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jeudi, 14 janvier 2010

Biberons / bisphénol : danger confirmé

Santé. L'Agence sanitaire en alerte.

PUBLIÉ LE 06/02/2010 08:09 - MODIFIÉ LE 07/02/2010 À 09:16 | LADEPECHE.Fr

De plus en plus de voix réclament l'interdiction des biberons au bisphénol A. Photo DDM

L'Agence française sanitaire des aliments (Afssa) a décelé « des signaux d'alerte » dans de nouvelles études sur le bisphénol A. Ce produit est pourtant utilisé pour un grand nombre de contenants alimentaires, dont des biberons.

Face à cette alerte de l'Afssa, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Vert a demandé à ce que soient retirés immédiatement les biberons contenant ce produit.

« Voici plus de deux ans que les Verts réclament l'interdiction des biberons au bisphénol A », a fait valoir dans un communiqué la tête de liste Europe écologie en Ile-de-France.

Cette demande a aussi été formulée hier par Gérard Bapt, le député PS de Haute-Garonne et par André Cicoletta, porte-parole du Réseau environnement-santé. Tous deux regrettent le manque de vigueur des pouvoirs publics sur ce dossier. « J'appelle à nouveau la ministre de la Santé Roselyne Bachelot à faire une recommandation de précaution, en priorité vis-à-vis des femmes enceintes », a commenté Gérard Bapt. Le maire de Saint-Jean (31) a déjà interdit la commercialisation des biberons contenant du bisphenol A dans sa commune.

À noter que pour les Verts, « 90 % des études collectées par le Réseau environnement santé soulignent les risques du bisphénol A ».

jeudi, 19 février 2009

Prioriser l'allaitement et savoir le compléter

Le sein est l'organe le plus incroyable et intelligent du corps!... les hommes le savent bien... mais les bébés encore plus.
En effet, chaque jours et à chaque tété, le sein évalue les besoins de l'enfant et déclenche dans le corps une réponse immédiate dans le changement de la composition du lait pour l'adapter au mieux aux besoins du nourrisson. Si il a la fièvre, le sein baisse immédiatement sa température et le refroidit. Si l'enfant à froid, le sein augmente sa température en quelques instant!!!
Comment faire concurrencer des lait de vache, des laits maternisés avec un besoin sans cesse évoluant d'un jours à l'autre!
Sans parler de la nourriture affective fondamentale, l'allaitement est conseillé jusqu'aux signes répétés de demande non verbal de sevrage par l'enfant, en général par des morsures répétées ou des désintérêts de plus en plus marqué. Cela se situe en général autour de 9 mois, mais peu durer jusqu'à 2 ans et demi ou 3 ans!

Pour les mamans qui aiment le lait:
Il faut savoir que si dans leur vie, elle ont cessé plus de 10 jours d'affilé de boire du lait de vache, elle ne sont plus capable de le digérer car l'enzyme digérant le lait est fait pour disparaître dès le sevrage. Elle reste donc de façon artificielle lorsque l'on continue à boire du lait toute sa vie. Cependant, pour la plupart, elle disparait et le lait deviens indigeste, encombrant et même empoisonnant, sans parler de son effet décalcifiant pour être cpable de le neutraliser.
Pour pallier à ce besoin, je vous recommande le lait de sésame, très riche en calcium et très soutenant (épicerie très avantageuse qui en vend au coin de St-Laurent et Duluth à Montréal).
Vous pouvez aussi vous faire un formidable lait de chanvre très nutritif en broyant des graines de chanvre avec de l'eau.

En cas de difficultés à allaiter pour différentes raisons,
je vous suggère tout d'abord l'excellent "lait de châtaigne" si utilisé dans le bassin méditerranéen pour élever des enfants vigoureux et en santé. Il est très nutritif et se fait en mélangeant simplement de la farine de châtaigne avec de l'eau. Sinon, vous pouvez mélanger 2/3 de lait de riz avec 1/3 de lait d'amande très nutritif mais un peu riche (d'où le lait de riz).

mardi, 10 février 2009

Vaccinations: tout comprendre!

Lina B Moreco
Cinéaste documentaire
SILENCE, ON VACCINE site officiel de l'ONF :   www.onf.ca/silenceonvaccine
MON COURRIEL : vaccinedoc@hotmail.com

Version anglaise du film : www.nfb.ca/shotsinthedark

dimanche, 01 février 2009

Masser les bébés, le plus grand des cadeaux pour leur autonomie!

Dans toutes les apogées des civilisations la préparation prénatale et l'art du massage des bébés prédomine comme un signe d'évolution de ces sociétés du passée.
Le massage "familial" reste encore l'apanage des cultures orientales et aborigènes qui ne peuvent se permettre la maladie!

