psychique capable de faire perdre à ces axes leur centre seront des facteurs hypothéquant grandement la santé, à cours ou moyen terme.

On peut donc attribuer à la restitution des fulcrums dans le corps le pouvoir de transmettre la santé. Ces centres potentiels du mouvement traduisent l’habileté du corps à répondre au souffle de vie. Ils peuvent cependant être perturbés par l’empreinte d’un strain tissulaire (effet d’une force appliquée au tissu) d’origine traumatique, toxique, chirurgical, etc. mais aussi d’origine émotionnelle ou mentale affectant la biodynamie du corps. Donc, de par leur nature temporelle (rythmique) et spaciale, ces centres vivants d’équilibres dynamiques apparaissent comme les points de convergence réunissant pensées, émotions et corps à la recherche d’un alignement de phase permettant l’expression du souffle de vie dans la matière. De cet alignement miraculeux semblent procéder à la fois la perpétuation de la vie, mais aussi sa qualité d’expression. Et si nous devions juger la santé par le niveau d’alignements cohérents de ces trois mondes physique, émotionnel et mental, nous pourrions dire que l’homme, qui possède le monde psychique le plus développé parmi les règnes, mérite notre admiration pour ses talents d’acrobates et de jongleurs capables de faire coïncider ensemble des mondes si vastes et si complexes chez lui. Cette image résume en elle toutes les dimensions et les défis dont dépend la transmission de la santé chez l’être humain… et ces défis débutent lors de la conception.

Préparer la santé de ses enfants à venir

LES INFLUENCES AFFECTANT LA TRANSMISSION DE LA SANTÉ DANS LE CYCLE DE LA VIE

Il est remarquable de constater que les activités prédominantes dans une période de la vie sont dépendantes du développement intense d’une structure et de sa fonction (exemple, le développement du système endocrinien et ses fonctions hormonales déclenchent une transformation structurelle, mais aussi une forte activité affective).

Alors une partie de l’influence subie, qu’elle soit toxique, chirurgicale, traumatique par accident, ou sensorielle (agression/tendresse, stimulation/négligence, etc.), émotionnelle (peur, fuite, combat, indifférence, amour, statut quo, etc.), ou mentale (choix, prise de conscience, etc.) est traduite par analogie au système qui est prédominant dans son développement.

Chaque période de la vie représente un filtre et il est intéressant de considérer qu’un traumatisme vécu à tel ou tel âge n’affectera pas le même système. Ce n’est donc pas le même niveau qui sera affecté au sein de ces fulcrums multidimensionnels qui véhiculent le souffle de vie. La perception que nous en aurons risque d’être plus fasciale, plus liquidienne, plus neurologique ou plus énergétique; ou encore des combinaisons associées.
Si le filtre de la période pré et périnatale était le plus déterminant pour toute la vie du futur adulte, il n’en reste pas moins que « les influences les plus significatives sont celles qui ont été les plus intenses. Aussi, il est bon de prôner la primauté du ressenti, du vécu sur l’obligation d’épreuves incontournable telle que la naissance, l’adolescence ou autre. »

Enfin, il est important de souligner que les influences vécues sont schématiquement douloureuses, difficiles, contraignantes ou au contraire heureuses, facilitantes, favorisantes. Or, s’il faut reconnaître le pouvoir stimulant de chacune dans le développement de l’individu et de sa santé, il faut souligner la supériorité des influences encourageantes sur les nociceptives dans la structuration profonde de l’être. Les premières ont un pouvoir structurant et stimulant bien supérieur qui, d’ailleurs, peut demander dans un premier temps plus d’énergie pour s’y adapter. Ce constat à l’inverse de nos croyances est un puissant outil pédagogique et thérapeutique .

CONCLUSION
De toutes les influences dénombrées affectant la santé – hormis la gravité de certains traumatismes postnataux–, il ressort la suprématie de la vie prénatale qui plonge ses racines dans l’état de santé des parents et la qualité du vécu de la gestation. Elle plante le « tempérament de la santé ». Cependant, si le tempérament influence, il ne détermine pas et il appartient au caractère de l’individu, par sa façon de vivre, de l’utiliser à son gré pour y semer la santé.
L’ostéopathe, par la philosophie vitaliste de sa science et l’étude des lois de la santé, est à même de voyager en harmonie avec cette lente maturation des potentiels de santé inhérents au corps, afin de participer intelligemment à la catalyse de leur expression.

De l'enfance à l'adolescence

L’ENFANCE

Selon B. Darraillans D.O., les chutes durant l’enfance, même si elles semblent bénignes et sans manifestation extérieure, peuvent perturber l’organisme. Selon Mme Fryman, « elles sont des graines de dysfonction semées qui pourront plus tard se manifester en un problème de comportement ou d’apprentissage » . L’enfant devrait être vu périodiquement en ostéopathie durant son développement pour corriger les lésions résultant des différents traumatismes subis durant la petite enfance, Car durant cette période, les lésions ostéopathiques sont souvent compensées par une grande vitalité, mais peuvent laisser des traces qui ressortiront plus tard : troubles de posture, de développement moteur ou d’apprentissage, problèmes de l’occlusion dentaire, etc. Il s’agit donc d’ostéopathie préventive.
• Influences de l’enfance
Achevant la finesse du système sensori-moteur l’enfant percevra encore le monde et toute influence mentale, émotionnelle ou physique essentiellement sous forme de sensations. Dans une phase de grande découverte des paramètres du monde, il les convertit tous en impressions qui finissent de structurer la base de sa morphologie d’adulte. L’apparition de la dent de six ans marque la fin de cette période délicate et les influences perçues comme nociceptives commenceront maintenant à se cristaliser, se densifier dans son corps. D’ailleurs, la maturation des os de la face prend appui sur cette dent. C’est donc dans cette période charnière que se prépare ou se corrige nombre de scoliose quelle qu’en soit l’origine. Puis, jusqu’à l’adolescence, la discrimination épicritique de son système nerveux lui permet une grande capacité d’apprentissage essentiellement par imitation. Les nombreuses peurs de l’enfance sont autant de balises qui protègent et stimulent la mise en place du système nerveux, tout en propulsant l’enfant à découvrir son environnement grâce à cette émotion principale.


LE VÉCU DE L’AUTONOMIE

• L’adolescence
C’est la période de réveil du système hormonal qui fera entrer dans la découverte du monde des désirs et, par conséquent, développera la gamme variée des sentiments humains. C’est le début de la socialisation profonde. Ici, toute influence perçue comme nociceptive est transformée de façon affective. Une chute au sol n’est plus vécue seulement comme sensoriellement douloureuse, c’est surtout une chute dans son estime ou son orgueil vis à vis des autres. Cette phase est très délicate, car c’est ici que se plantent les grands schémas de relation avec les autres, le couple et le monde. C’est aussi la phase d’enrichissement de ses liquides, sous l’afflux hormonal. Cette transformation chimique profonde confère à l’enfant son pouvoir d’adulte lui permettant de créer, de donner, de recevoir et de débuter une interrelation personnalisée avec le monde. Si elle est mal vécue, elle laisse le corps en proie à de nombreuses difficultés au niveau des fluides de son corps et de son système hormonal.

• la vie adulte
Croissance, mobilité, sensibilité, émotivité, sentiment et pensée sont arrivés à terme et l’individu, ayant récupéré ses fonctions humaines, pourra véritablement développer consciemment son pouvoir créateur et organiser, sculpter, peindre, bâtir et chanter sa vie pour tendre d’en faire le poème de ses rêves. Sur cette route, les événements sont interprétés à plusieurs niveaux, mais la prédominance de la créativité tend à transformer ce qui le touche en acquisitions pour réaliser ses projets et s’exprimer. La vie de l’adulte trouve donc des périodes sensibles autour de l’énergie déployée à façonner sa vie, le faisant passer à travers de nombreux stress, épreuves, traumatismes, constructions, effondrements, et quêtes diverse de lui-même. Dans cette longue phase créative, c’est le système nerveux, outil de l’expression qui sera le plus sollicité, testé, remanié et trop souvent épuisé, dépassé, blessé.
Une écoute attentive des épreuves franchie au fil de cette maturation, des traumatismes. opérations chirurgicales, interprétée à la lumière d'une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie, donne un premier fil d'Ariane pour guider le praticien vers une compréhension des phénomènes que présente aujourd'hui son patient.
Les causes peuvent se conjuguer, issues de plusieurs origines :
• un passé traumatique ayant induit des blocages mécaniques,
• des habitudes alimentaires comme décrites plus haut,
• l'abus de drogues de tous genres, y compris le médicament,
• le surmenage tant physique qu'intellectuel,
• le stress et la détresse morale, intellectuelle et spirituelle.
Tant que ces sources ne sont pas reconnues et améliorées, les résultats thérapeutiques, quel que soit le système adopté, sont incertains et instables .
Pour le Dr Fulford D.O.,
« les traumatismes peuvent arriver n’importe où, surtout près de la maison. Il y a en plus des traumatismes physiques, les traumatismes psychologiques qui sont tout aussi nocifs. Une mort dans la famille, une séparation, un divorce peuvent amener une période de deuil importante. Si ce conflit intérieur reste non résolu pendant une longue période, il peut perturber l’équilibre chimique et nerveux du corps qui peut se manifester de différentes façons allant de la crampe d’estomac à la cataracte. La détresse émotionnelle finit presque toujours par se manifester en douleur physique, quelque part entre la tête et les pieds. Les émotions ont tendance à s’accumuler au niveau du sternum et, lorsqu’il n’y a pas de mouvement à ce niveau, le Docteur Fulford suspecte à 100 % un blocage émotionnel ».

En conclusion:
Après la période hormonale, débutent des travaux psychiques plus complexes qui viennent développer la puissance d’analyse cérébrale. C’est dans ces périodes que se forgent nos outils d’expression, de communication et de création fine, analytique et spécifique. La priorité de ce moment ouvre à la conscience une vision détaillée de l’infiniment petit à l’infiniment grand et projette fréquemment dans la notion de choix et d’ouverture de la conscience. Toute influence nociceptive est interprétée sous l’angle de la raison, du sens, du symbole et de la liberté d’y réagir et de composer avec son environnement. C’est la rencontre du monde intérieur qui finalise ses caractéristiques physiques, sensorielles, affectives et mentales, avec le monde extérieur sans limite. L’âge adulte débute alors vers la fin de la vingtaine et les influences reçues affecteront en priorité la force mentale de l’individu. L’être devient capable enfin de s’assumer entièrement, il est totalement individualisé et peut commencer à réellement devenir créateur en exprimant les traits latents de sa force spirituelle colorée par sa conscience de la vie à travers son caractère, son tempérament et les influences innées et acquises qui l’ont forgé et révélé.

• Les grands moments de la vie
L’ontologie nous a beaucoup éclairé sur le rapport existant entre la maturation chronologique et successive des grands systèmes du corps et un type de comportement associé.
Ainsi, si tout le monde connaît le lien entre l’orage hormonal de l’adolescence et la découverte des sentiments, d’autres rythmes et phases sensibles sont tout aussi important à considérer pour mener à bien un travail de libération des lésions ostéopathique.
En effet, un traumatisme survenu lors de la maturation du système sensoriel n’aura pas les mêmes effets et ne laissera pas des blessures aux même structures dans le corps qu’un traumatisme survenu lors de la maturation du système endocrinien ou nerveux.

LE NOURRISSON ET L'ALLAITEMENT

Les phases sensibles affectant l’épanouissement de la vie intra-utérine correspondent à des phases de croissance importante ou d’un remaniement tissulaire. Les lois biologiques étant constantes, on peut transposer ce rapport à toute phase sensible de la vie, comme le développement neuro-moteur de l’enfant, la mise en place des caractères sexuels à l’adolescence et, en général, à tout changement de vie nécessitant assez de vitalité pour permettre une forte adaptation.
C’est donc une autre gestation qui recommence après la naissance, celle du développement neuro-moteur. Mais déjà, le déroulement harmonieux de cette période capitale pour la vie autonome est déjà conditionné. Les performances de l’enfant « peu de temps après sa naissance sont indiscutablement le produit d’une combinaison entre l’équipement génétique de l’individu, sa vie intra-utérine et l’expérience de sa naissance ».
Dès les premiers instants de vie, la profondeur des racines établies auparavant conditionnera l’émergence de l’individu et le soutiendra avec plus ou moins force.

Influences significatives sur la vie du nourrisson

Selon Bernard Darraillans D.O., toute pathologie de la mère influence la fonction physiologique de l’enfant jusqu’à 30 mois ; après, l’enfant se différencie de la mère. Pour R. Fulford,
« Une fois que l’enfant est né, mon expérience me dit que les trois premières années sont les plus importantes, et que la diète est très importante à ce moment. Le corps s’habitue à la routine alimentaire, le type, la fréquence et le rythme établissent un schéma qui aide à promouvoir une meilleure santé. La chimie du système nerveux se comporte toujours mieux lorsqu’on lui donne une routine. »
« Je considère le plexus solaire comme étant plus qu’un simple amas de nerfs. Je pense que c’est un cerveau abdominal, où les émotions sont concentrées et où elles sont générées. Le nouveau-né normal a une fonction cérébrale abdominale plus grande que celle du cerveau (Tête). Le cerveau ne commence pas à s’épanouir avant que l’enfant ait atteint l’âge de trois ans. »
L’enfant finira donc sa maturation en dehors du sein maternel avant d’être relativement autonome d’un point de vue neuro-moteur. Ce développement l’amène progressivement vers une individualisation spatiale pour rencontrer timidement le monde selon une vie plutôt végétative, très fragile, faite de sommeil et de lait.


Importance de l’allaitement

Au-delà de toutes les modes, il faudrait se rappeler que l’allaitement est fondamentalement naturel. Il permet en plus de nourrir l’enfant avec le meilleur aliment adapté à ses besoins, de poursuivre la relation unique mère-enfant. C’est un moment privilégié qui apporte réconfort, amour et protection à l’enfant.

De nombreuses études redonnent ses lettres de noblesse à l’allaitement. L’allaitement protégerait l’enfant contre la mort par maladie infectieuse . L’allaitement pourrait diminuer le risque de sclérose en plaque en fournissant entre autres les acides gras essentiels au bon fonctionnement du cerveau et des réponses auto-immunes. « Allaiter jusqu'à trois mois pourrait réduire les risques de diabète insulino-dépendant et les enfants nourris au sein montrent des capacités verbales et motrices supérieures à celle des enfants nourris au biberon.»

Selon une récente étude scandinave, l’allaitement donnerait une protection significative face aux allergies et ce, pendant de nombreuses années après le sevrage. Par contre, l’introduction au lait de vache avant l’âge de six mois prédisposerait aux fréquentes infections de l’oreille. Une autre étude vient corroborer ce fait : l’alimentation à la bouteille serait un facteur de risque dans le développement de l’otite (Teele, D.W., U.S.A.,1989).
Selon Harold I. Magoun « la pression musculaire vigoureuse de la langue contre le toit de la bouche, lors de l’allaitement, élève la sphéno-basilaire et libère le mécanisme cranio-sacré » . L’allaitement est plus qu’un moyen de se nourrir et de se réconforter pour l’enfant, c’est un moyen d’équilibrer la tension des membranes réciproques et de permettre le meilleur équilibre possible pour les structures crânio-sacré.
Jean-Pierre Amigues D.O., lors d’une conférence multidisciplinaire faite à Paris en février 2000, a pu confirmer l’importance de l’allaitement au sein qui permet la mise en place de la lordose cervicale ainsi que le développement futur du maxillaire. Selon Mme Frymann, on devrait allaiter l’enfant jusqu'à neuf mois. Après cette période, le sein devient moins nourricier et plus un réconfort, une solution au problème que l’enfant rencontre. Pour elle, il est donc important de commencer à offrir d’autre solution et plus d’autonomie à l’enfant. Le sevrage du sein est une étape importante pour l’enfant et sa mère. Il devrait se faire progressivement, en harmonie et en accord avec les besoins de l’enfant.

Déductions pratiques
Pour un bébé, le traiter en ostéopathie, c’est aussi lui redonner la chance de repasser l’épreuve de la naissance pour mieux la réussir, en lui offrant l’opportunité de se sortir de sa lésion (compression, malposition in utero) et de se défendre contre l’agresseur (forceps, ventouse, anesthésie) Et ceci, dans des conditions où il pourra être le vainqueur et ainsi optimiser sa santé et l’expression de son être. Nous pouvons à ce moment par notre attitude, notre présence et notre pensée, démontrer à l’enfant notre sentiment d’accueil et d ‘amour; ce petit être qui vient de la lumière pour s’incarner dans la matière à travers le long tunnel maternel y sera très réceptif (concept de Bernard Montaud).

Pour le traitement spécifique des structures crâniennes et pelviennes il est bon de se référer entre autres aux ouvrages de W.G.Sutherland, D.O., Harold I.Magoun D.O. et de Viola Frymann D.O.

Nous présentons brièvement les principes de traitement de deux ostéopathes qui illustre à merveille la conscience de notre rôle thérapeutique et prophylactique en ostéopathie.
• Selon les principes de Denyse Dufresne D.O. :
Denyse Dufresne D.O. considère les nourrissons comme des petits êtres à part entière. « Le bébé, l’enfant exprime un mal-être à travers des troubles physiologiques tels une otite, de l’asthme.»Dès le début de la séance elle s’adresse directement à lui pour l’impliquer : « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? » La réponse peut être gestuelle, le bébé place une main sur l’endroit qui l’embête ou émotive, on perçoit alors un changement d’expression subit. L’anamnèse et l’observation des postures et de la coordination font également parties de la méthodologie d’évaluation. Il y a ensuite la palpation et le traitement où l’ostéopathe devient un point d’appui, un fulcrum pour le bébé, l’enfant.
• Selon les principes de Robert Rousse :
Robert Rousse accorde une grande importance, au recoupement des signes. C’est à dire que, toutes les informations se recouperont; l’observation, la palpation et l’histoire de cas raconté par les parents de l’enfant. Seul les tissus savent la mise en place de l’enchaînement lésionnel, le recoupement, la synthèse des éléments permet d’augmenter notre compréhension de la réalité tissulaire. De cette façon nous pouvons libérer les structures de leurs lésions, en relation avec la posture dans laquelle celles-ci se sont créés et ainsi regagner de façon optimale le mouvement céphalo-caudale de l’axe duremérien, et celui de la périphérie (rotation interne-externe).

La naissance

LA NAISSANCE

Pendant la gestation, c’est le monde intérieur qui régit les perceptions de l’enfant, après sa naissance c’est peu à peu le monde extérieur qui régira les nouvelles perceptions. Ce constat de Bernard Montaud rejoint celui de Bernard Daraillans D.O. : L’intéroception (reliée au « corps » énergétique) régit le monde du fœtus, les sensations lui viennent de l’intérieur, de ce monde qu’il partage avec celui de sa mère. À la naissance, au moment où le corps de l’enfant se remplit de la première respiration, son monde bascule pour devenir : l’extéroception (mise en place du « corps » des émotions reliées aux cinq sens). Quand l’enfant naît, sa mère devient extérieure, c’est la première expérience entre intéroception et extéroception. La résonance entre le corps éthérique (vital) et le corps astral (émotionnel) devient le corps sensoriel.
« Pour plusieurs, la naissance est le premier traumatisme majeur. Le bébé prend une forme compacte pour la naissance, et après la naissance, il prend sa première respiration et le corps reprend sa forme. Malheureusement, ce processus n’est pas toujours complet dans plusieurs cas le corps ne reprend pas sa pleine expansion, le prédisposant ainsi à la distorsion et à la dysharmonie. »
Dr Fulford D.O. relate plusieurs études : l’une d’elle faite à l’hôpital de Stockholm en Suède conclut que le trauma de naissance était le facteur de risque le plus propice au suicide selon une étude qui portait sur 412 patients entre 1978 et 1984. Il y aurait même une corrélation entre le type de suicide et le type de souffrance à la naissance; l’asphyxie en est un exemple, selon les études du docteur Jacobson. Une autre étude, publiée en 1985 dans le journal médical britannique The Lancet, a détecté trois dénominateurs communs au suicide : (1) une détresse respiratoire excédant une heure au moment de la naissance, (2) le manque de soins prénataux avant la vingtième semaine de grossesse, (3) la maladie chronique de la mère pendant la grossesse.

