mercredi, 31 octobre 2007
Préparer la santé de ses enfants à venir
LES INFLUENCES AFFECTANT LA TRANSMISSION DE LA SANTÉ DANS LE CYCLE DE LA VIE
Il est remarquable de constater que les activités prédominantes dans une période de la vie sont dépendantes du développement intense d’une structure et de sa fonction (exemple, le développement du système endocrinien et ses fonctions hormonales déclenchent une transformation structurelle, mais aussi une forte activité affective).
Alors une partie de l’influence subie, qu’elle soit toxique, chirurgicale, traumatique par accident, ou sensorielle (agression/tendresse, stimulation/négligence, etc.), émotionnelle (peur, fuite, combat, indifférence, amour, statut quo, etc.), ou mentale (choix, prise de conscience, etc.) est traduite par analogie au système qui est prédominant dans son développement.
Chaque période de la vie représente un filtre et il est intéressant de considérer qu’un traumatisme vécu à tel ou tel âge n’affectera pas le même système. Ce n’est donc pas le même niveau qui sera affecté au sein de ces fulcrums multidimensionnels qui véhiculent le souffle de vie. La perception que nous en aurons risque d’être plus fasciale, plus liquidienne, plus neurologique ou plus énergétique; ou encore des combinaisons associées.
Si le filtre de la période pré et périnatale était le plus déterminant pour toute la vie du futur adulte, il n’en reste pas moins que « les influences les plus significatives sont celles qui ont été les plus intenses. Aussi, il est bon de prôner la primauté du ressenti, du vécu sur l’obligation d’épreuves incontournable telle que la naissance, l’adolescence ou autre. »
Enfin, il est important de souligner que les influences vécues sont schématiquement douloureuses, difficiles, contraignantes ou au contraire heureuses, facilitantes, favorisantes. Or, s’il faut reconnaître le pouvoir stimulant de chacune dans le développement de l’individu et de sa santé, il faut souligner la supériorité des influences encourageantes sur les nociceptives dans la structuration profonde de l’être. Les premières ont un pouvoir structurant et stimulant bien supérieur qui, d’ailleurs, peut demander dans un premier temps plus d’énergie pour s’y adapter. Ce constat à l’inverse de nos croyances est un puissant outil pédagogique et thérapeutique .
CONCLUSION
De toutes les influences dénombrées affectant la santé – hormis la gravité de certains traumatismes postnataux–, il ressort la suprématie de la vie prénatale qui plonge ses racines dans l’état de santé des parents et la qualité du vécu de la gestation. Elle plante le « tempérament de la santé ». Cependant, si le tempérament influence, il ne détermine pas et il appartient au caractère de l’individu, par sa façon de vivre, de l’utiliser à son gré pour y semer la santé.
L’ostéopathe, par la philosophie vitaliste de sa science et l’étude des lois de la santé, est à même de voyager en harmonie avec cette lente maturation des potentiels de santé inhérents au corps, afin de participer intelligemment à la catalyse de leur expression.
02:00 Publié dans I.B.1. La santé préventive | Lien permanent | Commentaires (0)
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