En effet, lors du dernier trimestre de la grossesse, l'enfant subit des fortes pressions sur son corps, particulièrement sur l'axe "crâne - bassin" qui devront être la cible du massage sur les bébés. Ces fortes pressions peuvent être lourdement amplifiées, si l'utérus de la maman était déjà en tension, en contracture suite à des chutes traumatiques sur les fesses par exemple ou autres compressions du bassin induisant un utérus "en chemise de fer" que le bébé devra repousser tout au long de la grossesse en en subissant l'oppression surnaturelle. Par ailleurs, le mode de vie sédentaire des peuples occidentaux augment la compression du ventre par les longues positions assises qu'amène notre vie sédentaire, doublée du stress contractant le plexus solaire et le diaphragme, comprimant ainsi davantage la cavité abdominale.

Toutes ces raison suffisent à prendre conscience de l'importance cruciale de libérer les pressions surnaturelles que subissent les nouveaux nés occidentaux.

Pour cela, il est simple de se réapproprier le massage du nourrisson que transmettaient les mamans à leur filles devenues mères de générations en génération pour "finaliser" leur bébé en dehors de leur ventre!

Il existe des cours de massage pour bébé que je vous recommande, ainsi que des masso-thérapeutes certifiés pour cela.

Cependant, vous pouvez très simplement appliquer des manœuvres très simples, inoffensives et extrêmement bénéfique à votre enfant durant les 3 premières années de sa vie particulièrement.

1. Le Tapotement du bout des doigt ou le "geste terre": il s'agit d'ébranler et de faire vibrer toutes les surfaces osseuses du crâne en tapotant ses doigts de ssus comme si on jouait du piano, ou comme une pluie tambourinante, en évitant la fontanelle (tout en sachant que cette dernière est extrêmement résistante et que le crâne à subit des milliers de kilos de pressions à l'accouchement pour passer par 10 cm de diamètre quand son périmètre crânien est supérieur à cela). Ici l'effet agira sur les os encore cartilagineux pour y provoquer un afflux de sang et de lymphe capable de détendre et de réorganiser les zones qui ont été le plus comprimées pendant la grossesse et l'accouchement.
2. Le glissement de la peau sur les os ou "geste d'eau", comme le fait le coiffeur ou nous-même lors d'un shampoing où l'on fait glisser la peau sur notre crâne ce qui nous détend entièrement, et pour cause, car ce massage détend les membranes sous les os du crânes appelées méninges qui protègent et nourrissent le cerveau.
3. L'effleurage - balayage - peignage ou "geste d'air" consistant à glisser légèrement en effleurant toute la tête comme un coup de vent agréable qui agira plus en profondeur sur les liquides intra-crânien et le cerveau lui-même par résonance.
4. Le tirage de cheveux par petit groupe de cheveux et délicatement ou "geste feu" qui détend le cerveau lui même et ses zones de tension à distance par voie réflexe.

Ce massage très simple peut être appliqué plusieurs fois par jours au besoin sur le crâne de l'enfant, ainsi que sur son sacrum et son coccyx (os durs des fesses), avec des dérives sur tout le corps pour la joie du nouveau née.

Masser et faire du peau à peau les 3 premières années pour offrir un autonomie sensitivo-affective au futur adulte!
En Grèce, dans leur description de 14 niveaux de l'amour, le 1ier s'appelle l'amour "Pornoe", c'est à dire "l'amour de peau à peau" et il se développe durant la petite enfance de 0 à 3 ans. Durant cette période, il est conseillé de libérer toute sa tendresse sur l'enfant par des caresses, des bisous, du peau à peau, des dodo ou des siestes avec l'enfant et une grande proximité. Puis de 3 à 5 ans, tendre progressivement vers un respect de son autonomie et de son intimité pour le rendre autonome, sécure et confiant entre 5 et 7 ans.
Cette assouvissement d'un grand besoin de contact favorise de façon très significative le développement harmonieux du cerveau et du système nerveux en lui offrant plus de finesse, de performance et "d'intelligence".
D'autre part, plus on a inondé de tendresse un enfant en bas âge et plus ce dernier se sentir assouvit à l'âge adulte pour ne pas tomber dans une dépendance sensitivo-affective à la 1ière personne qui l'approchera intimement ni rester obsédé par une recherche insatiable de peau nue, que ce soit à travers l'érotisme pour la femme ou la pornographie pour l'homme - déviance d'un amour "pornoë" non ou mal vécu!
Ce trouble peut aussi affecter les enfant qui non seulement on été peu touché, mais mal touché par des violences, sévices ou autres déviations du toucher.

Ce sont des générations entières que nous pouvons affranchir en apprenant à toucher nos enfants d'une manière juste et approprier pour les libérer de leur ancêtres presque toujours affamés, blessé, frustrés ou défoulés dans leur besoin de cet amour infantile de la peau!

Quand la tendresse assouvit cet amour infantile, l'échange d'amour adulte n'est pas kidnappé et dévié par ce besoin primal et permet de se rencontrer sur un niveau élevé de l'amour où la rencontre des peau bien aimées dans l'enfance deviennent capable de se donner librement, sans contraintes, sans peur, sans avidités pour célébrer, aussi par une fête dans le toucher, un amour qui peut alors se fonder au niveau de l'âme.