William Garner Sutherland D.O. attire notre attention sur l’impact de la naissance :

« Le mécanisme de la duremère opère comme un fil téléphonique tendu entre ces deux piliers, avec son fil qui est mis en tension d’un pôle à l’autre. Quand la tempête de neige arrive, elle encombre le fil de sa neige, alors les piliers sortent de leurs axes verticaux, mais ils restent connectés et tanguent d’un même angle.
Je veux que vous appliquiez cette image au crâne de l’enfant, lorsque des influences externes ont influencé sa forme. Considérez des traumatismes induits par l’adaptation au canal de la mère ou par des chutes durant la vie de l’enfant. Visualisez un étirement fait sur la duremère qui tire les os hors de leurs positions normales et de leurs relations normales entre eux. C’est alors nécessaire d’utiliser les membranes pour ramener ces petits os à la normale. Les membranes fonctionneront comme les fils téléphoniques entre leurs piliers, retrouvant leur alignement normal.
Même après un accouchement normal, la situation demande notre attention. La tête du bébé s’est adaptée mécaniquement au passage lors de la naissance. Lorsque le bébé pousse son premier cri et respire, aidé par la pression atmosphérique, le cri est d’habitude vigoureux, un cri spécial, avec ou sans tape sur les fesses. Ce processus fait fluctuer le liquide céphalo-rachidien. Après, les membranes vont au travail et tirent les os à leur place. »
Robert Rousse, avec ses principes spécifiques au traitement du nourrisson (applicable chez l’adulte par rapport à ses lésions périnatales), considère la duremère, lui aussi, comme un élément clé pour libérer les lésions. La pleine liberté de l’axe central serait le but à atteindre pour favoriser le plein potentiel de l’enfant. De plus pour lui, la duremère peut se bloquer de l’intérieur (la peur serait une des causes de ce mécanisme), ce faisant elle bloque tous les paramètres de mobilité et de vitalité.

Le point de vue du Dr C.Massin
Le Dr C.Massin attribue des étapes importantes à franchir au moment de la naissance, basées sur la réalité biologique de cet événement qui pourront être la source de facteur limitant la santé.
« La souffrance que certains vivent au moment de leur venue au monde constitue alors une matrice mentale de naissance. Celle-ci, unique pour chacun, oriente des traits fondamentaux de notre affectivité, de nos expériences, de notre corporalité et de notre sexualité. En outre, lorsque nous devenons parents, nos expériences périnatales se réactivent puissamment avec des conséquences importantes sur la grossesse, l’accouchement et le maternage. »
Il mentionne également qu’il est très important pour la mère de garder la communication avec l’enfant tout au long de la grossesse, de parler à son bébé. Et surtout au moment de la naissance, afin d’accompagner et d’accueillir l’enfant.

Les grandes étapes psycho-corporelles de la naissance selon Bernard Montaud

« D’un côté il existe, dans l’accouchement, une arrivée physique, charnelle, un périple du corps traversant des épreuves pour naître […] Et s’il existait en même temps une autre arrivée pendant l’accouchement. Un autre périple; celui de l’esprit traversant lui aussi des épreuves pour naître, des épreuves psychiques et spirituelles ? […] La naissance de l’esprit, qui accompagne inévitablement celle du corps, mais que seul le nouveau-né peut connaître. »
Bernard Montaud a animé pendant plus de quinze ans des stages permettant aux personnes de revivre physiquement les différents traumatismes intérieurs qui avaient jalonné leur vie. Puis quelques-uns remontèrent un peu plus loin dans le temps, jusqu’au moment de l’accouchement qui les vit naître. Par la suite, plusieurs autres personnes firent la même expérience. Ils ont décrit les faits de leur naissance et, bien souvent, ils ont pu en vérifier l’exactitude avec les archives des hôpitaux.
« Leur corps adulte éveille dans leur esprit les images, les scènes et les perceptions de ce lointain passé. La où la mémoire du cerveau fait cruellement défaut, il semble bien que la mémoire cellulaire – celle de la chair – garde à jamais gravée en elle cette traversée du ventre maternel. »
Par l’écoute et le dialogue avec les tissus, le corps ne nous livre-t-il pas ses secrets, ses lésions ostéopathiques, ses engrammes de souffrance dans la matière, ses ralentissements, ses restrictions de mobilité et de motilité, ses sidérations de la matière ? Seul le corps sait. Il sait nous guider vers sa libération seulement si nous avons l’attention et l’intention à l’écoute des lois de la nature, en harmonie et en consentement avec elles. Comme disait le Dr Still, nous devons toujours remonter à la cause pour en abolir les effets – ne devons-nous pas alors tenter de retourner à la cause première ou du moins tenter de la retrouver ?

De ces expériences Bernard Montaud tira le constat suivant : pour naître, l’enfant passe par sept étapes. Quatre de ces étapes ont lieu à l’intérieur du ventre maternel et trois à l’extérieur. Son expériences met en lumière le mystère de la naissance et son implication dans la santé. Voici un très bref résumé de ces métamorphoses et de ces étapes amenant matière à réflexion sur le long chemin de la quête des causes et des effets.
• Première étape : la décision de naître
L’accouchement est vécu comme le troisième volet d’une trinité de naissance, la première naissance est celle où l’enfant fut créé (rencontre de ses parents), il perçoit alors sa tâche à accomplir parmi les hommes, la deuxième naissance est celle où l’enfant est procréé (expérience amoureuse des ses géniteurs au moment de la conception) il perçoit alors sa tâche familiale, et la troisième naissance est celle de l’accouchement, ou l’enfant doit décider de son indépendance physique; son désir de naître motivé par les deux autres naissances.
« Le fœtus se présente de lui-même, plus ou moins bien, indiquant que la décision est prise, elle aussi, plus ou moins bien […] Des études médicales ont pu prouver que l’enfant participe au déclenchement de l’accouchement par un processus hormonal particulier. Se peut-il que ce processus glandulaire ne soit que la réponse chimique correspondant à sa décision de naître ? »
• Deuxième étape : le long couloir du ventre
Les contractions
« Ses premières tentatives de relâchement (celles de la mère lors des contractions) se trouveront en conflit avec toute sa vie intérieure du moment : sa peur d’accoucher, son rapport à la mort, sa tranquillité envers sa propre histoire. À tout cela vient s’ajouter l’agitation qui règne autour d’elle ». Les contractions de la phase d’expulsion demandent une participation active de la mère. « Par ces premières contractions s’établit une relation d’une extrême intimité entre la mère et l`enfant. »
La progression dans le long couloir
« Ce long couloir est glissant, mais de plus il est sans prise; il n’offre aucune aide pour faciliter la progression, et cela impose au fœtus une avancée en reptation, à la façon d’une vis. […] chaque millimètre franchi est une victoire titanesque sur l’espace. […] Tout ce qui ne progresse pas souffre puis, au-delà d’un certain seuil de souffrance, meurt. […] L’épreuve du long couloir va donc nous enseigner charnellement les lois de l’engagement, de l’endurance et de la foi. »
• La troisième étape : les points de blocage
« C’est la phase d'expulsion, pendant laquelle la mère devra aider activement l'enfant à sortir. Or, durant cette phase, il se produit un autre phénomène – la dilatation du col utérin-. Et cette dilatation forcément insuffisante va, elle aussi, être source d'informations pour le nouveau-né. Comment le dire plus simplement ? D'un côté, la mère pousse pour que son enfant sorte, et de l'autre elle l'empêche de passer. Et le fœtus reçoit ainsi deux sources de messages contradictoires. […] Il se joue là l’établissement d’une relation subtile de confiance entre le Maître et le disciple, entre la mère et l’enfant […] Il a soudain peur de mourir et que, d’autre part, il lui faut peu à peu admettre la terrible évidence que pour vivre il devra tuer. […] Il lui faudrait passer en force, peut-être même déchirer. Et c’est inconcevable! […] Dans cette troisième étape, le processus selon lequel le nouveau-né est amené à faire son choix le marquera cellulairement pour tous ses grands choix à venir. »
• La quatrième étape : les modalités de la sortie
Sa liberté physique toute neuve, associée au soulagement de ne plus souffrir provoque en effet une ivresse qui peu à peu le submerge. Il s’ensuit un cri qui succède à une inspiration dépliant les poumons et permettant la mise en route de la respiration. Puis, la coupure du cordon signifiant la séparation à la mère et la rencontre de l’imperfection de la terre!
• La cinquième étape : les grands yeux qui voient tout
À ce moment, l’enfant peut visiter les consciences des gens qui l’entourent ainsi que celle de sa mère. Lui qui arrive d’un monde d’amour absolu côtoie et découvre le monde mensonger de la condition humaine.
• La sixième étape : tout voir jusqu’à la folie
Lors de la naissance, si les parents, si les accoucheurs savaient à quel point cette petite vie a besoin de réconfort! C’est de recueillement et de compréhension dont il aurait besoin, de quelqu’un qui cesserait de s’extasier au-dehors sur des ressemblances et qui se pencherait sur le voyage qu’il vient de faire. À cet instant, sa souffrance atteint un paroxysme psychique.
« Il y aurait tant à dire sur les conséquences de cet événement. À cet endroit, l'enfant côtoie la mort, mais d'une toute autre façon que précédemment, non plus la mort physique, mais la mort psychique. Par cette expérience, toute une régulation nerveuse s'instaurera dans sa personnalité pour ne plus jamais aller vers le risque de la folie. Chacun de nous – parce qu'il y a goûté dès sa naissance – connaît cellulairement l'incroyable danger de la mort de l'esprit. Chacun sait aussi que l'on devient fou pour une seule raison : l’insupportable douleur du monde sans amour. Dès lors, nous pouvons comprendre pourquoi il sera vital de nous voiler la face durant toute notre vie, grâce à un écran. »
• La septième étape, l’installation de l’écran
Désormais, l’enfant sera présent soit à sa vie intérieure, soit à sa vie extérieure, mais jamais plus aux deux simultanément, comme il l’était lors des six premières étapes. C’est l’installation de l’écran; dorénavant, tu verras moins pour moins souffrir.
« Le mensonge est une des plus belles manifestations de l’écran! Car sans écran nous vivrions dans la vérité. […] L’écran fausse notre vue et nous fait sans cesse inventer une autre réalité. Bien sûr, nous ignorons ce mensonge permanent, car l’écran nous rend aveugles à notre propre vie. »
« Il y a une si grande différence entre ce que nous voulons paraître et ce que nous sommes vraiment et notre corps est tellement prêt à se tordre, à s’enraidir, pour maintenir cette différence! Entre ces deux mondes règne l’écran et nous sommes sans cesse écartelés entre l’un et l’autre. »
D’ailleurs, Philippe Druelle D.O. nous a souvent parlé lors des cours donnés au C.E.O. des buts du traitement ostéopathique, dont celui d’aider le patient à trouver le sens de sa vie, permettre l’harmonie entre ce que nous sommes et ce que nous en faisons, donc éliminer cette différence entre ce que nous voulons paraître et ce que nous sommes vraiment.
Pour Bernard Darraillans D.O., le conflit entre le schéma corporel (neurophysiologique) et l’image de soi (neuropsychique) entretiendra les lésions ostéopathiques.
Bernard Montaud conclut qu’il semble exister un lien direct entre le vécu des sept étapes de la naissance, l’installation de l’écran, et la mise en place de notre personnalité. Et que
« Fort heureusement, avec l'écran arrive également l'oubli de sa grandeur perdue. Seule demeure une nostalgie confuse qui s’estompera peu à peu pendant la petite enfance. N'est-ce pas d'ailleurs cette indicible nostalgie qui, quelques dizaines d'années plus tard, Poussera l'adulte dans une recherche spirituelle de sa grandeur possible. »
Ces concepts apportent réflexion et motivation à changer nos comportements d’accueil envers le nouveau-né. D’autres auteurs soulignent également l’importance de cette période.
« Ils soutiennent que les premiers jours, peut-être même les premières heures suivant la naissance, représentent une période sensible où la mère est particulièrement apte à constituer un lien d’attachement avec le bébé. »

Les lésions ostéopathique de la naissance
À la naissance, l’ossification du crâne n’est pas complétée ; il peut ainsi s’accommoder au canal maternel et permettre un maximum d’adaptation pour un minimum de traumatisme au niveau du système nerveux. L’occiput comporte quatre parties (une basilaire, deux condylaires, et l’écaille, formée de l’union au troisième mois de la vie fœtale, de l’interpariétal et du supraocciput) ; le sphénoïde est en trois parties (il se développe en deux parties : le pré- et le post-sphénoïde qui s’unissent au 8e mois de vie fœtale) ; à la naissance, il présente trois parties (le corps et les petites ailes, et les grandes ailes et les ptérygoïdes de chaque côté) ; le temporal consiste en deux parties : l’écaille et la partie pétromastoïde.
« Chaque partie de ces os peut être regardé fonctionnellement comme un os, capable de se mouvoir en relation avec son voisin, physiologiquement en réponse aux forces de l’intérieur du crâne et pathologiquement aux forces traumatiques de l’extérieure. »
Après que l’enfant ait lancé son premier cri, le crâne devrait (après ce modelage naturel de la naissance) reprendre son expansion et permettre un développement normal. Mais si la vitalité de l’enfant est faible ou si lors du travail il a subi des forces très grandes, le crâne ne reprendra son expansion que partiellement. Et ceci peut entraîner des problèmes durant toute une vie.

Mme Frymann D.O. fit en 1966 une étude sur 1250 nouveau-nés, qui a démontré l’existence d’un traumatisme visible sur le crâne chez 10 % des enfants (trauma provoqué juste avant ou pendant la naissance), que dans 78 % des cas il y avait un strain articulaire membraneux qui pouvait être détecté par un praticien compétent. Près de neuf enfants sur dix étaient touchés, et lorsque ces strains étaient corrigés les problèmes de la période postnatale (difficulté à téter, vomissements…) disparaissaient. De plus, elle mentionne que les enfants qui présentent des troubles de comportement, d’apprentissage ou une scoliose (pour beaucoup de cas, la conséquence d’une scoliose crânienne d’origine natale) pourraient être dépistés et les symptômes atténués par un suivie ostéopathique.

L’enfant naît dans un mouvement de spirale de naissance, de sa position complète de flexion, il présente le plus petit diamètre de son crâne au plus grand diamètre oblique maternel. Il part, dans la plupart des cas, d’un appui de son occiput contre l’iliaque gauche de la mère (OIGA). Il effectuera une périlleuse manœuvre d’extension crânienne autour de la symphyse pubienne (avec son visage vers le bas). Ceci dans une rotation spiralée de la droite vers la gauche et de la fermeture vers l’ouverture au monde extérieur, tout comme la corolle de la fleur d’hibiscus qui s’épanouit dans un mouvement spiralé au soleil.
Ce processus idéal se déroule beaucoup moins souvent qu’on ne le pense. L’échographie prise dans les derniers mois de la grossesse montre parfois des positions tout autre que la position fœtale de flexion connue. Certaines images montrent des fœtus dans des positions de postflexion extrêmes, de compression, de latéroflexion, de rotation. Nous retrouvons ces positions lors de traitement du nourrisson, si nous suivons les tissus et que nous laissons l’enfant nous montrer sa position de confort, elle reflétera, nul doute, la position d’aisance qu’il avait in utero. Cette position, il va aussi la rechercher pour dormir (exemple : en décubitus ventral les fesses en l’air avec la tête tapis contre le contour du lit ou en position de repos la tête toujours penchée du même côté ou donnant des coups de tête vers l’arrière lorsqu’il est pris dans les bras) . Harold I. Magoun D.O. qualifie ces habitudes anormales de pathognomoniques de lésions crâniennes .
Selon Roselyne Lalauze-Pol D.O., une étude récente menée à l’hôpital Phu San Tu Du, au Vietnam, conclut qu’une impaction excessive de la base du crâne serait liée aux pathologies des fonctions vitales : cardio-pneumo-entérique. Un certain nombre de pathologies liées au système locomoteur pourraient être reliées à une impaction ou un chevauchement excessif des os de la voûte (le pied talus, le pied bot varus-équin, et la luxation de la hanche paraissent être reliés à la région de la suture interpariétale qui irriterait la zone cérébrale représentant le membre inférieur) .
Lionelle Issartel D.O. a étudié pendant un an et demi les enfants, dans une unité hospitalière d’obstétrique. Faisant un examen à l’aveugle, elle a démontré que la palpation est capable de retrouver l’inscription des traumatismes infligés par les forceps, les rotations, le long travail, la naissance facile, et ce, « non parce qu’elle est devineresse, mais parce que les tissus racontent le passé, le présent, le futur. » Son étude corrobore celle de Mme Frymann D.O. : « Les compressions in utero, une naissance difficile perturbent le Mécanisme Respiratoire Primaire et ont des conséquences sur la santé des premiers jours de la vie, et parfois de tous les jours de la vie » .

Déductions pratiques

1- Il est formidable de réaliser que le fondateur de l’ostéopathie prévoyait le champ d’action de l’ostéopathie jusqu’à l’accouchement lui-même. À titre d’exemple, nous en retraçons ici les premiers pas.
Le docteur Still, dans son livre recherche et pratique nous livre son expérience au sujet de l’accouchement, et nous appelle à les utiliser nous-mêmes, à les développer davantage, à les enseigner aux accoucheurs et à intégrer les principes ostéopathiques dans le domaine obstétrique. Voici quelques-uns de ses conseils :
1. «L’étudiant qui étudie l’obstétrique devrait se familiariser avec un accouchement normal et un bassin normal.
2. Pour favoriser la dilatation du col lorsque les contractions ont commencé, faites placer la patiente sur le côté droit et remontez le ventre doucement pour permettre au sang de circuler vers le haut et le bas du bassin. À ce moment-là, relaxez tous les nerfs du pelvis et de la région pubienne.
3. Placez la patiente sur le dos à demi-couchée, ce qui permet à la matrice de tomber en avant et supprime toute pression des nerfs.
4. Vous ne devez rompre les eaux que lorsque le travail est très avancé, tant que la tête est dans les liquides du sac amniotique, elle tourne dans le bassin pour trouver le passage le plus facile entre les os.
5. (Pour) empêcher la déchirure du périnée, placez les doigts par-dessus la symphyse […], le bord cubitale de l’autre main sur les tubérosités ischiatiques, ceci permet un étirement des parties sur les côtés du vagin et empêche la déchirure. »

Pour le Dr Still, le Créateur a fait la femme de sorte qu’elle puisse donner naissance sans se blesser, il enseignait que les lacérations ne devaient jamais arriver et comment réduire la taille de la tête du bébé pour qu’elle puisse passer peu importe la largeur du canal. Il faisait la remarque suivante :

« Pensez-vous qu’un architecte pourrait construire un bateau, et lorsqu’il serait terminé, il serait incapable de le sortir. Alors pourquoi l’Architecte divin, le maître créateur de l’univers créerait un bébé et serait incapable de le mettre au monde. »

Dans Philosophie de l’ostéopathie, Dr Still consacre tout un chapitre sur l’obstétrique. De la préparation à la délivrance, en passant par le soin du cordon, la délivrance du placenta, le traitement des hémorragies possibles, jusqu’à la nutrition de la mère et le soin des seins en post-partum. L’ostéopathie contemporaine a délaissé ce champ de pratique. Nous traitons les hommes et les femmes qui ont des problèmes de fertilité ou qui veulent se préparer à la conception et à la grossesse. Nous les accompagnons au fil de la grossesse en prévention ou pour répondre à leur demande de bien-être. Nous traitons les femmes en post-partum et les nourrissons, de façon préventive ou pour corriger des lésions qui seront plus évidentes et plus limitatives en grandissant. Nous suivons l’enfant qui grandit et l’adulte qui vieillit, l’individu qui souffre et celui qui veut changer. Mais lorsque l’enfant naît, traversant sa première épreuve, nous ne sommes pas là pour l’accompagner lui et sa mère, pour amoindrir les douleurs de l’accouchement et peut-être éviter des lésions de naissance qui peuvent laisser des traces pour toute une vie. Avons-nous notre place en tant qu’ostéopathe au sein de l’équipe obstétricale ou dans les maisons de naissance tel que le Dr Still le voyait ?

mardi, 30 octobre 2007

Parentalité 101: la vie prénatale

Les découverte sur la vie secrète de l'enfant avgant sa naissance coroborent toute à une nouvelle façon d'aborder la vie prénatale qui sera le standard des années avenir, comme il l'a été à l'époque de toutes les grandes civilisations les plus pacifiques, harmonieuses, en santé aux longévités étonnantes.

Voici quelques élément pour nourrir votre vie parentale avant de concevoir et durant la grossesse.
Ces textes sont extrait de la thèse de François Amigues et Nathalie Séguin: "Science, art et philosposhie de l'ostéopathie dans la transmition de la santé entre les générations"

L’IMPORTANCE DE LA GESTATION POUR LA VIE FUTURE
Une autre façon de voir la grossesse :
Selon le Dr Fulford,
« la relation avec l’enfant ne commence pas lors de la naissance. Elle précède la naissance. Alors que l’enfant est dans le ventre, une relation intime, une communication bilatérale s’installe entre la mère et l’enfant. Cela représente beaucoup plus que la relation chimique intérieure. Le terrain vivant de la mère contient l’information spécifique sur son état émotionnel et sur ses expériences de grossesse […] Les deux parents devraient être encouragés à parler à leur enfant qui va naître sur l’amour et la joie que cette naissance leur apporte. L’enfant ne peut comprendre les mots, mais il en perçoit le sens. »
Dr Fulford cite le cas d’un enfant qui mordait les étrangers. Après un long et judicieux interrogatoire, la mère révéla qu’il y avait eu dans sa famille deux suicides pendant sa grossesse. Et il était clair pour lui que le comportement de l’enfant était le résultat de la réponse émotionnelle de la mère. Il a alors manipulé la structure de l’enfant pour enlever le choc et assouplir la colonne vertébrale, et l’enfant n’a plus jamais mordu personne . Ce témoignage, vérifié fréquemment en ostéopathie, mérite qu’on approfondisse un peu plus cette période prénatale.
Nous avons retracé ici les principaux travaux menés de par le monde sur l’importance des influences de la vie prénatale pour l’avenir et la transmission de la santé. En effet, il émerge de nombreuses disciplines des travaux qui tous convergent vers une accréditation de l’importance de la gestation dans le futur de l’individu.
En ostéopathie, ce sujet est à peine effleuré, mais particulièrement souligné en importance par le Dr Still. Il apporte un regard original en soulignant le lien primordial entre la conception, l’état de santé et les fascias.
« En suivant le germe au sortir du système de fascia du père, nous le voyons prospérer dans l’utérus, organe qui est presque en lui-même une créature à part entière. Il est le centre, l’origine et la matrice de tous les fascias. Il demeure là et se développe jusqu’à la naissance et apparaît comme une créature achevée, produit de la vie, donnée par la puissance du fascia. Par ce fondement maintenant établi, nous pensons prouver que conception, développement et cause de toutes les maladies se trouvent dans le fascia. »
Cette affirmation est sans équivoque et montre combien, en ostéopathie, la source de la santé trouve ses assises dans la vie prénatale. Le Dr Still semble amener l’idée que non seulement les fascias du père et de la mère se communiqueraient des caractéristiques au-delà des gènes – peut-être via le tissu conjonctif des deux gamètes – mais aussi que c’est bien lors de la gestation que se mettraient en place les caractéristiques de la santé d’un individu, par la qualité du développement de ses fascias. Cette puissance de vie des fascias nous ramène à leur pouvoir d’individualiser la vie en un système autonome. On retrouve à nouveau évoquée cette force morphique mais cette fois-ci inhérente au fascia, pour développer la vie embryo-foetale.
En médecine, nous avons surtout relevé les travaux du Pr J.P. Relier, chef du service de néonatalogie de l’hôpital Port Royal à Paris, qui s’est efforcé de regrouper le résultat des travaux sur l’adaptation psycho-physio-sensori-affective du bébé lors de la gestation, existant dans diverses branches de la médecine à travers une série d’ouvrages intitulés « progrès en néonatalogie ». Dans le même esprit, le Dr M. Odent, chirurgien, accoucheur, ancien directeur de maternité, et fondateur de l’Institut de Santé Primale, s’est lancé dans la même recherche qu’il continue de développer en Angleterre en collaboration avec R. Molonari D.O., directeur de l’École Européenne d’Ostéopathie de Maidstone. Au Canada, c’est au Pr T. Verny que nous devons les plus importants travaux dans ce domaine, ainsi qu’aux sages-femmes des maisons de naissance. Aux États-Unis, D.B. Chamberlain, Dr en psychologie, président de l’A.P.P.P.A.H.(Association for Pre and Perinatal Psychology and Health) a développé, avec toute une équipe de psychiatres et psychologues, une recherche poussée sur la vie intra-utérine.
Enfin, Marie-Andrée Bertin tente de diffuser les conséquences éducatives de l’ensemble de ces chercheurs et se veut la porte-parole de leurs découvertes auprès des parents. Enseignante et ancienne directrice des écoles de France, elle préside l’Organisation Mondiale des Associations pour l’Éducation Prénatale (O.M.A.E.P.) , dont la vocation est de regrouper les recherches scientifiques sur l’importance de la périnatalité, en un tout cohérent afin de proposer aux futurs parents de prendre part à leur rôle d’éducateur avant même la naissance. L’instruction est la vocation des professeurs, l’éducation elle n’est que l’apanage des parents et ne concerne que l’attention portée aux enfants pour leur permettre le plus d’épanouissement.
Toutefois, maintenant que nous savons que les aptitudes de l’individu se développent bien avant la naissance et d’une façon déterminante pour toute sa vie, l’ostéopathe peut partager ces découvertes pour inviter les futurs parents à débuter au bon moment leur rôle d’éducateur, à savoir dans cette période extraordinaire où il semble de plus en plus que les efforts fournis pour offrir les meilleures conditions d’une gestation heureuse porteront des fruits pour toute la vie.
« Avant qu’une découverte ne soit réalisée, une demande pour son utilité a été ressentie et formulée pendant des années, des siècles et des cycles de temps. » nous dit le Dr Still, et nous pouvons espérer que ces découvertes récentes en périnatalité arrivent pour étancher la soif de santé clamée par les peuples depuis la nuit des temps.

Nous avons synthétisé en quatre parties l’ensemble très vaste de toutes ces recherches sur les influences affectant la gestation, ainsi que les conclusions qu’elles suggèrent.

1. L’idée formatrice
L’embryocinèse, les champs morphiques et l’impact de la pensée sur le développement du bébé suggèrent une nouvelle compréhension du développement embryologique. La présence d’une idée organisante et formatrice du corps, devient prépondérante sur les facteurs génétiques qui apparaissent de plus en plus comme les exécutants d’un programme qui trouve son image gravée dans un plan énergétique, et dont le mouvement oriente les lignes directrices. Ici encore, la présence d’un souffle de vie, d’un principe intelligent recentre le débat de la vie prénatale.
• L’embryocinèse, Influence de l’eau et du mouvement dans l’embryogénèse ?
A.T. Still nous dit qu’ »en l’homme, on trouve matière, mouvement et esprit. »
En cette époque matérialiste, la santé, tout comme la conception, la grossesse et la naissance, ne sont abordées par la science que par sa haute technologie et sa pharmaceutique. On évite à tout prix de mentionner l’esprit. La science et Dieu ne font plus bon ménage! Pourtant, le mouvement qui anime chaque être, chaque source de vie est un phénomène qui intéresse autant le scientifique que le philosophe qui s’interroge sur les mystères de la vie. L’ostéopathe est riche et libre de pouvoir observer la magnificence de la vie entre ces deux points de vue.
Le courant générateur de vie, l’esprit de la nature, le souffle de vie (breath of life), le liquide céphalo-rachidien – le plus haut élément connu (highest known element) – sont pour Still autant de synonymes qui animent et gouvernent la matière. Mais comme le dit Sutherland :
« Étudier le principe de vie et venez de plus en plus près à comprendre ce que nous voulons dire par le Souffle de vie, le Dr Still a fait de son mieux pour nous le présenter, le souligner, mais nous ne sommes pas prêts. »
Pour Viola Frymann, « en suivant le développement anatomique, il devient évident que la structure est modelée par le mouvement. » Pour l’Église, c’est simple et magique : l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante .
Pour la science, c’est un peu plus complexe et logique, le phénomène de mouvement peut s’expliquer par la recombinaison des forces bioélectriques et biochimiques membranaires :
« Comme tente de le démontrer le dispositif de Grobstein : les mouvements se font sous forme de pompes liquidiennes selon des axes longitudinaux et transversaux qui organisent l'espace. Ces zones lacunaires liquidiennes et ces membranes sphériques cellulaires s’organisent ainsi en masse sphérique (morula) puis ellipsoïde (gastrula) puis conique (axe préchordal), puis cylindrique (tube neural). Ces cellules forment ainsi, par différenciation, délamination et migration autour des espaces lacunaires liquidiens, des tissus différenciés. C'est par l'action biochimique et bioélectrique que la pression et la tension sur les membranes environnantes autorisent une réorganisation et une différenciation cellulaire formant un tissu spécifique C'est ainsi que se construit la structure embryonnaire aboutissant à la formation de l'axe embryonnaire entre le bourgeon céphalique préchordal et le bourgeon caudal de la membrane cloacale qui seront les précurseurs du nœud de Hensen de la ligne primitive. »
Qui plus est, avant que ce phénomène ne se produise, l’œuf est déjà doté de mobilité, comme le spermatozoïde qui se meut à sa rencontre.
La conception et la fécondation seraient-elles une danse unissant les mouvements de la gamétogenèse parentale, et contribuant dans son essence au mouvement précurseur de l’embryon ? Le climat dans lequel ce passe cette conception n’aurait-il pas alors sur le plan physique, émotionnel et spirituel des conséquences positives ou négatives pour l’enfant à naître ? Le milieu aqueux dans lequel débute la conception et dans lequel se poursuivra la croissance du fœtus ne garde-t-il pas en lui la mémoire de toutes les vibrations environnantes (musique, stress, amour…) ? Le liquide amniotique qui protège et nourrit le fœtus le bercera également au gré de ses vagues qui reflèteront les réactions de sa mère à son environnement.
« Dans l’utérus en gestation déjà, ces rythmes (respiration, circulation, vieillissement…) sont le reflet palpable de la mobilité cellulaire et tissulaire, des mémoires et des restrictions physiques, émotionnelles, mentales et spirituelles […] Les rythmes modifient le support matériel, qu’il soit conjonctif, circulatoire, nerveux ou émotionnel. »
Theodore Schwenk, un hydrodynamicien allemand, confirme lui aussi au début des années soixante cette hypothèse :
« Quand on considère le développement de l'embryon, c'est-à-dire d'un organisme naissant à partir d'un état liquide, on est amené à considérer les mouvements qui se font en lui, autour de lui et sur lui, le modelant d'après des plans invisibles; ces mouvements ne laissent pas toujours leur marque perceptible dans l'organisme achevé; ils rappellent les mains adroites du potier, qui travaillent la glaise du dedans et du dehors, et qui, I’œuvre terminée, se retirent. »
Pendant que ces mouvements aquatiques extérieurs se passent, des mouvements tout aussi aquatiques se passent à l’intérieur de l’embryon. L’enroulement céphalo-caudal de l’embryon délimitera par la suite trois parties :
• 1-l’ectoderme représenté par le core-link dure-mérien
• 2-l’endoderme en antérieur représenté par le système pleuro-péritonéal (viscéral)
• 3-le mésoderme représenté par le système musculo-squelettique qui est médian.
Deux mouvements, l’un intérieur et propre au fœtus, l’autre extérieur et véhiculé par la mère. Deux rythmes agissant sur l’unité mère-enfant. Ces deux rythmes s’harmoniseront-ils comme deux pendules qui finissent par osciller en phase ? Les lois physiques étant les mêmes pour toute chose, ces deux mouvements entreront forcément en résonance.
L’eau, cet élément merveilleux, possède trois qualités essentielles : elle permet les échanges de substances, elle a un système rythmique dans le temps et oscillant dans l’espace. De plus, elle agit comme un système neuro-sensoriel, interface avec l’environnement. L’eau semblerait être elle-même un organisme. Dans le corps humain, on retrouve une grande analogie entre les différentes formes des structures qui le composent et les différentes formes de courants aquatiques. Le système sanguin se construit comme un système fluvial, en créant des réseaux qui tendent à se ramifier. La surface spiralée des muscles et des os rappelle le souvenir du milieu aqueux et l’imprégnation des courants et des mouvements qui l’ont formé. L’oreille interne, avec ses canaux semi-circulaires, rappelle une forme entrelacée issue de trois tourbillons.
Deux points de vue naviguent sur cet océan en mouvement :
• La cinétique de toutes les étapes qui mènent à la duplication, la différenciation et la migration des cellules pour former le fœtus, est explicable par les effets de pompes liquidiennes à travers les membranes, pression osmotique et autres processus biochimiques et bioélectriques.
• D’un point de vue ostéopathique, le souffle de vie, déjà présent dans les gamètes, se manifestera dans la substance fondamentale de l’œuf, et plus tard à travers le liquide céphalo-rachidien et dans tout le corps, sous forme de Long Tide (longue marée), puis de petite marée (M.R.P.) à partir du cinquième mois de grossesse. Cette marée donnerait mouvement et forme à la matière.
Deux points de vue, mais un seul raisonnement c’est le mouvement qui donne la vie. Non seulement le mouvement donne la vie, mais il l’entretient. « Le mouvement est une manifestation de la vie » . La pensée de Théodore Schwenk est très claire sur ce sujet :
« ces mouvements de l'eau sont issus de la volonté et de l'esprit d'un ‘’ être ‘’. Cependant, les forces formatrices à travers lesquelles ‘’ l'Idée ‘’ de chaque forme s'imprime dans les éléments, se réalisent d'abord sous l'espèce du mouvement. Lorsque la forme est achevée, le mouvement formateur abandonne son œuvre et y reparaît en tant que fonction que la créature peut dorénavant exercer elle-même. »
Cet énoncé vient rejoindre le concept ostéopathique, la motilité, tout comme la mobilité propre à chaque organe, toutes deux perceptibles par la main, serait le résidu des différents mouvements de migrations viscérales lors de la vie embryonnaire. Cette motilité inhérente à l’organe permet l’expression de son plein potentiel fonctionnel. La structure gouverne la fonction; or, cette structure est gouvernée par le mouvement. Ainsi le mouvement gouverne la fonction à travers la matière, la structure.

• La morphogenèse, l’ADN et les deux marées
La morphogenèse, ou genèse des formes, est traditionnellement basée sur l’héritage de gènes chimiques, évoluant au gré de combinaisons et de mutations spontanées selon la théorie de sélection naturelle pour l’adaptation des espèces à leur milieu environnant. Cependant, nous constatons l’incertitude de l’embryologie à donner l’interprétation de l’agencement cellulaire dans l’espace en des lieux prédéterminés, et en des formes quasi invariantes pour une même espèce . L’hypothèse de l’existence de morphogènes chimiques qui, selon un gradient de concentration, donneraient aux cellules des informations de position pour produire les protéines adéquates, n’a pas rencontré de succès. De plus, l’ensemble des atomes et des molécules des cellules se renouvelle constamment de façon périodique en quelques jours ou dizaine de jours. Ceci amena dès 1920, à penser que la morphogenèse serait organisée par des champs de développement embryonnaire ou morphogénétique, auto-formateur gouvernant le programme génétique et contenant la vision holistique de l’organisme . Une première modélisation mathématique est alors découverte par René Thom pour décrire l’existence de ces champs qu’il nommera en 1972 « champs morphogénétiques », dans son livre Stabilité structurelle et morphogenèse.
Il est temps de présenter davantage la notion de champs morphiques, qui fait suite aux découvertes de R. Tom, afin de mieux comprendre leur implication dans la morphogénèse. Selon Rupert Scheldrake, spécialiste en biochimie et biologie cellulaire, ces champs organisent non seulement le développement et la stabilité des formes chez les humains, les animaux, les végétaux et les micro-organismes, mais aussi les comportements, les systèmes sociaux, culturels et l’activité mentale grâce à la mémoire inhérente qui les caractérise. C’est pourquoi il leur donnera le terme plus large de « champs morphiques ». La résonance morphique suppose un transfert d’information non énergétique transcendant le temps et l’espace. Il en définit six caractéristiques :
• Ce sont des tout organisateurs
• Ils organisent des schèmes spatio-temporels d’activités vibratoires ou rythmiques
• Ils attirent les systèmes soumis à leur influence vers des formes et des schèmes d’activité caractéristiques, dont ils organisent la manifestation et préservent l’intégrité.
• Ils relient et coordonnent les unités morphiques ou holons, qu’ils englobent, lesquels sont aussi des tout organisés en champs morphiques, selon une hiérarchie gigogne ou holarchie.
• Ce sont des structures de probabilités et leur activité organisatrice est probabiliste.
• Ils ont une mémoire innée dispensée par auto-résonance avec le propre passé d’une unité morphique et par résonance morphique avec tous les systèmes similaires antérieurs. Cette mémoire est cumulative. Plus un schème d’activité particulier est répété, plus il tend à devenir habituel.
Cette modélisation – mathématiquement valable – donne une toute autre dimension aux théories connues. Sans entrer en conflit avec celles-ci, elle apporte une origine plus fondamentale et plus sensée encore aux principes traditionnels de la morphogenèse.
Il est étonnant de constater la similitude que présentent ces caractéristiques avec celles, plus vitales, de ces mouvements décrits en ostéopathie par R. Becker D.O. sous le terme de grande et petite marée, conduisant le souffle de vie dans le corps.
« Les deux marées sont innées, inhérentes et sont des mécanismes autorégulateurs involontaires et leur but premier est de maintenir la santé – elles sont des facteurs contribuant au corps dans ses efforts pour guérir d’un traumatisme et ou d’une maladie. »
Il en est de même de ces centres organisateurs de rythmes et de volumes que sont les fulcrums. Suzan Turner D.O. traduit très bien cette notion de transmutation d’une source de vie impalpable en phénomène physique :
« Je crois qu'en ce moment, ce que représente le plus le Souffle de Vie pour moi, ce sont les mots de Rumy qui dit que nous provenons d'une non-dimensionalité; nous vivons dans une dimension, mais nous provenons d'une non-dimensionnalité. »
D’autre part, cherchant à justifier la motilité, A. Wales D.O. relate des études faites en 1988 permettant de comprendre que
« Ce qui donne à la cellule sa forme pourrait aussi contrôler ses gènes. Au premier regard, le cytosquelette d’une cellule de mammifère ne semblerait pas être relié de près à l’expression des gènes. Le cytosquelette, un réseau complexe de protéines et autres molécules, donne à la cellule sa forme et lui permet de bouger. Les gènes, d’autre part, fourniraient l’information nécessaire à la fabrication des protéines. Contrairement à nos attentes, le cytosquelette semble intervenir comme acteur crucial dans le contrôle de l’expression des gènes. »
Ici encore, l’existence d’une force intelligente dépassant la génétique pour modeler la matière, semble se vérifier.

• Les images mentales
Le Dr Still, extraordinaire dans sa clairvoyance, nous amène encore plus loin. Il nous interpelle sur le fait qu’une « révolution mentale est indispensable. […] Un enfant est sûrement ce qu’il est par les causes prénatales. Donnez à la mère autre chose que du bavardage futile, alors, comme le cerveau de l’enfant se constitue à partir de son sang, vous pouvez espérer avoir un rejeton rayonnant dans l’enfance, la jeunesse et l’âge adulte. »
Cette formidable citation scelle à jamais le pacte tacite entre l’ostéopathie et la périnatalité. L’ostéopathe se voit ainsi conféré une tache grandiose dans sa contribution à la santé, particulièrement depuis celle des parents jusqu’à celle du bébé, en passant par le suivi attentif de la gestation. Pour cela, il est important de pouvoir comprendre comment certains strains se retrouvent dans les tissus à la palpation et comment notre rôle prophylactique auprès du futur enfant est aussi de faire prendre conscience aux parents de leur pouvoir formateur par l’atmosphère psychique qu’ils créeront.
En effet, se fondant à l’Intelligence formatrice, les pensée et les sentiments de la mère particulièrement sont des formes énergétiques en résonnance continuelle avec des parties analogues du champ morphique organisateur, assimilable au Potency en ostéopathie. Ainsi, actions, pensée, émotions durant la gestation généreraient des ondes agissantes se surimprimant au champ organisateur en y gravant des nouvelles informations, comme un nouveau sillon appelé chréodes. Ces chréodes n’influenceraient l’intelligence formatrice que par une répétition significative d’émissions d’ondes psychiques et physiques de même nature qui participeraient alors au modelage du bébé, prédisposant même sa vie psychique . Cette hypothèse est soutenue par la physique moderne où J. Charon, D. Bohm, O. Costa de Beauregard et F. Capra s’accordent pour dire que les informations intégrées par la contrepartie psychique des particules élémentaires en modifient leur qualité vibratoire . J.Charon affirme que
« les particules élémentaires (base des atomes et molécules) sont capables d’enregistrer, dans une mémoire qualifiée d’éonique, les informations fournies par leur environnement, de les reproduire, de se les remémorer (10 exp.18 fois par seconde) et de les communiquer à d’autres particules. »

Schroedinger (qui est) renchérit en prouvant que la conscience d’un observateur pouvait modifier l’état d’improbabilité des particules élémentaires et y induire un ordre dans leur comportement . Tout ceci confère à la mère durant la gestation un énorme pouvoir formateur qui expliquerait peut-être comment ses pensées pourraient influer dans l’attribution de qualités naturelles à son enfant mais aussi dans sa protection contre un stress qu’elle subit en générant mentalement des lignes de forces rassurantes et intelligentes.
La galvanoplastie est un phénomène physico-chimique qui illustre le mieux, à la lueur des recherches exposées précédemment, ce qui semble se passer dans le ventre de la mère lors de la grossesse. Le phénomène est simple : on plonge une lame métallique d’or, ou d’argent, ou de plomb, dans une solution de sel de ce même métal, avec un moule en gutta-percha recouvert de plombagine par exemple et représentant une forme, une figure particulière. Puis on branche la plaque au pôle positif d’une pile, elle devient cathode, alors que le moule est branché au pôle négatif, il se crée un dépôt de métal sur la figurine, alors que la plaque de métal régénère la solution métallique en se décomposant.

Si l’on transpose ce phénomène à la femme enceinte, la solution est représentée par le sang de la mère et le liquide amniotique où baigne l’enfant. La qualité de ces fluides dépend du champ neuro-hormonal qui s’exerce sur eux pour les régénérer et les entretenir. Le germe en formation se développe selon le plan génétique dont il dispose, sachant qu’il peut muter selon son environnement. Il constitue la cathode. Cette ébauche de l’enfant se fait dans l’utérus dont on connaît la forte relation au système hormonal et donc aux sentiments. Enfin, la pile est représentée par le souffle de vie qui anime toute existence. Cette analogie est un véritablement enseignement de sagesse révélant le pouvoir formateur de la femme durant la gestation. En effet, ses pensées « d’or ou de plomb » moduleront la composition de ses fluides. Ses sentiments portés en son cœur modèleront l’image de son enfant. Et selon son épanouissement la nature de l’enfant sera sculptée tout au long de la gestation.
D’autre part, la place du père dans ce concept serait de contribuer au schéma, aux lignes de force qui construiront l’enfant. La mère, par la qualité des matériaux qu’elle apporte et l’image qu’elle s’en fait contribue à la réalisation de ce projet dont elle détient en dernier ressort les modalités et la qualité. Cette pensée originale fut émise en France par un puissant pédagogue et philosophe éclairé le 9 juin 1938 lors d’une conférence auprès des médecins de Lyon. Elle résume, avec cinquante ans d’avance, les principales découvertes scientifiques de ces dix dernières années et la tendance la plus moderne en périnatalité.
Il résulte de ces considérations encore très novatrices dans la conscience occidentale que, dans l’accompagnement créateur et formateur du corps de l’enfant, l’idée et les pensées maternelles agissent surtout comme des modulateurs puissants pouvant favoriser l’expression du souffle de vie durant la gestation dans la structuration des formes et donc dans l’orientation cohérente du tissu conjonctif sculptant le corps selon les lignes de forces qui le pilotent.

2. Les stimulants du développement
Le stress est un terme emprunté à la physique au sujet des contraintes exercées sur un matériau et de sa capacité de résistance sans déformation ni rupture. Au niveau prénatal, ces contraintes sont d’origine émotionnelle ou sensorielle et, en-dessous de leur seuil de nuisance, elles deviennent plutôt des stimulants qui ont la faculté de favoriser le développement des potentiels génétiques. Ainsi, « l’anxiété pendant la grossesse est quasi physiologique et contribue au tissage du lien prénatal. » Ces stimulants sont donc des facteurs épigénétiques acquis de l’environnement maternel et périphérique et d’origine affective, sensorimotrice, traumatique, infectieuse ou alimentaire.
Le stress, qu’il soit heureux ou malheureux se résume à une sollicitation inhabituelle du système neuro-hormonal lui demandant des efforts d’adaptation. Tant que cet effort est faisable, il est donc bénéfique à l’évolution de l’individu. Cependant, le stress du bonheur, avec son cortège d’endorphines et de réactions vagotoniques semble donc bien avoir une valeur éducative, harmonisante et épanouissante bien supérieure au stress de la souffrance. À défaut, ce dernier aura tout de même une valeur éducative et stimulante pour s’adapter à la vie. On dénote ainsi une véritable plasticité génétique dans le développement du bébé in utero, induite par l’environnement et causant des mutations au génome initial.
« À travers l’interrelation entre le développement du cerveau et l’environnement durant les neuf premiers mois de la gestation et les deux premières années après la naissance, le cœur de l’habilité d’un individu à penser, à sentir et à établir ses relations avec les autres est formé. »
« En causant des changements subtils dans l’organisation des gènes du fœtus, le cerveau du bébé peut être endommagé, causant par exemple, des difficultés d’apprentissage de concentration ou de contrôle de comportements impulsifs. […] Les gènes pourraient avoir un rôle dans le façonnement des comportements violents exhibés plus tard, il s’agirait ici de gènes altérés par l’environnement et non pas hérités. Ces gènes altérés combinés à des facteurs négatifs dans l’environnement auraient un rôle néfaste sur le comportement ultérieur. Par exemple, durant la période critique de maturation du cerveau, une période prolongée de stress intense pourrait altérer l’ADN, le matériel de construction des gènes. »

• Les empreintes affectives
Le stress formateur ou destructeur :
Si une gestation heureuse mène naturellement à des enfants sains, il est maintenant reconnus qu’une dysharmonie au sein de la diade mère-nourisson induite par une grossesse pénible entraîne des désordres physiques et psychiques chez l’enfant.
Pour ce qui est du début de la période embryonnaire, le Dr V. Hana a pu prouver qu’un stress psychologique important de la mère peut modifier l’organisation placentaire et être à l’origine de problèmes vasculaires tardifs tels que l’hypertension gravidique, la toxémie, la pré-éclampsie et le retard de croissance intra-utérin (R.C.I.U) . Donc, cette période d’explosion cellulaire (six milliards ce cellules en deux mois et demi à trois mois), qui semble quasiment sous le seul contrôle génétique, nous apparaît déjà sensible à l’environnement à travers ce placenta que certains psychiatres considèrent comme partie influente de la triade mère-fœtus-placenta durant la grossesse.
Un nombre croissant d’études scientifiques démontrent la corrélation entre les influences psycho-affectives de la vie intra-utérine et le développement de maladies ou de mal-être. L’empreinte génomique et environnementale dans l’avenir de l’individu est le produit complexe du milieu socio-éducatif, du vécu émotionnel et des messages parentaux d’auto-permission ou d’interdit influant sur le futur comportement de l’enfant, son développement et la morbidité du futur adulte.
Le tableau suivant couvre l’horizon des études les plus significatives de ces quarante-cinq dernières années, et sont des synthèses tirées de la collection Progrès en Néonatalogie, mis en œuvre par le professeur J.P. Relier et de la thèse de la Dre S. Richard: Études des influences du stress émotionnel nociceptif ou structurant durant la gestation: Définition / Effet physiologique et conséquences:

a. Stress aigu Psychoaffectif
a.1. Angoisse chronique associée à des tensions importantes (fortes difficultés conjugales, discorde prolongée avec un membre de la famille, un voisin – stress permanent, menaçant, impossible à résoudre par l’action ou par résignation) (M.H. Stott) - Séquelle récente de fausse couche - Séquelle récente d’interruption de grossesse, Forte culpabilité, Grossesse non désirée et regrettée - Émotion paroxistique
> Effets: Souffrance Fœtale Aiguë (SFA) : bradychardie, hypotension artérielle, acidose respiratoire, hypoxie, probablement liée à une vasoconstriction de la circulation utéroplacentaire sous l’effet des catécholamines -Retards de Croissance Intra-Utérins (RCIU) - Anomalie de la morphologie et de la vascularisation placentaire.
Hypertension gravidique - À l’âge de 8 mois, quotient de développement neuromoteur inférieur. Pour les grossesses non désirées, des performances scolaires inférieures pour un quotient intellectuel égal, difficultés de langage, plus excitables et irritables - Retard mentaux deux fois plus fréquents / santé précaire - Insomnie primaire, coliques, cris paroxystiques
a.2. Idem, mais en fin de grossesse
> Effets: Idem + Augmentation des contractions utérines - Éventuellement, activité fœtale de base multipliée par dix, nouveau-nés irritables, hyperactifs, difficultés alimentaires - Régurgitation, vomissement, sténose du pylore chez le nourrisson qui serait l’effet de l’excès de gastrine franchissant la barrière placentaire créant une hyperthrophie du muscle pylorique .
a.3. Stress maternel psycho-social dans le 2e tiers de la grossesse
> Effets:Période critique importante dans la migration massive des neurones vers le cortex
Mise en place du thalamus, centre initial de l’émotion, entre le 3e et 5e mois de gestation
Asymétrie des dermatoglyphes entre main droite et main gauche, mortalité périnatale supérieure, mais pas d’effet sur le poids ou la prématurité - Schizophrénie

b. Stress Chronique ou subaiguë:
b.1. Décès in utero d’un jumeau, associé à métrorrargies inexpliquées, angoisse massive de la maman
> Graves troubles du comportements, guérissables par réminiscence et analyse post-natale de l’événement gravissime survenu pendant la vie utérine
b.2. Mères gravement dépressives, sans angoisse, avec la certitude anticipée de la mort de leur enfant
> Anorexie néonatale sévère
b.3. Décès du père entre le 3 et 5e mois de grossesse % décès du père dans l’année suivant la naissance
> Soupçon d’une anomalie dans la formation de l’hypothalamus, centre du comportement. Tendance à provoquer des tendances criminelles et des pathologies psychiatriques graves chez l’adulte .
b.4. Anxiété anormale car refoulée, ou exagérée ou contact avec un enfant handicapé, des femmes ayant eu une fausse couche ou une interruption de grossesse. Indifférence ou apathie. Grossesses perturbées par des conflits légers mais continus.
> Sécrétion chronique anormale de cathécolamines, affectant le développement physique et le comportement vis-à-vis de la mère, et problèmes utérins – Sympathicotonie, convulsions, hyperreflectivité ostéo-tendineuse, hypersensibilité au bruits, trémulations, plus de trouble du sommeil, du caractère, de difficultés alimentaires, de troubles digestifs, de rhino-pharyngites, d'otites répétées, de bronchites et même d'accidents entre 18 mois et 3 ans, devenant obésité ou maigreur, retard de taille, fièvres, malformations, troubles du comportement nausées, céphalées, diahrrhées et asthme à six ans .
Anxiété maternelle perdurant après la naissance entraînant un investissement affectif conflictuel (hostilité, autoritarisme, insatisfaction de leur rôle de mère)

c. Stress Environnemental epiphénoménal issue de quelques événements particuliers et moyennement stressants en cours de grossesse
> Action variable selon sa coïncidence avec une période sensible de développement fœtal

d. Rôle protecteur de la mère face au stress aigu, type grossesses en temps de guerre
> Enfant à terme et normal

e. Stimulation harmonieuse soutenue par un amour cultivé dans la relation triangulaire père-mère-fœtus, une interrelation psychique et physique précoce avec l’enfant in utero
> Afflux d’endorphines. Grande valeur organisatrice de l’interaction mère-nourrisson observé au 6e mois postnatal . Enfant plus en santé et plus épanoui


À l’extrême,
« de mauvais traitements durant les neufs mois du développement fœtal et les vingt-quatre premiers mois après la naissance, conduisent tout droit vers des enfants et des adultes violents. Les poisons accumulés dans la communauté humaine, provenant de mauvais traitements des bébés sont seulement en partie attribués aux toxines que nous reconnaissons déjà – la drogue, l’alcool et le tabac. Les trois dernières décennies nous ont apporté des recherches qui amènent de la lumière sur des sources plus subtiles de toxines qui influencent le développement de l’enfant : le stress chronique ou la négligence affecte le développement du fœtus ou du cerveau de l’enfant… »
« Mais n’oublions pas cet état psychique exceptionnel qu’est la grossesse. Ni l’amour de la mère qui peut former pour le fœtus un bouclier inaltérable. »
De plus, nous pouvons souligner l’importance de transcender l’angoisse ou l’anxiété légitime le plus souvent de la mère, afin qu’elle puisse offrir à son enfant les trésors qui accompagnent une grossesse consciente, positive et heureuse. C’est là qu’intervient le rôle déterminant du père qui peut par son attitude, veiller à créer une atmosphère bénéfique dans l’environnement de sa femme et assumer la « gestation du père ». Les Chinois disent que la mère porte l’enfant, mais que le père doit porter sa femme et son enfant dans son esprit!
Il résulte de ces études que l’enfant nourrit avant tout son développement harmonieux des liens affectueux et psychiques tissés avec sa mère, mais aussi son père. Ici encore, le principe des relations, des échanges, de l’amour gouverne et détermine la progression de l’enfant vers la vie et la maturation saine de tous ses potentiels. Le système hormonal, maître d’œuvre de tous les liquides semble être la clé physiologique et symbolique de ce fait. Hormones et vie liquidienne apparaissent encore comme les stimulants de l’épanouissement. Ainsi se tisse à nouveau la prépondérance de la vie liquidienne pour exprimer vie et amour. L’ostéopathe pourra en tirer inspiration et direction dans l’intention de son geste auprès des femmes enceintes.

Les influences sensori-motrices de la période fœtale
Les échanges materno-foeto-placentaires et le liquide amniotique :
C’est l’apparition des premiers récepteurs sensoriels avec leurs centres cérébraux correspondants, entre la huitième et la douzième semaine de gestation, qui marque la fin de la vie embryonnaire, par le ralentissement de la forte mitose cellulaire. Ces récepteurs se développeront pendant les six mois de la vie fœtale où ils affineront leur spécialisation selon leur prédestination génétique mais aussi, et de façon significative, selon la qualité et l’intensité des stimulations reçues .
« Il est maintenant admis que la croissance fœtale résulte d’une double influence développementale : l’expression du patrimoine génétique (ou inné) et les facteurs épigénétiques, environnementaux (ou acquis). »
« Les gènes fournissent le canevas et produisent la charpente du cerveau. Mais le modelage et la finition à l’intérieur de cette charpente sont facilités par l’environnement. Le travail est fait en tandem, les gènes fournissent les blocs de constructions et l’environnement agit comme le contremaître qui donne les instructions pour la construction finale… Les sons, les visions, les odeurs, le toucher – comme de petits charpentiers – peuvent tous rapidement changer l’architecture du cerveau, et quelques fois tourner mal comme des vandales… La découverte que le monde extérieur est en fait la vraie nourriture du cerveau est intrigante. Le cerveau aspire l’environnement extérieur par petits morceaux à travers ses systèmes sensoriels : la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût, le toucher… Le monde ainsi digéré est rassemblé sous la forme de milliards de cellules qui grandissent constamment ou meurent, ou deviennent plus forte ou plus faible, selon de la richesse du banquet. »
« L’ordre d’apparition des récepteurs sensoriels et des centres cérébraux correspondants est toujours le même : « à la septième semaine apparaissent les récepteurs de la sensorialité olfactive et gustative puis tactile, puis vestibulaire et acoustique. Toutes ces stimulations périphériques moduleront, stabiliseront, différencieront les croissances des différents organes qui ont commencé à se différencier chez l’embryon. »
Il est important de noter que le bien-être fœtal devient possible grâce au liquide amniotique. Il est également dépendant des substances, neurotransmetteurs, et hormones qui traversent la membrane placentaire. Un échange hormonal se fait continuellement entre la mère et l’enfant pour assurer le bon déroulement de la gestation. De plus, les cathécholamines qui apparaisssent dans le sang de la mère quand elle a peur ou est perturbée franchissent la barrière placentaire et déclenche les mêmes réactions physiologiques associées à la crainte et à l’anxiété sur l’enfant qui en sera perturbé à son tour. « Heureusement l’amour de la mère semble agir comme un bouclier protecteur qui réduit, et parvient même à neutraliser dans certains cas, les effets des tensions extérieures. »

Études des influences sensorimotrices durant la gestation: Développement sensori-moteur / Apprentissage in utero:

. Dès la sixième semaine (post-ovulatoire), il fait preuve d’une extrême sensibilité à la lumière.
> apprentissage in utéro: Des lumières clignotantes projetées sur le ventre de la mère induiront des variations spectaculaires du rythme cardiaque fœtale, et il bougera ou détournera la tête pour retrouver son bien-être.

. Dès la 8e semaine po, les molécules de liquide amniotique stimulent les récepteurs de la sensorialité chimique, en même temps que l’apparition des premières synapses. L’odorat se développe conjointement avec le goût.
La modification de ses molécules aromatiques, sous l’influence de certains aliments ou d’états émotionnels de la mère, permettront une première interaction sensorielle avec sa mère.
> apprentissage in utéro: Goût et senteurs sont les premiers moyens de connaître le monde, de tisser des relations affectives, une perception de sa mère et même de l’environnement où il vit par l’adaptation au régime alimentaire de sa mère. D’ailleurs, une nourriture sucrée se solde par une double absorbtion de liquide amniotique. Ses sens permettront au bébé de reconnaître l’odeur de la peau de sa mère et de son lait.

. Dès la 10e semaine po, les récepteurs cutanés perçoivent le liquide amniotique comme une seconde peau permettant au fœtus de prendre conscience de son environnement utérin et des caresses de sa mère ou de son père.
> apprentissage in utéro: L’haptonomie, méthode de communication affective par le toucher, a fait ses preuves organisationnelles en permettant d’établir un véritable langage cohérent entre parents et fœtus, où il peut faire valoir ses émotions, son bien-être ou non, son désir de jouer et de communiquer. Ce langage tactile permet aussi d’aider l’accouchement par une relation plus intime avec le bébé. Enfin, il apporte un épanouissement postnatal plus harmonieux et plus rapide surtout sur le plan moteur.

. 10e semaine po, le système labyrinthique et les canaux semi-circulaires sont assez développés pour permettre de prendre conscience de l’équilibre et s’ébattre, s’amuser dans le liquide amniotique.
> apprentissage in utéro: Proprioception et orientation spatiale trouvent leur développement induit par la perception tactile. Tous les rythmes du corps, le mouvement des tissus environnants et des liquides où l’enfant baigne auront une forte prépondérance sur sa discrimination propriocetive et spacio-temporelle.

. 12e semaine po, l’apparition des osselets permettront, à travers la caisse du tympan et bien sûr le liquide amniotique, de percevoir les premières vibrations sonores.
> apprentissage in utéro: L’audition n’a cessé de prouver son pouvoir structurant durant la gestation, à travers les résonnateurs osseux de la mère, et ce, avant que l’oreille ne fonctionne au 5e mois, en engrammant les rythmes, les mélodies et les fréquences de son environnement sonore par sa peau, ses articulations, ses vertèbres, son système parasympatique et ses ganglions sympathiques surtout. Ce qui a pour effet de dynamiser l’ensemble du système nerveux et le cerveau dans leur développement .

Les études sur l’importance structurante de la musique harmonieuse, du chant prénatal, des voix parentale, des sons de la nature, surtout des fontaines, des sources, de la mer, etc., sont très nombreuses, avec leur corollaire d’influences nociceptives d’environnement sonore trop agressif (musiques violentes, trop fortes, désynchronisées, bruits, etc.). Cependant, les travaux du Pr Tomatis sont surprenants pour restaurer la santé et développer des performances neurologiques par l’écoute sélective de sons filtrés comme ils l’étaient dans la cavité utérine. Marie-Louise Aucher, professeur de pose de voix a développé le chant choral prénatal suite à ses observations de l’impact d’une voix de mère soprano sur le développement exceptionnel de la partie supérieur du corps chez le nouveau-né et sur la finesse de coordination neuromotrice précoce. Alors que l’effet des pères basses profondes provoquait un développement plus puissant du bas du corps et rendait ces enfants des marcheurs infatigables. Enfin, le Dr Couronne a prouvé que la création d’un « cordon ombilical sonore » fait de l’écoute d’une cassette de 50 % de voix maternelle, 30 % de voix paternelle et 20 % de musique douce, permettait aux prématurés de récupérer plus vite que les autres enfants prématurés ne l’ayant pas, et qu’ils se développaient beaucoup mieux.
En conclusion, on peut réaliser combien le développement, la normalité et la performance du système nerveux et sensori-moteur sont liés. La stimulation devient en elle seule un moyen puissant de structuration et de rééducation qui perdurera toute la vie. Une connaissance approfondie de ces stimulations sensorielles peut alors être utilisée avec grand profit pour reprogrammer profondément le système nerveux lors d’un traitement ostéopathique, comme nous l’a souvent cliniquement prouvé J.P. Amigues D.O.

• La mise en place du système neurologique
Les stimulations périphériques (environnement sensoriel, biologique, et psycho-affectif) sont capitales dans la croissance et la différenciation des secteurs du cerveau en modulant l’effacement des neurones pour leur substituer des synapses selon l’influence d’un apprentissage. Ceci afin de créer une véritable organisation de la conscience faite de compréhension, d’habituation et de mémorisation .
Les travaux d’une équipe multidisciplinaire de Toulouse, dont fait partie J.P. Amigues D.O., nous apportent une autre vision de la neurologie qui peut paraître révolutionnaire et, comme de fait, si proche de l’ostéopathie. En effet, pour ces neurologues d’avant-garde, la connaissance des circuits les plus fins du cerveau permet de comprendre le fonctionnement « en mouvement adaptatif constant à l’environnement » de ces fils entre les différentes aires associatives du cerveau et à distance en relation avec n’importe quel tissu du corps. Ainsi, ils sont parvenus à une véritable perception dynamique en volume du système nerveux. Pour chaque personne, il devient possible de dresser le schéma, puis l’image précise de son mode de fonctionnement neurologique. Chaque signe : un mouvement de l’œil, de la main, d’un doigt, la marche, la façon d’écrire, de fixer les objets, d’entendre, de s’exprimer … tout est indispensable à dresser le tableau exact des mécanismes de survie de la personne. Ainsi, c’est un véritable dialogue avec le système nerveux qu’il faut établir à l’aide de n’importe quel objet, activité, interrelation de la vie quotidienne inconsciente (le regard, la marche, les réflexes, etc.) et consciente (l’écriture, la parole, etc.) afin d’obtenir une image volumique vivante de ce système nerveux.
En ce qui concerne la vie prénatale, J.P. Amigues D.O. nous explique qu’un grand nombre de circuits limitant l’expression de la vie s’installe durant leur période de formation. Il est donc envisageable prochainement de pouvoir retracer avec précision la relation entre des événements environnementaux et « le programme de survie » élaboré par le système nerveux pour s’adapter à un stress nuisible. Il existerait donc des moyens de déprogrammer ces empreintes nocives en s’adressant directement à ce système.


Les influences physiques
Elles sont souvent induites par les facteurs précités de stress de toute sorte, mais aussi par des traumatismes ou des affections physiques affectant la femme enceinte.

Études des Influences physiques durant la gestation: Stimulus / Éffets physiologiques et conséquences:

- L’exposition au virus de la rougeole pendant la grossesse
> serait un facteur de risque pour développer la maladie de Crowns.

- Toxémie grave
> peut causer une souffrance fœtale chronique ou une pathologie prénatale, sans effet sur la prématurité, ni sur le poids.

- L’exposition intra-utérine aux infections maternelles
> serait associée à une augmentation marquée aux risques de paralysie cérébrale.

- De plus en plus d’évidences suggèrent que les anomalies cérébrales se développent dans la période prénatale chez les cas de schizophrénie
> les enfants pré-schizophréniques ont une circonférence de tête disproportionnée, plus petite en relation à la longueur du corps, que le groupe contrôle.

- Les mères qui font de la haute pression
> accoucheront de bébé qui auront un plus petit poids à la naissance et qui auront tendance à développer de la haute pression.

- Les enfants nés avant terme
> auraient plus de problème de comportement.

- Grossesse pathologique (anémie, trouble digestif, infections, hémorragies, toxémie légère)
> Ces grossesses restent sans effet de morbidité infantile supérieure à la normale.

- Malposition fœtale in utero, compression utérine complète ou partielle compactant l’enfant, torsions utérine induites par un wiplash, un stress, une lésion ostéopathique
> Ces lésions ostéopathiques prénatales donnent de plus en plus d’explications aux lésions ostéopathiques présentes chez le nouveau-né, sans raison traumatique due à la naissance.
Elles ont des effets de compressions souvent plus profondes que celles induites au moment de la naissance, particulièrement au niveau crânio-sacré, dans la post-flexion grave affectant C0/C1et dans les rotations d’écailles de l’occiput .

Chester L. Handy D.O., dans le Journal of the Osteopathic Cranial Association (1949) dit :
« Sous les influences prénatales, tout facteur affectant la santé de la mère peut avoir une conséquence sur la production immédiate ou future d’une lésion crânienne chez le fœtus en plein développement. Les états métaboliques, les déséquilibres endocriniens et l’état toxémique de la mère peuvent influencer la santé future de l’enfant et être en partie précurseurs d’une lésion crânienne. Plusieurs facteurs mécaniques peuvent aussi entrer en jeu. Une lordose extrême, une tumeur utérine ou abdominale, une grossesse multipare, une quantité insuffisante de liquide amniotique, peuvent affecter de façon néfaste le crâne en développement. Des pressions excessives sur la tête du fœtus peuvent résulter d’une position fœtale dans l’utérus, ou dans le cas où la tête buterait contre la structure pelvienne, ou d’un engagement prématuré. »

• Les apports nutritionnels, une des bases essentielles de la santé
« … tant que la digestion et l’assimilation maintiennent l’harmonie et que la mère génère du bon sang en abondance, l’enfant croît et par nature l’utérus fait tout pour assurer indéfiniment le travail de croissance du corps de l’enfant, mais la nature a placé toutes les fonctions de la vie animale sous des lois absolues qui doivent être respectées. »
L’alimentation représente le premier événement influençant la composition chimique du liquide amniotique. Tout d’abord, dans un monde où la moitié des habitants de la Terre manquent d’eau, il faut en souligner son importance, car elle apparaît de plus en plus animée d’une vitalité, même d’une intelligence propre et d’une mémoire, comme nous en parle T. Scwenk et le Dr J. Benvéniste. La qualité de l’eau, sa vitalité dépend de sa pureté et du mouvement dont elle est chargée. L’eau d’une cascade de montagne est plus vitalisante. Ainsi, lorsque l’on pense à l’impact précité de l’eau dans la formation de la structure du bébé, sa qualité devrait être une priorité, particulièrement pendant la gestation.
« Aussitôt qu'un être prend possession de la matrice, l'intendant chargé des vivres commence à fournir des rations ou du sang à cet être, afin qu'il se construise pour lui-même une demeure. La maison de l'enfant doit être construite de façon rigoureuse, en observant les spécifications à la lettre. Tout matériau employé dans la maison doit être exact dans sa forme, et d'une force donnée, suffisante pour fournir les énergies qui, plus tard, pourront être nécessaires pour exécuter le travail difficile et continu de l'esprit et du corps. Il faut mettre beaucoup d'os et de chair à l'intérieur de ce corps et certains éléments connus aux chimistes doivent être employés et savamment mélangés pour donner de la force. »
Sans entrer dans les régimes alimentaires, mais en raisonnant sur ce que l’ostéopathe connaît de la supériorité de la vitalité pour la santé dans le monde biologique, il est aisé de se rallier à l’opinion des naturopathes qui conseillent aux mères de se nourrir de produits frais et non dénaturés concourant à maintenir un degré élevé d’immunité pour elle et le bébé, en privilégiant les crudités (fruits et légumes) et les céréales pour leur forte teneur en « énergie vitale », ainsi que « les acides gras des poissons des mers froides qui aident à la construction du gros cerveau du bébé humain », tel que le souligne le Dr M. Odent. Avec la réserve de se préserver des dangers des acides gras saturés (graisses cuites, huiles raffinées, etc.) qui stoppent les informations des neuromédiateurs . Le Dr Still conseille de plus à la femme enceinte de ne pas mépriser les lois de la nature et de « ne pas surcharger son estomac » ce qui ralentit la digestion. « La décomposition produira une irritation des nerfs et des muqueuses suffisantes pour provoquer malaise et vomissement » . Plus encore, l’état de détente, de plaisir, de beauté, de sérénité et d’attention porté à la nourriture lors du repas semble le facteur le plus important dans l’assimilation harmonieuse des éléments les plus importants à la gestation.
Enfin, en dehors des suppressions du tabac, de l’alcool et de certains médicaments que conseilleront les médecins, il est à souligner que l’apport d’oxygène est primordial pour la formation des cellules et, en particulier, le développement du cerveau, ce que quelques respirations plus profondes, prises régulièrement au cours de la journée, devraient bien assurer.


Déductions pratiques

L’étude des influences vécues durant la gestation et son impact sur la vie entière fait de cette période la clé de voûte de la santé dont les bases les plus solides se trouvent dans la préparation préalable des parents, Néanmoins, le déroulement de cette étape peut être particulièrement attentionné pour offrir les meilleures chances de développement à l’enfant en formation. Nous avons voulu en montrer les grandes lignes pour souligner la mise en œuvre du geste conscient issu de cette philosophie.

Intentions dans le suivi de la gestation:
Philippe Druelle nous a décrit quatre périodes à considérer durant la gestation, lors du symposium international d’ostéopathie à Montréal en juin 1998 :

• De 0 à 12 semaines : période embryonnaire
C’est la phase d’explosion cellulaire, l’embryon repasse par tous les stades embryonnaires de l’évolution, de l’amibe à l’être humain. Durant cette période d’expansion puissant, rien ne semble pouvoir influencer la qualité de la santé de l’embryon, étant gouverné par l’expression pure de la respiration primaire qui gouverne sa structuration fondamentale . Donc, c’est le temps de s’occuper surtout de la maman, afin de vérifier sa vitalité et tous ses mécanismes. C’est donc une période de préparation, de grand ménage (s’il n’a pas déjà été fait) pour permettre à la femme d’accueillir le changement, avant que les fascias ne soit trop en tension. Pour collaborer à la nidation et à la gestation, A.T. Still nous oriente :
« Le chef d'atelier, par l'intermédiaire de l'intendant, fournit une grande abondance de toutes sortes de matériaux pour le travail. Une question se pose : Par quelle voie l'intendant envoie-t-il le ravitaillement ? Il n'y a qu'un seul système par lequel ce ravitaillement est convoyé et c’est le système utérin des artères. »
Pour l’embryon, c’est l’étape de la décision, du vouloir, avant l’implantation de l’œuf, car seulement 10 % s’implante, 90 % ne dépasse pas la 8e semaine.

• De 12 à 18 semaine (3M à 5M½) : Période fœtale
L’apparition des organes des sens freine la multiplication cellulaire et … . nous dit que les forces génétiques hériditaires, transgénérationnelles s’impliquent alors pour personnaliser le développement de l’individu. Philippe nous conseille de mettre l’accent sur le dégagement et l’harmonisation des liquides, des membranes et des viscères pour libérer le système vasculaire lors de la sortie de l’utérus en dehors du bassin. C’est l’étape sensorielle et l’ostéopathe a un rôle de conseiller pour inviter la mère à vivre une grossesse heureuse en cultivant le bouclier protecteur de son amour pour répondre au stress du quotidien.
Si toutefois le stress vécu par la mère dépassait ses possibilités d’adaptation, l’ostéopathe pourrait participer à sa santé en revitalisant les tissus de la mère bien sûr, mais aussi l’enfant lui-même par un travail biodynamique au niveau de l’utérus et du fœtus lui-même. Cela est valable tout au long de la grossesse.

• 18-26 semaines (5M½ à 8M½)
Nous assistons à l’apparition du M.R.P. fœtal, que nous allons pouvoir favoriser en cas de contraintes excessives si la grossesse est difficile. À ce stade, il est important de dissocier le confort du bébé, de la maman et de la grossesse, par un travail harmonisant chaque point de cette triade. C’est l’étape relationnelle et affective entre la mère et son enfant. Le père peut débuter une relation sensorielle avec le bébé par le toucher et l’ostéopathe peut guider ses mains pour l’aider à établir ce contact.

• 26-36 semaines (8M½ à l’accouchement)
Cette dernière phase est capitale dans le développement du système nerveux. C’est l’étape de la détermination, par la mise en place du cortex et le tracé des réseaux de pré-fonctionnement cérébral. D’un point de vue mécanique, l’ostéopathe recherchera la liberté des diaphragmes et l’adaptation de l’enfant et de sa mère aux contraintes de compression et de posture.

Aider la femme enceinte à s’adapter:
Steve Sandler D.O. est maître de conférence à l’École britanique d’ostéopathie à Londres et est fondateur de la Clinique des Futures Mères. Selon une étude qu’il a réalisée, la grossesse entraîne des changements posturaux considérables et occasionne des maux de dos dans 85 % des cas. Il mentionne l’importance d’aider la femme enceinte à être confortable en respectant sa typologie de fin de grossesse qui peut être postérieure (elle n’a alors pas l’air enceinte) ou antérieure. La bascule du bassin occasionnera des tensions sur la chaîne centrale et peut-être des problèmes gastro-oesophagiens. Il est donc important de libérer tous les éléments de la chaîne centrale. Le traitement structurel pour libérer les sacro-iliaques et les lombaires n’est pas contre-indiqué – particulièrement au moment de l’accouchement –, il est seulement adapté ; l’ostéopathe se place derrière la patiente et utilise plutôt le déroulement du levier supérieur. Il s’agit également d’éviter de traiter entre les semaines douze et seize qui est la période de fausse couche naturelle. S’il y a un ramollissement du col trop tôt, c’est que la tête le sollicite, Il ne faut pas empêcher la parturiente de bouger, il faut la traiter. Le traitement ostéopathique arrête les contractions précoces et régularise les problèmes dans 80 % des cas. Steve Sandler est souvent présent lors de l’accouchement et nous invite à y participer pour aider le travail lorsqu’il y a une inertie et pour améliorer le confort de la femme.

dimanche, 28 octobre 2007

Signez pour aider à sauver un des hauts lieux de l'Humanité

b26794aac1da5bd7b691fff16604d9e1.jpg Un des plus beau parc naturel au monde est en péril par des investisseurs américains qui veulent construire en violant une des plus pures natures de notre globe: les septs lacs de Rila en Bulgarie.

Cette région est une des seules à ne jamais avoir été submergée par les océans et elle conserve des mémoires ancestrales inouies de l'histoire de l'humanité.

Elle conserve entre autre les vestiges de l'école d'Orphée qui sût adoucir les violents et les bêtes sauvages par sa musique d'un autre monde. Les plus grands êtres de tous les temps ont voyagé pour venir s'inspirer dans cette région unique au monde et s'y ressourcer.

Ce lieu est un des poumons spirituel de l'humanité et il est important de signer la pétition de protestation car elle est très utile aux bulgares pour faire pression par l'appuis des signatures étrangères qui représentent l'opinion internationnale.
Vous pouvez signez en allant sur ce lien: http://forthenature.org/petitions/


Merci de tout coeur!
L'équipe de l'APN.





Les premiers effets du tourisme étranger:


Et la forêt si puissante en ces lieux qui se fait attaquer!

mardi, 23 octobre 2007

L'importance d'entourer nos aînés

"Qui ne teste l'autre finit par le détester!" comme le dit le Dr Eduard Van de Boagaert, et cela chacun le sait au plus profond de soi.

Or si l'on mesure le niveau d'évolution d'une personne et d'une société à l'attention qu'il ou qu'elle porte aux personnes agées, c'est bien parce qu'elles sont les fruits les plus aboutis d'une société, les plus raffinés de toute une vie. En fin de vie, elles sont en soif de partage et en soif de se donner.

La plupars des dégénérescences et sénélités précoses trouvent leurs racines dans cette impossibilité à transmettre la valeur de leur apprentissage à leurs proches ou à leur communauté.

À nouveau entourés, questionnés, appréciés, toutes les cellules de leur cerveau se régénèrent et la richesse de ces coeurs cultivés par une vie pleine peut enfin s'écouler pour ensemencer la jeunesse... celle qui à la subtilité de leur offrir une place royale!

Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik nous démontre à travers la maladie d'Alzeihmer ô combien il est capital d'entourer nos aînés de notre amour, de nos questions.

lundi, 22 octobre 2007

La Prostate

Cher organe masculin qui se voit défaillir vers 40 ans, la prostate n'a jamais connu autant de déboires que depuis la libération sexuelle.
En effet, 2 pratiques la distendent et la rende infonctionnelle: l'excès d'éjaculation, induite par une surexcitation récente dans l'histoire de l'humanité, et la rétention forcé à l'éjaculation dans la folle quête d'augmenter ses performances sexuelles.

Il est important de comprendre que toute excitation sexuelle fait gonfler la prostate qui se remplie de lait prostatique afin de nourrir et de potentialiser les spermatozoïdes. Or si cette dernière se gonfle trop souvent ou reste gonflée trop longtemps par la rétention, elle se distend progressivement et perd son élasticité et son dynamisme.

Que faire:
. Tout d'abord calmer un peu la surexcitation sexuelles dans les pensées qui fait toujours suivre le geste tôt ou tard, et ceci en changeant progressivement la fréquences de ses pensées pour d'autres tout simplement.
. Ensuite, on peut renforcer sa prostate en apprenant à écouler le lait prostatique vers l'intérieur de son corps et le réabsorber par un exercice millénaire que les orientaux ont appris de l'observation du cerf, populaire pour sa virilité, sa vigueur et sa jeunesse qui dure.
Cet exercice consiste dans sa phase la plus simple à serrer fréquemment et le plus longtemps possible son anus comme pour se retenir, en sentant qu'il remonte vers le haut du corps, déclenchant souvent des frisons lelong de la colonne vertébrale. Ceci surtout le matin lors de l'érection matinale, ce qui permet de vider la prostate qui tend à se gonfler un peu à se moment là.
Ainsi on peut retrouver une grande élasticité et tonicité de cet organe.
- En plus cet exercice déclenche un afflue d'endorphine, hormone du bonheur et du rajeunissement!
. Enfin, passé 40 ans, la consommation de graines de citrouille aura un bon effet pour re-tonifier la prostate

dimanche, 21 octobre 2007

Lubka Amigues vous propose ses services en coaching

franc_lub_299.jpg Coach de Vie et coach d’Entreprise certifiée en PNL
Maître en Psychologie (Californian Institute for Human Sciences)

Français / English

1150 St-Joseph Est, bureau 208 (coin Christopphe Colomb - métro Laurier)
Téléphone: 514 522 0427

Le Coaching en PNL est une thérapie brève proposant solution et efficacité.

Programmation: au cours de notre vie, nous nous programmons en apprenant certaines façons de penser, de sentir et d’agir.
Neuro: tout comportement humain prend racine dans notre système neurologique.
Linguistique: le language reflète notre façon de penser.
En comprenant la structure de notre monde subjectif, nous devenons l’artiste de votre vie. Prendre conscience de nos perceptions à travers des exercices guidés permet de modeller, apprendre et changer la structure du comportement.
La PNL évolue en une technologie, nous permettant d’organiser l’information de façon à obtenir des résultats incroyables à partir de nos expériences passées.

Ayant beaucoup voyagé aux quatre coins du monde et étudié en Allemagne, en Italie, en France, en Inde, et aux États-Unis, je me passionne pour la diversité en y découvrant une cohérence stable et unique.

Atteindre ses objectifs est un processus des plus gratifiant. C’est une source d’inspiration et je serai honorée de vous accompagner tout au long de ce voyage.

Les tarifs sont de 80 $ et il faut envisager 2 ou 4 séances pour atteindre des résultats satisfaisants.
Je vous recommande un "deux-en-un Coaching - ostéopathie" pour la première séance au tarif promotionnel de 130$.

samedi, 20 octobre 2007

Harmoniser le masculin et le féminin

SOMMAIRE de cette note:
- Harmoniser le masculin et le féminin en soi
- Polariser le masculin et le féminin dans le couple
- Harmoniser le masculin et le féminin dans le couple

Harmoniser le masculin et le féminin en soi
En médecine chinoise chaque être humain possède pratiquement autant de "masculin ou Yang" que de "féminin ou Yin". Le 50, 000001% de plus de yang ou de Yon définira un corps d'homme ou de femme. De la même façon qu'une réaction acido-basique en chimie vire en un instant pour une molécule de plus d'acide ou de bas!

35931e147eb9aea354a828c3650672a0.jpg En neurologie, cette loi se vérifie par nos deux hémisphères cérébraux qui gouvernent notre corps:
- le cerveau droit est masculin et sa vocation est d'orienter, de guider, de protéger dans une vision de transformation perpétuelle de ses conditions de vie. Il est le siège de l'imagination synthétique qui perçoit l'ensemble dans sa globalité pour bien se situer dans le monde afin d'améliorer ses relations avec celui-ci. Il dégage ainsi de ses observations des principes qui définiront son éthique. À partir de cette perception, il imagine, projette, échaffaudes toutes sortes de possibilités, les plus sages, pour avancer, trouver des sources d'énergies, rayonner et surtout s'exprimer.
- le cerveau gauche est féminin et sa mission est de diriger, de conduire, de réunir, de te nir compte des paradoxes, des contraintes du reel, dans une adaptation perpétuelle à la transcendance, c'est à dire à la transmutation de sa propre vie d'un état à un autre, comme la nutrition et la digestion, la croissance et ses transformations physiques et psychique... Il tire de ses expériences des leçons, dégage des lois et définit une morale pour reforcer son efficacité. Il est le siège de la raison analytique qui est mesurée, intelligente, en perpétuelle adaptation et utilisation des circonstances extérieures pour son développement personnel en harmonie avec le groupe, grâce à sa capacité à discerner et à degager des impressions.

Les mêmes lois se retrouvent dans les dernières découvertes en dentisterie du Dr Christian Beyer dont nous avons emprunté les termes de transformation et de transcendance.

En quelque sorte, c'est comme si le cerveau gauche masculin lit la carte et le droit conduit la voiture en adaptant l'orientation donnée à la réalité du relief réel de la route. Ou encore comme le capitaine qui fait le point et donne un cap en accord avec la meilleure route à suivre et le barreur qui négocie avec les vagues dans le réel pour suivre ce cap.

Ainsi on constate déjà que dans notre nature propre existe une récurrence entre le masculin qui propose une orientation issue de sa perception globale et le féminin qui dirige selon ses impressions sensorielles du réel. Les indication de l'un modifiant, affinant sans cesse celle de l'autre. L'orientation se doit alors d'être éprouvée par la direction en contact avec les réalités précises pour former ensemble une gouvernance de qualité.

Ce processus se passe des milliards de fois par seconde dans notre cerveau avec une parfaite harmonie de nos énergies masulines et féminines qui assurent notre survie.
Le masculin ne s'offusque jamais d'être remis en question par un féminin adaptant une idée aux contraintes réelles qui changent en permanence et le féminin ne se sent jamais humilié d'être orienté et réorienté pour maintenir une idée, un cap que le féminin a épousé et reconnue bon pour la survie.

Fort de cette bipolarité masculine sur l'ensemble du côté droit et féminine sur le côté gauche, chaque être humain représente un couple hyper-unit, puissant, harmonieux qui engendre sans cesse le plus beau des enfant: la vie, sans cesse nouvelle et renouvellée l'instant d'après.

C'est donc tout d'abord en soi qu'il est important de découvrir notre masculin et notre féminin dans toute leur beauté et leur splendeur.
De cette opinion juste s'orienteront et se dirigeront sainement nos relations amicales et amoureuses.

Dès que l'on perçoit en soi-même combien le masculin est dédié à protéger la vie, mais aussi à la pénétrer d'une orientation, à la façonner, la modeler selon la meilleure idée qu'il est capable de s'en faire, et dès que l'on sent combien le féminin s'évertu à élever la vie, la transmuter, l'exalter, la raffiner, la faire croitre en soi selon les plus fines impression qu'il s'en fait... alors une profonde paix s'installe en soi et on commence à pouvoir respecter ces deux grands principes archétypaux en dehors de soi dans sa famille et dans le monde.

Polariser le masculin et le féminin dans le couple
8144b85250e23f24c784e085f29d0825.jpg Polarité des pensées:
- En ce qui concerne l'homme, l'infinitésimalité d'énergie masculine en plus lui confère tout un corps et une mentalité fortement caractérisée par son cerveau droit et par la tendance d'orienter en rapport à des idées tournées vers la transformation de la matière et de la vie concrête - il est d'avantage dans l'instant en quête d'espaces nouveaux à investir!
- Pour la femme, c'est la même chose, sa mentalité est fortement caractérisé par son cerveau gauche en étant directive vers la croissance et l'évolution - elle est d'avantage dans la totalité de l'espace en quête d'un futur pour faire mûrir son territoire.

Polarité des coeurs:
Pour être plus précis ce millipourcentage d'énergie supplémentaire yin ou yang n'affecte pas seulement l'aspect physique et sexuel de l'homme et de la femme avec leur tendances instinctives associée. Il affecte aussi la vie émotionnelle symbolisée par le coeur.
- Anatomiquement la femme est aussi plus influencée par son hémicoeur gauche qui propulse tout le sang artériel dans le corps et agit dans l'instant en quête d'investir l'espace complet du corps. On peut ainsi comprendre que la force affective de la femme est plutôt dynamique, "masculine", pénétrante, conquérante, orientant les relations, les protégeant griffes et ongles dans un fort soucis de transformation de la vie et du quotidien.
- Pour l'homme, son hémicoeur droit l'influence d'avantage. Ce dernier reçoit la globalité du sang veineux hépatique et son soucis est de le transcender, de le transmuter en sang purifié en l'élevant par deux temps vers le coeur, puis vers les poumons. Cette observation en dit long sur la vie secrête du coeur affectif de l'homme qui est plus intérieur, "feminin", réservé; perçu trop souvent comme froid, de pierre, lent à réagir. Alors qu'en fait il est hypersensible, très au contact du réel, des sentiments sincères nobles et moins nobles à la recherche progressive de leur transcendance, leur élévation, leur sublimation en pure poésie, amicalité, fraternité dans la simplicité et l'humilité.

Polarité des corps:
Jusqu'à 10, 11 ans, les jeunes garçons et filles ont en général des forces musculaires quasi identiques. Dès que les hormones prépubères font leur apparitions tout change!
- L'homme va conserver 100% de sa masse musculaire et la développer en intensité dans le temps.
- Pour la femme, 33% de sa masse musculaire va être consacrée au développement de ses caractères sexuels féminin dont la force de l'utérus essentiellement. Cet évènement apparement accepté est le plus secrètement vécu comme une diminution de valeur chez la très jeune femme qui enfouira cette impression sous des conventions de rôles sans jamais être réellement valorisée dans sa puissance maternelle exceptionnelle que lui confere ce sacrifice de force musculaire "exterieure" et dans son équivalence polarisée avec l'homme.

Harmoniser le masculin et le féminin dans le couple

En observant le développement de l'enfant, on constate qu'il va rencontrer successivement plusieurs niveaux de "masculinisation du corps et des pensées chez le garçon et du coeur chez la fille", ainsi que plusieurs niveaux de "féminisation du corps et des pensées chez la fille et du coeur chez le garçon" (periodes du miroir, de l'oedipe, de la puberté).

À chacune de ces étapes, le masculin a besoin d'être validé dans son expressivité, sa force, son dynamisme, ses perceptions pour galvaniser sa force d'orientation et de protection- le féminin doit lui être valorisé dans son intériorité plus secrète, plus réféchie, son intuition, son sens pratique, son adaptabilité au réel pour édifier sa puissance d'élévation et de transcendance.
Or, dans des civisations majoritairement basée sur la force extériorisé, l'énergie masculine a pris le pas sur les puissances intériorisées de l'énergie féminine, affectant les droits civiques, intellectuelles, l'honneur du corps de la femme, ainsi que la fragilité sensible du coeur de l'homme.

Résultat, on assiste à une dominance de violence intellectuelle et physique sur la femme et de violence affective sur l'homme.
Cette violence est entretenue et cultivée par les deux sexes et transmise entre les générations au point où toute tentative d'y échapper ferait vivre les couples qui s'y refuseraient dans une sensation extra-terrestre difficilement supportable. Familles, communautés professionnelles, amis, sociétés, races, humanité conspire à s'enfermer dans ce déséquilibre qui rend tout couple claudiquant!
L'énergie masculine "à tendance oppressante" et l'énergie féminine "à tendance oppréssée" se retrouvent coincés dans une lutte malsaine pour un combat qui ne rend pas ses honneurs à l'humanité.
Dans le rapport dominant-dominé chacun est dans un echec qui se perpetue au lieu de choisir la victoire commune d'une admiration reciproque!

Alors comment s'harmoniser autrement qu'en redonnant à chacune de ces deux énergies leurs lettres, leurs mots et leurs poêmes de noblesse?
Comment ? En commençant par soi-même bien sûr, étant le meilleur laboratoire où ces deux énergies peuvent être découvertes, exhaltées et savourées dans une étreinte nouvelle, plus consciente (revisiter le premier paragraphe...).
Et puis en devinant et en redécouvrant la beauté de ces deux valeurs fondatrices de la vie dans la nature, chez ses parents, ses amis... et enfin particulièrement chez son partenaire de vie.

Enfin désenlisé de ce grand déséquilibre si banalisé, le grand courage peut arriver... Celui de se proposer la réconciliation, l'écoute, l'admiration, le partage d'abord en soi, avant d'avoir la base solide pour la proposer à son partenaire de vie, mais aussi à ses amis, ses parents, ses collègues.
Une des grandes joies qui se declenche alors chaque jours est cet ennoblissement de l'énergie masculine qui sort de sa tendance a humilier le féminin dans l'esprit et le corps de la femme, ainsi que dans le coeur de l'homme. Losque que le féminin est à nouveau honnoré (esprit-corps chez la femme et coeur chez l'homme), alors le masculin se sent dignifié! (esprit-corps chez l'homme et coeur chez la femme).

Ce courage doit prendre naissance autant dans l'homme que dans la femme pour parler d'harmonie. Il invite alors chacun à gouverner sa vie par l'attention fine à l'orientation et à la direction que chacun porte en soi.

De là découle sur le plan de l'esprit l'importance pour la femme de découvrir et d'apprécier les valeurs éthiques de l'homme qu'elle aime. De là découle l'évidence pour l'homme de lever le voile spirituel sur les valeurs morales et esthétiques de la femme qu'il aime pour ancrer son appréciation.
Ainsi de suite pour le coeur protecteur-réactif de sa chérie et celui secret-sensible de son chéri... pour le corps aventurier de son homme et celui si sensible de sa femme.

Alors seulement la notion de projet commun, de partage, de créativité commune, de routes parrallèles, de travail unit peut voir le jour et se cultiver ensemble.

L'attachement sécure enfants / parents

Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik nous apprend comment l'enfant, déjà construit par tous les stimulis prénataux, développe son type d'attachement aux parents, et plus tard aux autres, selon la dynamique que les parents vont instaurer dans la toute petite enfance:

vendredi, 19 octobre 2007

More information in NLP

Neuro Linguistic Programming: a history
Neuro Linguistic Programming was developed in the 70’s at the University of Santa Cruz, in California. In this multidisciplinary research center, Richard Bandler who had a strong background in mathematics and computer science/information technology was working on his Masters in Psychology, and that brought him to work with John Grinder. As a Professor specialized in Linguistics, John Grinder had studied with Noam Chomsky, the linguistics reference of the time. Soon there formed a strong team of researchers of whom, Robert Dilts, Leslie Cameron Bandler, Judith Delozier and David Gordon, with one common objective: to model and reproduce human excellence.
To discover the secrets of communication, they elaborated new and inventive ways to access the unconscious memories, to the coded inner and outer experiences, and to the behavioral strategies. With the help of new scaling methods, they systematically analyzed and observed behaviors, postures, language, the techniques as well as the habits of the great psychologists of the day such as Milton Erickson, Virginia Satir, Fritz Pearls, Gregory Bateson and Paul Waltzwick, so as to create a model of their professional skills. In the view of being practical before all, they developed a series of systematic models to reproduce the ‘savoir-faire’ of these renowned communicators.
In parallel to this rigorous and practical research, these researchers methodically explored the intellectual influences of their time; cognitive psychology, neurology, the systemic approach and cybernetics, as well as Bandler’s and Grinder’s own knowledge on general semantics, linguistics and computer science. Through the different disciplines they extracted certain concepts, which helped them establish the necessary links which enriched their approach as it became grounded into a solid scientific base.
Finally, in 1975-76, Bandler and Grinder published the results of their work in a major reference book entitled: The Structure of Magic, and it is in 1978 that this exceptional and radical model of communication and change will be baptized ‘Neuro Linguistic Programming’.
Since then, NLP has never stopped evolving thanks to the contribution of its numerous researchers and users. Today, NLP is taught all over the world and is used in diverse domains such as education, health, human resource management, artistic performance management, sports, psychotherapy and many others.

Neuro Linguistic Programming: a definition
Neuro Linguistic Programming was so named because all human behaviours are rooted in our neurological activity. It is because we have a brain that we are able to perceive, to think, to feel and to operate certain choices. The word ‘Linguistic’ is to describe that our structure of language reflects the way we think. And finally, the word ‘Programming’ was added by Bandler and Grinder because all through our life, we program ourselves and put into place certain ways of thinking, of feeling and of behaving.
NLP is the study of the structure of subjective experience, and proposes conclusions. The NLP technique of establishing a pattern helps to precisely analyze subjective experience. As explains Richard Bandler, NLP is an attitude characterized by an urge of learning how the differences in communication can influence a person. NLP is a methodology based on the fundamental presupposition that there is a structure in each behaviour and that one can model, learn or change this structure. NLP has evolved into a technology that permits us to organize information in such a way that one can obtain unthinkable results from past experience.
The objective of NLP, as mentioned above, was to create models of excellence. At first, there were only two methods in use toward this achievement, modelling language (the meta-model) and observing the eye movements, (the representational system). After some time, these two basic models became insufficient and so many other techniques and observation patterns were established and added to the science of NLP. In this way, NLP grew in content, in depth and precision to create an elaborate tool for the study of psychology.

My own training in NLP
I have always wanted to study psychology, not in the classical, traditional way, but a psychology that searches for the unique essence in each human being. NLP corresponded exactly to what I had been looking for. I attended the seminars over a period of three years while simultaneously studying music and singing at university, without knowing at the time the beneficial exchanges that would occur while studying these two subjects in parallel. NLP contributed a great deal to my progress in singing. While I was working on my expression in singing, NLP made me explore my subjective and objective sides, their importance in my life and how these two extremes interact on a philosophical and psychological level, to finally integrate my beliefs, my behaviour and self expression.
I was not solely attracted to NLP in view of improving my singing techniques and expression. I was fascinated by NLP because it proposed a “how to get started” or a “how to use” booklet about human behaviour. To my amazement, matching my profound beliefs, NLP was also efficient in the study of the deeper realms of personality such as inner values, beliefs and even the profound levels of identity in the individual. For me, up to that day, these layers of psychology had been associated with esoteric sciences and I had been longing for some way of reuniting the scientific side to the inner realities and inner development.

Some examples of applied NLP:

Reframing:
The meaning that one gives to an event is essentially the result of the frame used to perceive this event. When one changes this frame, one automatically changes the meaning of the event. For example, in the frame or context of defending one’s country, killing the enemy is a heroic act, acclaimed by all. In a different context or frame, killing becomes a highly immoral action, forbidden and punished. Yet, in both cases, the action is the same. The limits are not in the outer reality but in the inner representation of one’s action. This is why reframing is at the heart of NLP as an art for change.
To reframe, means to change one’s gaze on things. This enables someone to change the conceptual point of view and/or to change a certain emotional value attached to a particular situation, by placing it in another frame which will become just as appropriate or even more so. In having access to this new perception of reality, a person may change his/her “model of the world”, his/her logic of the world to embrace a wider variety of choices. Reframing is a very important concept in NLP, it is usually applied verbally and very early in a coaching session.

Visualization
Used in every NLP exercise, visualization is the faculty of picturing things in the mind. Studies have shown that this visualization, most of the time unconscious because so habitual, is often the preliminary step to any feeling and action. Being the root of any action, NLP uses it as a major determining element in the process of change. If one starts to visualize differently, specifically and consciously, feelings and emotions will start to adapt, and a state of being will follow to ultimately change the final action or performance.
Visualization determines a huge step in the process of change. Yet it has its limits for it requires a tremendous conscious work and may be all the more profitable when supported by the subconscious through hypnosis.

Hypnosis
The hypnotic state is a dream-like state during which the attention is absorbed by something and where other sources of attention are diminished. For example, when one is captivated by reading or watching television, one is more or less in a ‘dream-like’ state, disconnected, disassociated from the environment, much like being in the subway or on the bus. The intensity of the hypnotic state is often defined as profound and deep, in proportion to the degree of trance. The more the person is captivated or absorbed, the more profound the state of trance.
These hypnotic states are not disconnected from the state of being awake; many times a day one experiences this state of trance. This is in fact one of the fundamental characteristics of Ericksonian hypnosis. These dream-like states are regular, normal, trivial, and frequent. They are therefore easy to trigger.
Hypnosis is a method used to stimulate the processes that unfold in the right hemisphere of the brain, which specializes in imagery, sensations, emotions, synthetic thought, and intuition. It is also a way to work on preliminary processes, on one’s often very ancient vision of the world, on imaginative faculties and the intuition, while the other hemisphere is distracted. The left-brain is known to be rational, logical and linear. Speaking about the unconscious Erickson says, “...let us find a way to directly contact this part and work with it, since it is in control.” The unconscious can work automatically, intelligently, and positively. What Erickson called ‘the unconscious’ is the part of us where we store everything we have learned, from the moment of our birth (if not further back in time). Consequently, a great part of our resources become available to us, even though we are not conscious, as for example the act of walking. This part is in charge of the balance in our body and our ability to adapt.
Hypnosis is a term that made me feel uncomfortable the first times I heard about it. I understood hypnosis to be the spooky phenomena of becoming completely absent in the mind and letting the unconscious express itself completely without having any control over it. What I learned and experienced in NLP was quite different. The method used in NLP is called Ericksonian Hypnosis and was directly modeled on Milton Erickson, considered as the foremost expert in therapeutic hypnosis. It is a specific technique used in psychotherapy as well as in the medical field. It rests on a particular methodology of verbal and non-verbal communication, aimed at drawing a particular state of consciousness (called hypnotic state) to enable the individual to reconsider his/her experience and to discover a better state of being.

Step-in
The exercise of Stepping-in pretty much explains itself. It is the ability to step into someone’s shoes, sometimes referred to as being in the ‘second position’, It gives the possibility to experience what it is like to be that other person; to understand what she/he is going through etc.

The Neuro-Logic Levels
Robert Dilts, who has contributed a great deal to the development of NLP and who works extensively with the Neuro-logic levels, describes them as follows:
“Our identity is like the trunk of a tree - it is the core of our being. The trunk of a tree unfolds organically from a seed by growing a support network of unseen roots that reach deeply into the ground to provide strength and nourishment. It has another network of “roots” that reach into the light and the air to provide nourishment of a different kind. The roots and branches of a tree both shape and are shaped by the ecology in which they exist. Similarly our identities are supported by internal, invisible “roots” in the form of neural networks which process our perception of our personal values, beliefs and capabilities as well as our physical being and environment. Externally, identity is expressed through our participation in the larger systems in which we participate: our family, professional relationships, community and the global system of which we are a member. Phenomena such as ‘healing’, ‘joy’, ‘compassion’, ‘commitment’, and ‘love’ are ‘fruits’ of the spirit as manifested through our identity and are expressed and strengthened through development, enrichment and growth of these two systems of “roots” – the unseen system of our neurology which grows in the soil of our bodies, and the leaves and branches of the larger family, community and global networks of which we are a part.”

The concept of the Neuro-logic levels has been translated into useful exercises that can be used by individuals as well as by groups. The exercises have been elaborated by Robert Dilts, according to the works of Gregory Bateson and others. These exercises have to do with aligning all the levels in oneself, or in a collective organism, so that the individuals or groups revise their approach to certain situations. They produce a feeling of integrity, of motivation, of inner meaning. It can also reveal a certain blockage situated at a given level, enabling one to eliminate it and become more productive.

Personal thoughts and relevent notes on psychology:

Arthur Janov wisely says, “Feelings are not problems that one must “administer”. They are to be felt” .

Psychology is the science of the spirit and the soul in all their manifestations. The meaning of the word ‘psychology’, integrates the human being as a whole by considering the multiple facets such as will, emotions, reason, the soul and the spirit. To the opposite of modern education, which restricts itself to intellectual knowledge, true psychology, as its etymology describes, exceeds this level of ‘instruction’ to promote the growth of ethics and character. The importance of developing the integral facets of a human being holistically is the answer to the never ending quest of plenitude and perfection, which is the cause as well as the goal of psychology.
“Psychology, science of the soul, is the scientific study of the spirit's phenomena, the analysis of consciousness and emotion.” Amongst all sciences, psychology is indeed the only one to link the exterior, scientific world, to the inner world where our spirit and soul reflect through our emotions and feelings. History witnesses this ever-lasting search for balance between the two extremes by the enigmatic words engraved on the temple of Delphi:

“Know thyself and you will know the universe”

I am certain that the above phrase is also true when inversed; perhaps if we learned to observe the universe, we could learn more about our self. I see this correspondence as a formula, a structure that is applicable in science as well as in art, a formula of analogy that takes on different colors and forms, but that is inalterable in its structure, in its laws and proportional correspondences. In this same way, NLP represents one of the multiple faces through which psychology, as a window of consciousness, unveils itself, to the unique rhythm of consciousness on the quest for plenitude.

“The most magnificent and profound emotion that one may experience is the mystical sensation, in which lies the seed of true science. To whom this emotion is unknown and who has lost the ability to be seized by admiration, lost in ecstasy, is a dead man. Knowing that what is to us impenetrable, exists nevertheless, manifests as the highest wisdom and the most radiant beauty that our obtuse capabilities apprehend only under a very primitive form: this certainty, this sentiment is at the centre of true religious meaning.
Cosmic religious experience is the most powerful and ancient source of scientific research. My religion consists of a humble admiration of the supreme Spirit without boundaries that reveals itself in the smallest details that are perceivable by our fragile and weak minds. It is this conviction, profoundly emotional in nature, of a powerful superior rational presence, revealed through our incomprehensible universe, that is formed my idea of God.”
Albert Einstein


A popular motto in Psychology is that we only recognize what we already know. Arthur Janov also describes this through examples and concludes that we live our present according to how we have experienced the past. In human history, alas, the past is branded with violence, disaster, fear, and trauma. Today, psychologists are discovering the memories that are passed on to us through generations. Therefore, if history is marked with such a heavy past, human psychology carries this past in the collective unconscious, as Jung pointed out.
Since the unconscious brain searches for balance, it will orient an individual to the exact activity that answers to the unconscious need, or sooths the unconscious fear. Janov writes, “certain patients of mine that have an exacerbated sexuality, see their needs diminished as the emotional suffering of the premature traumatism is eliminated.”
In analyzing this sentence I asked myself what could this behaviour balance out in someone’s brain?
The unconscious lies in the archaic brain known to regulate biological activity in the body. It is the part that makes sure we stay alive in any situation and it does not speak the language of our coded conscious brain. For the archaic, biological brain, the imaginary, the symbolic and the virtual representations that our psyche has of life, all come down to the reality of basic biological logic. In other words, it is often compared to our animal logic or the survival instinct.
Balance in biology equals survival. Sexuality in biology equals reproduction of specie. Therefore, ‘exacerbated sexuality’, would assure the continuity of a particular species, of life, as an answer to the menace of death; a survival mechanism, a search for balance.
As mentioned in the above example, "the symptom diminished as the emotional charge of the traumatism was released." To go through the process of figuring out what our pathological behaviours are an answer to, and making conscious, the unconscious triggers, unconscious representations of the world and unconscious reasons that force us to balance out with behaviours and activities that aren’t really like ourselves, is the key to one’s true freedom of choice.
This is inspiring psychology to my senses. With a precise goal of opening up to our higher, conscious self, inspired by a spirit of freedom... would this not be the true becoming of humanity?
Learning about myself has helped me discover the structure of human psychology. As everyone, I experience, but that is not enough. I believe that psychology is not only meant to discover and study the functions of behaviour and the different levels of identity in the human being. Life itself is our example and its intelligence is infinite.
Every time I experience something, I then try to see it as a mathematical formula, to see if it can be applied to different people and different contexts. My studies have led me to understand some interesting relations between the consciousness and the subconscious. What one perceives as unconscious behaviors, (at this point I do not differentiate the unconscious and subconscious), are regarded as the things in life over which we have no choice, however unpleasant, or sometimes pleasant, they may be. For example, almost insignificant behaviors such as having the jitters before a performance in public, or reacting to some situations always in the same way and feeling guilty afterwards. One can also regard illness as rooted in the unconscious. But there are other situations that are semi-unconscious: the types of situations where our consciousness may be active yet not completely agreeing with the situation. How many people complain all the time about their job, their marriage? On a more personal level, we can study compulsive and obsessive behaviors in eating or sexuality for example, behaviors that may be socially accepted, yet not a matter of choice for the individual. On this personal level, these behaviors are often referred to as pathological. One could stretch this concept to call ‘pathological’ any situation that was not made by choice but rather by obligation. Everyone must make money nowadays by obligation. But for those people who are miserable in what they do, perhaps it would be interesting to look for certain causes in their unconscious world. If the unconscious, according to Milton Erickson, is responsible for balance and adaptation, then the unconscious of unhappy people has chosen the precise activity to balance out a certain inner and/or biological situation.

Bio
The study of the Human Being is in my opinion the most important and useful study. This notion has been a priority in my education and it enabled me to grow with the desire to understand the people around me and myself. There are two main perceptions which constitute everyone’s experience and these are the subjective and the objective point of views. The balance between these two poles is fundamental for a healthy development and an adequate comprehension of the events that concern us.

Conférences et ateliers remarquables!

Bonjour,

Permettez-nous de vous rappeler les quatre activités proposées par Jean-Jacques Crèvecoeur à Montréal, Saint-Bruno et Québec.

1. une nouvelle projection du documentaire « Seul contre tous » sur la vie du docteur Ryke Geerd Hamer ;
2. un séminaire d’un jour : Introduction à la Médecine Nouvelle Germanique du docteur Hamer ;
3. une conférence sur le SIDA ;
4. une conférence sur la Physique Quantique ;

Merci de transmettre ces informations à ceux et celles à qui ces informations pourraient faire du bien !


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« SEUL CONTRE TOUS »

En octobre 1981, un cancérologue allemand demandait la permission urgente
d'enseigner ses découvertes dans toutes les facultés de Médecine du Monde.

Depuis début 1979, il avait acquis la certitude scientifique que
sa Médecine Nouvelle Germanique pouvait guérir plus de 90 % des malades atteints du cancer.

26 ans plus tard, cet homme attend toujours que la communauté scientifique examine et
approuve ses travaux révolutionnaires...

Cet homme s’appelle le docteur Ryke Geerd Hamer.

Vous voulez en savoir plus sur la vie et l’oeuvre de ce géant de la médecine du XXe siècle ?
Venez découvrir le documentaire-choc que Jean-Jacques Crèvecoeur
lui a consacré et a déjà présenté à des centaines de personnes au Québec.

Saint-Bruno : dimanche 28 octobre 2007 à 13h30 — Châlet Marie Victorin, 1150, Rue Marie-Victorin à Saint-Bruno (autoroute 30, sortie 120) — admission : 20 $ Tx incl. — Réservation obligatoire — Organisation : Pierre Fecteau (450) 441-1344 ou pierre.fecteau@gmail.com


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« INTRODUCTION À LA
MÉDECINE NOUVELLE »

Après ses découvertes, ses principales récompenses furent le licenciement, l’interdiction d’exercer la médecine,
l’exclusion, la prison, les menaces sur sa vie, le lynchage médiatique, l’exil à vie.

Pourtant, ses découvertes ont permis à des centaines de thérapeutes d'être plus efficaces
et de sauver des milliers de malades, atteints souvent de maladies réputées incurables.

Vous voulez en savoir plus sur les cinq lois biologiques
que le docteur Ryke Geerd HAMER a énoncées ?
Vous voulez comprendre la merveilleuse logique
qui sous-tend cette médecine révolutionnaire ?
Vous voulez avoir, en une seule journée,
un résumé clair, pédagogique et accessible
de ce travail de recherche et de découverte colossal ?

Alors, venez participer au séminaire que Jean-Jacques Crèvecoeur
animera, sur base de sa connaissance personnelle des travaux de Hamer depuis 1988.

Montréal : samedi 27 octobre 2007 de 10h à 18h — Centre Écosanté, 5805, Christophe Colomb (Métro Rosemont) — Coût : 125 $ Tx incl. — Organisation et inscriptions : Vox Populi (514) 425-4725 – sans frais : 1877-425-4725 ou voxpopuli@videotron.ca


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« SIDA et VIH : erreurs,
falsifications et mensonges criminels »


Lorsque le SIDA est apparu sur la planète, au début des années 1980, différentes théories ont circulé pour expliquer son apparition : pratiques sexuelles déviantes et à risque, contamination par seringues, puis plus tard présence du rétro-virus baptisé VIH. D’autres théories plus conspirationnistes ont dénoncé des manipulations volontaires sorties de laboratoires pharmaceutiques, ou encore une expérience sur les grands singes d’Afrique centrale qui aurait mal tourné. Qu’en est-il aujourd’hui, plus de 25 ans après le début de l’épidémie ? Depuis plusieurs années, des chercheurs de très haut niveau ont démontré des choses renversantes à propos de cette soi-disant nouvelle maladie. Ils ont réussi à démontrer entre autres que le SIDA n’est ni contagieux, ni sexuellement transmissible, que la séropositivité n’est nullement un signe d’infection par le VIH, et que le VIH n’a jamais été isolé sur un seul sidéen depuis 25 ans !

Quelles sont les véritables causes du SIDA, que penser du dépistage, quelles stratégies de guérison existe-t-il pour ceux qui en sont atteints, toutes ces questions seront abordées par Jean-Jacques Crèvecoeur, sur base des nombreuses publications et recherches scientifiques existantes actuellement. À noter que la conférence n’est nullement basée sur une approche psychologique ou sur un décodage biologique : toutes les informations avancées le seront sur base d’observations scientifiques.

Montréal : mardi 30 octobre 2007 à 19h30 — Hôtel Royal Versailles, 7200, Rue Sherbrooke Est (en face du métro Radisson) — admission sans réservation : 20 $ Tx incl. (15 $ aînés et étudiants) — Organisation : Vox Populi (514) 425-4725 – sans frais : 1877-425-4725 ou voxpopuli@videotron.ca


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« La révolution quantique :
la mort annoncée de la médecine matérialiste ? »


Entre 1900 et 1905, Max Planck et Albert Einstein jetaient les bases de ce qui allait devenir la plus importante révolution scientifique de tous les temps : la naissance de la physique quantique. Avec elle, la matière n’est plus aussi solide et pleine, et la lumière n’est plus aussi immatérielle. Le réel échappe à toute définition et il n’y a plus de mots pour le décrire. Du coup, notre corps semble répondre à d’autres lois que celles proposées par la mécanique de Newton. À la fois matériel et ondulatoire, il échappe en permanence aux a priori et aux croyances des scientifiques qui cherchent encore dans le sacro-saint génome la clé de toutes les maladies. En connaissant ces lois, il est possible d’aborder le corps, ses maladies et ses processus de guérison dans une optique totalement nouvelle. Il est possible aussi de comprendre le rôle fondamental de la relation thérapeute – patient dans l’efficacité de la thérapie.

Québec : jeudi 25 octobre 2007 à 19h30 — Hôtel Québec, 3115, Avenue des Hôtels à Sainte-Foy – Salle Miro — admission sans réservation : 20 $ Tx incl. — Organisation : Isabel Simard - isabelsimard@hotmail.com


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Réservez, dès maintenant, votre place
pour l’atelier thérapeutique exceptionnel :

« LES SENTIERS
DE LA GUÉRISON »

que Jean-Jacques Crèvecoeur
a mis au point sur base de plus de vingt ans d’expérience
et d’accompagnement de dizaines de milliers de personnes.

Cet atelier pratique a aidé des dizaines de personnes
à se guérir de maladies graves (cancer, arthrite, sclérose en plaques,
douleurs articulaires, asthme, Parkinson, etc.) et des centaines de
personnes à améliorer leur état général de santé.

Présentation générale

Aujourd’hui, les outils de décodage biologique ou symbolique des maladies nous ont apporté un grand réconfort : nous savons avec certitude que les maladies n’apparaissent pas par hasard et que leur guérison est totalement conditionnée par notre cerveau.

Mais prendre conscience de l’origine conflictuelle d’une maladie ne suffit pas pour déclencher une véritable guérison. De plus en plus de thérapeutes et de patients s’en aperçoivent.

Ce cycle de séminaires propose des outils concrets, puissants et efficaces pour que le travail de guérison se vive au niveau du corps, des besoins, des émotions et des actes…

Tous ces outils sont originaux et ne sont issus ni de la Médecine Nouvelle Germanique, ni de la Biologie Totale, ni de la PNL, ni d’aucune autre technique enseignée habituellement.

Programme du module n° 1
« Les sentiers de la guérison »
(4 jours consécutifs)


Ce premier module, accessible à tous, a comme objectifs de vous apprendre :

à écouter à nouveau votre corps et vos sensations ;
à gérer les chocs et les conflits de l’existence ;
à transmuter vos blocages émotionnels ;
à prendre soin de vos besoins ;
à poser des actes concrets permettant d’entrer dans un véritable chemin de guérison.

Tous les thèmes feront l’objet d’exercices pratiques et d’entraînement en individuel, deux par deux ou en sous-groupes. À travers ces exercices, vous apprendrez à remettre la fluidité et le mouvement dynamique au cœur de votre vie et de celle de vos clients.

Vous apprendrez surtout à ne plus contrecarrer les processus naturels de rééquilibrage de l’organisme, en adoptant des attitudes et des habitudes s’inscrivant dans la logique des lois de la biologie, de l’homéostasie et de l’énergétique.

Vous emporterez avec vous des dizaines d’outils que vous pourrez continuer de pratiquer au quotidien, de manière autonome, mettant en œuvre une véritable hygiène préventive et curative…

Remarque importante : le séminaire de formation de thérapeutes commence dès le module n° 1, car les outils proposés dans les quatre premiers jours sont utilisés tant par les thérapeutes que par les clients.

En pratique :

Heures : de 9 heures précises à 18h30
Coût : 495 $ taxes incluses (4 jours indissociables)

À Montréal du jeudi 22 au dimanche 25 novembre 2007
Inscription par téléphone : Chantal Illy (514) 425-4725 – sans frais : 1 (877) 425-4725
ou par courriel : voxpopuli@videotron.ca

À Québec du vendredi 07 au lundi 10 mars 2008
Inscription : Isabel Simard, par courriel : isabelsimard@hotmail.com

Recommandation importante : pour consacrer un maximum de temps à la pratique, il vous est demandé de lire au préalable le livre de Jean-Jacques Crèvecoeur : « Prenez soin de vous, n’attendez pas que les autres le fassent » aux éditions Jouvence (diffusion Raffin).

La vie secrète de l'enfant avant la naissance

... c'est le titre du livre du Pr Thomas Verny, célèbre pédopsychiatre de Toronto qui vit le jours suite aux interview fortuite qu'il a mené auprès d'enfant de 3 à 5 ans sur leur souvenir de leur vie intra-utérine.



Et là, qu'elle surprise, la majorité d'entre eux ont pu décrire avec une précision bouleversante pour les parents des évènements inédits, tout à fait vérifiables dont jamis les parents n'auraient pus soupçonné que leur enfant se souviennent, tel qu'une opération chirugicale mineure, une chute, une peur panique, un écoulement sanguin vaginal pendant la grossesse avec ses peurs associés, une dispute violente avec les détails précis et les états émotionnels associés, les soucis d'argents, de déménagement, de jalousie, de travail...

Ses découvertes furent un immense choc pour la communauté scientifique autant que pour les parents. Ses travaux ont été repris par le célèbre David Chamberlain au états-Unis qui déclencha le plus grand mouvement de recherche en périnatalité en amérique du nord.
Tous ces travaux ne firent que confirmer par plusieurs milliers d'interview d'enfants en bas âges des souvenir d'une immense précisions qui ont profondément marqué l'enfant dans ses repères, ses peurs, ses orientations et son développement tout au long de la grossesse et même dans ses apprentissages de la vie.

Après avoir déclencher une vague de culpabilité ces 10 dernières années, les découvertes en neurologie cognitive et en éthologie (étude des comportements animaux) confirme que les mamifères sont tous soumis à cette lois d'apprendre du vécu prénatal les grands repères qui présideront à notre survie. Cependant, l'enfant ou futur enfant a le choix de prendre sur lui le stress de l'un ou des deux parents qu'il est le plus à même de supporter.
Tel frère ou soeur soulagera ainsi son père d'un gros stress positif (quête de vie, passion) ou négatif (Décés, accident, divorce, faillite...), tel autre soulagera sa mère d'un autre stress qui lui correspond.

La bonne nouvelle de cet entente réciproque entre mamifères concernant le sacrifice des parents pour l'enfant et des enfants pour les parents, est que par cet héritage relativement choisit, l'enfant prend possession de tout un acquis que parent cible lui a transmis. Ce que son parent a passé sa vie à développer deviendra un outils ou plutôt le champs dont l'enfant devra apprendre à se dissocier pendant toute une période de sa vie d'adulte afin de commencer à en profiter pour y semer les graines de sa propore et unique créativité... cela même qu'il transmettra à ses enfant comme le nouveau champs d'expérience des générations future.



Il n'en reste pas moins qu'il est possible dès la vie intra utérine de sécuriser l'enfant en l'informant de ce qui se passe de stressant durant la grossesse pour le détendre, voir pour lui transmettre la leçon de ce que l'on a retiré du stress vécu.Le fameux bouclier protecteur de l'amour maternel peut transmuter énormément d'éléments nocif par un simple contact conscient avec l'enfant.


Plus de 60% des femmes n'ont aucun contact psychique avec leur enfant avant la naissance! Ce chiffre est affligeant avec les découvertes qui se popularisent de plus en plus.
D'autre part, offrir les meilleurs conditions de grossesse par des tensions constructives, positives et heureuses sont encore les meilleurs cadeaux de santé et de bien-être qu'un couple peut offrir à son enfant avant sa naissance!



L'amour tendresse du père pour une famille heureuse pendant la grossesse:


L'haptonomie pour une autre participation du père:


Les pères ont un rôle nouveau à découvrir dans une grossesse consciente:


De nombreuses références vous sont proposées dans la rubrique des livres et références.

mercredi, 17 octobre 2007

La révolution neurologique

Les découvertes en neurologie (science du cerveau et du système neurohormonal) dans les 20 dernières années sont une révolution sans précédent en médecine.

Le monde de la neurologie, et par conséquent de la médecine, est passé de la terre plate à la terre ronde!... et ce n'est pas sans quelques secousses!
Rappellez vus de Galilé!!!

Le véritable combat n'est plus entre la médecine officielle et les médeines alternatives ou douces, mais au sein même de la médecine traditionnelle.

Et pour cause, en médecine, il est admis que 60% des causes des maladies sont d'origine idopathique, c'est à dire tout simplement sans raisons connues!

Or, les découvertes sur le fonctionnement fin du cerveau prouve qu'il répond à des adaptations au milieux extérieur et intra-familial vérifiables à 100%!

Cela est un véritable bouleversement! C'est la toute première fois que s'énoncent des lois biologiques vérifiable 100 fois sur 100!
Pour la première fois capable d'énoncer des lois et non plus des tendances approimative et des statistiques, la médecine débute son entrée réél dans le monde de la science officielle!

Étonnant non?

Ces découvertes ont commencée avec les chercheurs en neurologie cognitives avec des chercheurs comme Groddeck à l'époque de Freud qui écrivis "le livre du çà", puis avec les éthologues qui étudirent les comportements animaux et qui avaient noté que les mamifères semblaient géré par la loi du sacrifice: les parents se donnent l'enfant, mais l'enfant en retour prend sur lui une part des stress vitaux des parents pour les soulager neurologiquement, augmentant ainsi la survie de la famille.

Bruce Lipton, un des plus grand biologiste au monde lance le pavé dans la mare dans les années 70 avec ses découvertes incroyables sur l'épigénétiques (voir dans la catégorie livres et références internet), alors qu'Henri Laborit énonçait en France les premières pistes d'ébauche des lois biolgiques t de leur structure intime.

Boris Cyrulnik avec la notion de résilience, Antonio Damsio avec .L'erreur de Descartes", David Servan Schreiber et autres médecins ou chercheurs américains comme John Grinder et Richard Bandler en neurologie cognitive continuent dans les découvertes comportementales de plus en plus systématiques et logiques attachées à des expériences précises dans les ressentis des patients.

Le professeur Hamer mettra en expérience toutes ces théories et les démontrera avec un brio déconcertant pour l'ensemble de la communauté scientifique!

Cet homme hors du commun, inventeur de génie de nombreux outils chirugicaux et autres appareils de soins brevetés, au renom incroyable dans son domaine se vera traité comme Galilé, banni, rejeté, persécuté et emprisonné!!!

Incroyable au 21 siècle et pourtant!
Si les guerres de religions semblent s'éteindre doucement, les guerre scientifiques prennent le relais et le sens de la vie est maintenant l'apanage des croisades médicales où l'hérétique aux vérités trop libératrices menacent les intérêts économiques d'empirent financier qui semble avoir pris un peu trop en otage l'establishment médical!

Jean-Jacques Crêvecoeur dénonce cette croisade dans ses livres et dans son film sur cet hommes hors du commun.

À sa suite, le Dr Robert Guinée (Les maladies, mémoire de l'évolution) ainsi que le Dr Claude Sabbah se porteront en relais à cet homme persécuté pour transmettre partout dans le monde les découvertes fondamentales du Pr Hamer.
À partir de là, d'autres découvertes se font et du Dr Sabbah au Dr Athias, au Dr Van den Bogaert, au Dr Beyer, à Jean-Philippe Brébion, Jean-Jacques Crèvecoeur... les interprétations fusent, l'émulation l'emporte et cette véritable science du futur fait éclosion aux 4 coins des pays francophones, mais bien sûr en allemagne, pays précurseur, et aussi dans toute l'amérique du nord et maintenant les pays hispanique.

Ce raz-de-marée deviens incontrolable pour l'establishment qui tente de ralenti l'avalanche par des campagnes de salissages, de l'anti-propagande très médiatisée... mais le flot grossit par les résultat étonnant de guérisons formidables apportée par ces découvertes qui se fédèrent sous des dénomination variés de médecine nouvelle germanique, biologie totale, bioanalogie...

Véritables enfant des chaires d'université connus sous la dénomination de "Neurologie cognitive", ces courants se diffusent de plus en plus en dehors des réseaux conventionnels, et, ironie du sort, c'est de la médecine elle-même que sort l'enfant terrible qui vient le plus lui imposer surement la mutation la plus colossale de toute son histoire connue!

Témoignage de Lara Fabian sur la biologie totale


dimanche, 14 octobre 2007

Le massage à l'école pour résoudre la violence juvénile

Voici une formidable avenue pour résoudre les tensions de violence entre les jeunes dès la petite école.



Cet article est extrait de : http://psychomotricite.wordpress.com/2007/01/30/formation-massage-a-lecole/


Formation massage ‘in school”

J’ai reçu l’annonce de la première formation “Massage in School program” qui sera donné par Sylvie Hétu en France au mois de mai prochain. Sylvie Hétu a été Présidente de l’Association Internationale de Massage pour Bébés et a fondé en 2000 le programme “Massage in School”.
L’objectif est la formation d’instructeurs à l’enseignement du massage aux enfants de 4 ans à 12 ans. Le programme encourage également à enseigner aux parents des enfants de cette tranche d’âge. Les objectifs rejoignent bien sûr ceux de l’IAIM, respect de soi-même et de l’autre par le toucher sain et nourrissant. Cette formation est complémentaire de celle de l’IAIM, elle est donc plus courte. Vous pouvez consulter le site www.massageinschools.com (en anglais) pour en savoir plus, ou lire la 2ème partie de l’article.
LIEU : Centre municipal Garibaldi, à Montreuil , à côté de Paris, accessible en métro
(station Croix-de-Chavaux, ligne 9)
DATES : le jeudi 24 et vendredi 25 mai, de 9h30 à 17h30
COUT : 200 Euros pour les 2 jours
Si vous souhaitez participer à cette formation, vous pouvez vous inscrire en envoyant : vos nom, prénom, coordonnées (y compris adresse mail) + un chèque d’arrhes de 50 Euros (qui ne sera débité qu’après la formation) à Association Mama Luna, 56 rue de Paris 93100 à Montreuil
Lors de cette formation les participants apprendront la routine complète des mouvements pratiqués déjà par des milliers d’enfants dans plusieurs pays, de l’Angleterre à l’Afrique du Sud, en passant par le Japon, la Suède et le Canada. Ce programme avant-gardiste contribue à la baisse de violence dans les écoles et au mieux-être des enfants. Le certificat reçu à la fin de la formation permet à l’instructeur d’implanter la routine dans les classes d’enfants de 4 à 12 ans (ou en extra-scolaire), et aussi de sensibiliser les enseignants et les parents à l’importance du mouvement et du toucher pour l’apprentissage de toutes les matières scolaires. La formation se veut dynamique et interactive. Outre la théorie et les recherches qui appuient la pratique, plusieurs exercices et jeux seront intercalés dans les sessions.
La formatrice, Sylvie Hétu, enseignante elle-même, a plus de 25 ans d’expérience en éducation aux enfants et adultes, et est une conférencière internationale de renom. Elle est co-fondatrice du programme avec sa collègue de Suède, Mia Elmsäter. Ce sera la première fois qu’elle vient animer cette formation en France, la prochaine session sera courant 2008.
Contenu des deux jours de formation :
Première journée:
Historique et philosophie du programme MISP (= Massage in Schools Program)
Comment mettre en place une « routine » du massage chez l’enfant
L’obligation de demander la permission
Les bénéfices du massage et du programme, pour les enfants, les enseignants, l’école et la société.
Etudes et recherches en relation avec le toucher et les enfants de 4/12 ans
Hormones et comment elles sont influencées par le toucher
Le développement de l’enfant en lien avec le programme
Tempéraments et personnalités des enfants
Aperçu du système nerveux humain en lien avec notre programme
Deuxième journée:
Comment enseigner les mouvements, méthodologie
Mouvements, toucher et matières scolaires
Les enfants sensibles au toucher
L’hyperactivité
Travailler avec des enfants aux besoins particuliers
Comment mener une recherche
Observation de l’enfant
Information et Marketing
Mettre en place le programme
Protection de l’enfant
Soutien professionnel de MISA (=Massage in schools Association)
Ethique professionnelle
Au cours des deux journées, apprentissage des mouvements, de jeux autour du toucher et des mouvements, rituels de respect

Massage à l’école

Depuis plus de 20 ans, le massage pour bébé s’est imposé comme outil de premier plan pour plusieurs raisons. Coliques, insomnie, développement affectif, gain de poids, etc. Mais qu’en est-il du massage pour les enfants plus vieux, les 4 –12 ans? Comme vous le savez, il n’y a pas d’âge pour apprécier le massage. Mais au-delà de la simple appréciation, le massage reste à être reconnu pour ses apports au développement de l’apprentissage chez l’enfant.
L’Angleterre, terre d’asile du massage à l’école
Comme nul n’est prophète en son pays, c’est en Angleterre que Sylvie Hétu et sa collègue suédoise Mia Elmsater ont vu leur programme MISP (Massage in School Program) prendre le plus d’ampleur. Présent en Suède, Canada, Italie, Irlande, Écosse, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande et au Japon, ce programme est appliqué dans plus de 1000 écoles et garderies en Angleterre. Après avoir œuvré à intégrer la notion de toucher et de mouvement aux processus d’apprentissage, elles ont réalisé combien il serait important d’instaurer l’utilisation du toucher nourrissant dans le système scolaire. C’est ainsi qu’était créé un programme professionnel officiel afin de réaliser leur vision : que chaque enfant vive l’expérience d’un toucher sain et nourrissant tous les jours, partout dans le monde!
Qui masse qui?
Un des aspects les plus intéressants de ce programme est que ce sont les enfants qui se massent entre eux. A aucun moment, un adulte, professeur ou instructeur ne touchera à un enfant. Ce faisant, on évite tout questionnement sur la sécurité de l’enfant. Une autre caractéristique du programme est que chaque enfant demande la permission avant de masser et termine en remerciant l’autre de lui avoir permis de le masser. On voit ainsi comment l’enfant développera sa capacité de donner et de recevoir. Composée d’une quinzaine de manœuvres simples et agréables, la séance nécessite à peine une dizaine de minutes pour que les deux enfants donnent et reçoivent leur massage. Exécutée sur une simple chaise, l’activité que l’on souhaite quotidienne vise plusieurs objectifs. L’enfant est toujours libre de participer ou pas.
À la lumière de nos connaissances actuelles en neurophysiologie, nous savons maintenant que le massage contribue entre autres à stimuler la production d’ocytocine. Cette hormone, aussi appelée hormone de l’amour ou calmante, est plus connue pour son action à l’expulsion du lait lors de l’allaitement et à l’expulsion du bébé lors de l’accouchement. Les recherches montrent également qu’elle agit comme un neurotransmetteur, puisque lorsqu’elle est abondante dans le sang, la circulation sanguine s’en trouve augmentée. D’après des études comparatives, le cerveau d’un enfant qui a reçu des massages ou qui a été souvent touché est de 20 à 30 % plus stimulé.
Stress
Dans le cadre d’un programme de massage dans les écoles, les effets de cette hormone ainsi que la diminution des hormones liées au stress amènent les enfants à être plus calmes, concentrés et attentifs tout en étant moins agressifs et moins tendus. Favorisant de meilleurs contacts sociaux, le massage entraîne une atmosphère plus harmonieuse dans la classe et dans toute l’école. Les instructeurs en massage dans les écoles suggèrent aux enseignants différentes façons de jumeler les enfants, si bien qu’après quelques semaines les enfants auront eu un contact avec tous les enfants de la classe. Les qualités d’empathie et de compréhension mutuelle peuvent ainsi voir le jour entre les enfants. Nous le savons, toutes les courbes actuelles montrent une augmentation quant au déficit d’attention, à l’hyperactivité et à la dépression chez les enfants de plus en plus jeunes. Quand on est amené à donner du Prozac à des enfants de 4 ans, c’est qu’il y a un sérieux problème. Or, l’ocytocine produit les effets contraires du cortisol, hormone de stress connue pour ses méfaits à long terme. La trop grande production de cortisol empêche le cerveau d’aller se ressourcer dans son mode parasympathique. Ce dernier s’épuise dans le mode de défense fuite ou combat, soit le mode sympathique.
Mais là ne s’arrêtent pas les dommages. Plusieurs études montrent que le stress augmente la pression sanguine et diminue les défenses immunitaires. Puisque c’est en mode parasympathique que la digestion s’active, le déséquilibre hormonal dû à un mode sympathique trop actif contribue à une mauvaise assimilation des aliments et au problème de l’obésité chez les enfants.
L’importance du toucher
Tel que mentionné en ouverture, le programme ne vise pas uniquement l’introduction du massage dans les écoles. En effet, les instructeurs dans les écoles se font un devoir d’expliquer l’importance fondamentale du corps dans son entier pour le développement de l’enfant. Le toucher, jumelé au mouvement, constitue une des formes d’apprentissage privilégiées de l’enfant. Tout comme pour le bébé qui met tout ce qu’il peut dans sa bouche, le toucher permet aux enfants plus vieux d’apprendre et de découvrir leur univers. L’enfant apprend par et avec son corps. Plus il y a de connexions synaptiques créées, plus la maîtrise de lui-même et de son environnement s’en trouve fortifiée. Nous demandons trop à nos enfants d’être cérébraux. L’utilisation du toucher et du mouvement permet l’acquisition de compétences transversales et comble plusieurs besoins fondamentaux au niveau social et affectif.
En résumé, il importe de trouver des pistes de solutions aux problèmes soulevés ci-dessus. Des solutions qui soient pratiques, simples, peu coûteuses et applicables quotidiennement. Quand on sait que seulement 3 à 6 interventions de 20 minutes sont nécessaires pour apprendre la routine de massage, on ne peut que rêver de toute la portée de ce programme innovateur. Ma belle Ariane (7 ans) n’a mis que 10 minutes à l’apprendre. L’autre bonne nouvelle est que les fondatrices du programme de massage dans les écoles ne le limitent pas seulement aux écoles, mais encouragent tous les instructeurs à enseigner aux PARENTS à masser leurs enfants.
Intéressés?
Les quelques instructeurs d’ici formés par Sylvie Hétu sont présentement à créer la branche québécoise de MISA, Massage in School Association. Les instructeurs et instructrices pionniers du Québec viennent de différents milieux et exercent différents métiers dans le domaine de la santé, de la massothérapie et de l’éducation. Ils partagent le même objectif : faire profiter le plus d’enfants des bienfaits de ce programme et établir un cadre professionnel reconnu pour le travail des membres de MISA. Je vous invite à communiquer avec moi si vous souhaitez voir ce programme être introduit dans votre milieu, que ce soit à l’école, à la maison, au centre sportif ou au centre communautaire. Je propose entre autres une conférence-atelier pratique d’environ une heure pour les adultes afin de découvrir la routine du massage.
Au plaisir de s’en reparler.
Pierre Blais, Instructeur en massage dans les écoles
MassageAction 514-766-3373
www.massageaction.ca
massageaction@sympatico.ca
Pour en savoir plus :
Les flattouilles
La massothérapie avant 12 semaines de grossesse
Chronique Salut Bonjour : Massage pour bébé

samedi, 13 octobre 2007

Les 4 étapes de la guérison d'après Alejandro Jodorowsky

1/ Faire le deuil de ce que je n'ai pas eu, de ce que mon petit enfant n'a pas eu... JE NE L'AURAIS JAMAIS!

J'arrête donc, au travers du monde, de tenter d'obtenir ce que mon petit enfant n'a pas eu...

2/ J'accepte du monde extérieur de recevoir ce que je n'ai pas eu enfant.

3/ Je ME donne a moi même ce que je n'ai pas eu enfant...

4/ Je DONNE au monde ce que je n'ai pas eu enfant.

Exemple : "Je n'ai pas eu l'Amour de maman ou/et papa"

1/ Si je n'ai pas eu cet Amour, je ne l'aurais jamais!
J'arrête donc d'essayer à tout prix d'avoir l'amour du monde, des autres, dans le but de soigner mon petit enfant de ce manque (et bien sur ne vivant alors que des désillusions puisque l'enfant ne l'ayant pas eu l'adulte a
alors l'idée folle inconsciente qu'il ne pourra pas l'avoir)

2/ J'accepte de recevoir l'amour du monde, des autres. "Ce n'est pas parce que maman/papa n'a pas donné cet Amour au petit enfant que j'étais, que mon adulte ne peut pas le recevoir du monde extérieur!"

3/ Je me donne à moi même, à mon adulte, cet Amour que mon enfant n'a pas eu!
"JE M'AIME", je n'ai donc plus besoin du regard extérieur... et celui ci devient un bonus.

4/ Je donne au monde cet Amour, et je donne à maman/papa cet Amour!

Attention: on croit souvent être deja dans l'étape 4 de la guérison alors qu'en fait on n'a pas commencé la 1!
Si je reprend mon exemple général de l Amour... on peut avoir la sensation de déjà donner au monde cet Amour, alors qu'en fait ce n'est pas gratuit, on ne cherche qu'a capter un peu d'Amour de l'autre et c'est en fait le petit enfant qui veut avoir l attention de maman/papa...
l'étape 4 est alors l Amour sans rien attendre en retour....
inconditionnel

vendredi, 12 octobre 2007

Solitude et dépression

Les causes biologiques de la dépression par le Dr David Servan Schreiber auteur du best seller: "Guérir"

jeudi, 11 octobre 2007

Hypnonaissance pour bien se préparer à la naissance

Nous vous recommandons la lecture des articles suivant sur l'Hypnonaissance écrits par une amie à nous qui la pratique en France où elle offre des séminaires complet avec son mari dans un cadre naturel d'une rare beauté (http://perso.orange.fr/lespeyrouses/).

Au Québec, Jean-Claude Zekri est le principal animateur de l'hypnonaissance et il a formé de nombreux hypnothérapeutes à cett formidable méthode. Vous pouvez le joindre au (514) 990-7562, 2100, Marlowe Suite 311 - Montréal (Qc) H4A 3L5 et visiter son site web: www.hypnoaide.com

Cette méthode est vraiment un plus, elle est une très bonne préparation mais bien sûr ne donne pas de garantie de résultat. Montagnards ou un marins, même les mieux préparés n'ont jamais la garantie de ne pas rencontrer une tempête!
Il est important d'aborder toutes les méthodes prénatales comme des bonnes préparations qui développent des meilleurs réflexes dans l'effort, mais qui ne garantissent pas l'imprévu dont les raisons nous dépassent et peuvent appartenir à l'histoire de l'enfant ou de la famille.
Cependant une bonne préparation change beaucoup de chose, elle active les potentiels cachés des ressources maternelles et finalement optimise la qualité de la naissance.


7e9b9ddf2ac9a168e6267cba8393e59d.gif Qu'est ce que l'HypnoNaissance?

L'HypnoNaissance® est autant une philosophie qu'une technique. Le concept n'est pas nouveau, mais plutôt la renaissance d'une philosophie d'accouchement comme elle existait des milliers d'années avant nous. Elle a été reprise dans les travaux du docteur Grantly Dick-Read, un obstétricien anglais qui a retrouvé le concept d'accouchement naturel en 1920. C'est en 1989 que Marie Mongan a élaboré la méthode de naissance naturelle connue sous le nom de HypnoNaissance et qui révolutionne les idées reçues sur l'accouchement. La méthode nous apprend qu'en l'absence de peur et de tension, l'accouchement (nous disons plutôt la naissance) peut se faire sans souffrance.

Dans le monde entier, des éducateurs en prénatal enseignent maintenant aux femmes et à leurs compagnons ces techniques de relaxation qui permettent d'éliminer le Syndrome de Peur-Tension-Douleur. Les parents sont accompagnés pour faire de la naissance de leur bébé une expérience inoubliable joyeuse et intime.

Les stages d'HypnoNaissance pour parents ou pour une formation professionnelle sont offerts séparément ou dans le cadre de notre Programme Parental Holistique dont le site web pour l'instant en anglais peut être visité en cliquant ici. Vous trouverez sur ce même site les dates de stages et de formations que nous offrons en langue anglaise.

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Comme vous le savez sans doute, une méthode nouvelle est en train de révolutionner pacifiquement le monde de la naissance. Il s’agit de l’HypnoNaissance® créée aux Etats-Unis en 1989 sous le nom d’HypnoBirthing® méthode Mongan. Depuis cette date, des milliers de femmes ont enfin compris que leur corps était parfaitement capable de donner naissance dans la relaxation et la joie, loin du syndrome peur-tension-douleur. Elles ont tout simplement été déshypnotisées et sont la preuve vivante qu’une nouvelle époque s’approche, une époque où la naissance fera partie des actes naturels de la vie. En quelques séances, il est maintenant possible de se préparer pour des naissances qui laissent encore de nombreux professionnels sans voix lorsqu’ils y assistent. Les avantages de l’HypnoNaissance® sont si nombreux qu’il serait impossible de les détailler ici et les témoignages enthousiastes des parents et praticiens que nous avons formés en sont les meilleures preuves:

“Je profite de votre courrier pour vous signaler que je viens de vivre une hypnonaissance à domicile ce lundi 5/02/07 ( 1er couple formé par mes soins) C'ETAIT SUPER !!!!!!... J'ai pris contact avec une maternité au Luxembourg… les sages femmes et le gynéco sont très intéressés et prendront probablement contact avec vous.” Brigitte - une sage femme Belge

“J’étais personnellement convaincue que la naissance est un événement naturel, simple, merveilleux et d’une importance capitale, mais cette formation en HypnoNaissance m’a enfin donné les outils qui me manquaient pour transmettre cela aux parents que j’accompagne en tant que sage-femme.” Laetitia

Nous vous suggérons également de visiter notre site web http://holisticparentingprogramme.com ainsi que le site officiel de l’HypnoBirthing Institute aux États-Unis http://www.hypnobirthing.com (en anglais uniquement)

Cours d'HypnoNaissance pour les futurs parents

Vous y apprendrez comment les muscles travaillent, en parfaite harmonie --comme ils sont censés le faire-- lorsque votre corps est suffisamment détendu et comment arriver à cette détente, libre de la résistance créée par la peur. A l'issue du cours, vous saurez comment utiliser vos instincts naturels pour arriver à un accouchement calme, serein et confortable. Pendant l'accouchement, vous serez éveillée et en forme, totalement détendue et en contrôle de la situation. Vous serez consciente des contractions ou vagues de votre corps; mais comme vous serez entraînée à atteindre une relaxation complète, vous serez capable de déterminer comment vous souhaitez ressentir ces vagues. Vous aurez l'expérience d'un accouchement dans une atmosphère de calme, de détente et de sécurité, libre des peurs et des tensions qui empêchent le corps de fonctionner comme la nature le demande. Dans cet état de calme, les endorphines, l'anesthésie naturelle de votre corps, remplacent les hormones du stress, causes de la douleur.

Le programme couvre entre autres les points suivants:

Philosophie et histoire de l'HypnoNaissance
Comment fonctionne l'utérus
Comment la peur affecte le travail
La relation psychophysique
L'origine du mythe de la douleur
La préparation de l'esprit à l'accouchement
Le rôle de l'accompagnateur/trice de naissance
Relâcher la peur
La préparation du corps à l'accouchement
Approfondissement hypnotique et visualisation
Préparation à l'accouchement
Tourner les présentations par le siège
La "date" de l'accouchement
Éviter l'induction artificielle
La préparation du plan de naissance
Les relations avec le personnel soignant
Le début du travail
Le lien affectif prénatal et périnatal avec le bébé
Réagir et respirer pendant le travail
Expulser en respirant
La présentation de la tête et l'accouchement

Les cours d'HypnoNaissance sont donnés en 5 séances de 2h 1/2. Exceptionnellement ils peuvent être donnés entièrement en un week-end, soit en individuel soit en petits groupes.

Article écrit par Julie Gerland, représentante officielle de l’Institut HypnoBirthing® USA
Programme Parental Holistique
Providence, 09100 Bonnac, FRANCE
Tel. 05 61 60 38 99 ou 05 61 68 33 02 email: info@hypnonaissance.eu
http://hypnonaissance.eu

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Témoignage d’un médecin (Traduit de l’américain)

A qui de droit,
En 1983, j’ai commencé à faire des accouchements. J’étais favorable à l’utilisation des médicaments pour réduire la douleur chez les femmes qui accouchaient. Malgré mes efforts pour prendre les meilleures décisions
médicales, je rencontrais un grand nombre de complications y compris chez les nouveaux-nés qui éprouvaient des problèmes respiratoires. Je pensais que la péridurale était quelque chose de fantastique. Mon taux de
césariennes était alors de 25%.
Des patientes souhaitaient accoucher naturellement. J’ai donc aidé des centaines de femmes à accoucher en poussant et en soufflant. Je n'utilisais les analgésiques que si la mère ne supportait plus la douleur. Les bébés
naissaient sans problèmes respiratoires mais souvent tellement épuisés qu’il fallait leur donner de l’oxygène. Mon taux de césarienne était toujours de 25%.
J’ai ensuite utilisé la visualisation pour gérer la douleur. J’avais encore parfois recours aux médicaments et rarement à une péridurale. Je continuais de voir des bébés épuisés qui ne réussissaient pas à s’attacher
à leur mère. Mon taux de césarienne restait à 25%.
Ensuite, j’ai entrepris d’utiliser l’hypnose pour gérer la douleur. Les résultats étaient assez satisfaisants. Les mères ressentaient quand même de la douleur; les bébés éprouvaient moins de difficultés et avaient
rarement besoin d’oxygène. Mon taux de césarienne était toujours de 25%.
J’ai enfin effectué la transition vers l’HypnoNaissance (méthode Mongan).

Je suis maintenant convaincu que l’accouchement peut se faire sans douleur. J’ai assisté à plus de 250 accouchements où la mère utilisait les techniques et la philosophie de l’HypnoNaissance Je me suis rendu compte
que je ne “faisais” plus d’accouchements: Dorénavant, mon rôle est d’être présent lors de la naissance et d’assister au miracle de l’Hypnonaissance.
Toutes les mères sont enthousiasmées par la naissance de leur enfant et leurs compagnons de naissance jouent un rôle important. Je ne rencontre plus de complications. Le besoin d’administrer de l’oxygène a disparu, les
bébés naissants n’ont besoin de rien d’autre que d’être réchauffés par le corps de leur mère. Mon taux de césarienne n’est plus que de 3%.

Depuis que j’utilise la méthode de l’HypnoNaissance, je n’ai plus eu recours aux analgésiques. Je parle régulièrement de l’HypnoNaissance devant des groupes de professionnels de la médecine. Je suis prêt à parler de mes expériences liées à l’utilisation de cette méthode tout a fait naturelle, avec n’importe quel professionnel de médecine ou toute personne intéressée.
Nombre de mes patientes ainsi que leurs conjoints parlent très volontiers de leur expérience. J’enseigne l’HypnoNaissance aux internes afin de pouvoir offrir cette possibilité aux patientes. Je suis maître assistant en
médecine familiale à l’université de médecine de l’état de New York à Buffalo. Je suis aussi maître assistant en médecine familiale à l’université de médecine de Rochester.
Lorne R. Campbell Sr. M.D.
8745 Lake St. Rd. Leroy
NY 14482
Tel: ++1 585 768 2620

L'instinct maternel

C'est le premeir enfant et là, on est comme à la rentrée des classe dans une nouvelle école...

Les positions d'allaitement