Quand la sensualité et la sexualité ne violente et ne tourmente plus le couple, la paix peut s'installer et rayonner autant dans le couple, la famille que dans la société!

Et à tout moment nous pouvons nous rééduquer de ce manque de tendresse chez l'adulte: soit en se massant ainsi la tête et le sacrum, soit en massant son partenaire de cette manière, particulièrement le bassin, les fesses et l'arrière des cuisses qui envoient au plexus nerveux du sacrum un grand afflux de forces qui vont nourrir et vivifier tout le système nerveux qui trouve là ses fondations.

©François Amigues, francois.amigues@gmail.com. Toute forme d'utilisation de ce texte doit obligatoirement faire référence à son auteur et être soumise à son autorisation pour une diffusion plus large.

jeudi, 22 janvier 2009

Guérir des manques de tendresse dans la prime enfance

Plus on a inondé de tendresse un enfant en bas âge et plus ce dernier se sentir assouvit à l'âge adulte pour ne pas tomber dans une dépendance sensitivo-affective à la 1ière personne qui l'approchera intimement ni rester obsédé par une recherche insatiable de peau nue, que ce soit à travers l'érotisme pour la femme ou la pornographie pour l'homme - déviance d'un amour "pornoë" non ou mal vécu!
Ce trouble peut aussi affecter les enfant qui non seulement on été peu touché, mais mal touché par des violences, sévices ou autres déviations du toucher.

Ce sont des générations entières que nous pouvons affranchir en apprenant à toucher nos enfants d'une manière juste et approprier pour les libérer de leur ancêtres presque toujours affamés, blessé, frustrés ou défoulés dans leur besoin de cet amour infantile de la peau!

Quand la tendresse assouvit cet amour infantile, l'échange d'amour adulte n'est pas kidnappé et dévié par ce besoin primal et permet de se rencontrer sur un niveau élevé de l'amour où la rencontre des peau bien aimées dans l'enfance deviennent capable de se donner librement, sans contraintes, sans peur, sans avidités pour célébrer, aussi par une fête dans le toucher, un amour qui peut alors se fonder au niveau de l'âme.

Quand la sensualité et la sexualité ne violente et ne tourmente plus le couple, la paix peut s'installer et rayonner autant dans le couple, la famille que dans la société!

Et à tout moment nous pouvons nous rééduquer de ce manque de tendresse chez l'adulte: soit en se massant ainsi la tête et le sacrum, soit en massant son partenaire de cette manière, particulièrement le bassin, les fesses et l'arrière des cuisses qui envoient au plexus nerveux du sacrum un grand afflux de forces qui vont nourrir et vivifier tout le système nerveux qui trouve là ses fondations.

Voir: http://apn.blogspirit.com/i.a.d.6._le_nourrisson_et_l_all...

©François Amigues, francois.amigues@gmail.com. Toute forme d'utilisation de ce texte doit obligatoirement faire référence à son auteur et être soumise à son autorisation pour une diffusion plus large.

vendredi, 24 octobre 2008

Succer le pouce

Le besoin de succion du sein, du pouce ou de la suce est physiologique les 6 premiers mois de la vie.

Après, il deviens un réconfort, un consolateur pour venir à bout d'une tension.
Cette succion atteint son maximum entre 18 et 21 mois en étant associé graduellement au sommeil pour s'endormir.
Ainsi avec le temps la succion du pouce deviens un moyen de lutter contre une insécurité, l'ennui ou pour s'endormir.

L'idéal est de donner à l'enfant jusqu'à un maximum de 5 ans pour le libérer de cette succion en apprenant à décoder les succions par angoisse ou ennuie et en remplaçant la succion de ces moment là par une autre réponse consolatrice elle aussi ou stimulante. L'idée est de s'occuper de lui dès qu'il suce le pouce en dehors des périodes d'endormissement. Tout l'art est de distinguer si il a sommeil ou si c'est angoisse ou ennuie. Il s'agit de ne lutter que contre les 2 derniers cas et alors, la succion d'endormissement disparaitra naturellement si elle n'est pas renforcée par les 2 autres réflexes de succion.
L'ennuie peut être traité par un divertissement inter-actif lui obligeant à sortir son pouce et l'angoisse par un massage ou la lecture d'une histoire, toujours en l'incitant à sortir son pouce de la bouche. Pour le sommeil, ce n'est pas grave qu'il suce son pouce durant cette période.
Ainsi, sentant qu'il n'est pas brimé, mais incité à contrôler sa succion, il va la diminuer progressivement dans les 2 ans à venir naturellement pour ne pas déformer sa bouche entre 5 et 6 ans où va se mettre en place la 1ière dent définitive qui fondera la forme du palais.

samedi, 26 avril 2008

La période des coliques, adieu l'impuissance!

Le 4ieme trimestre de la grossesse: la vie du nourrisson!

Article sur les colique et leurs solutions pratiques issue de Carrefour Famille (http://www.carrefourfamilles.com/index.php?action=rechercher&option=recherche&affichage=true&AffUnArtc=true&noArticle=6902):

Vous êtes assis dans une salle de spectacle et l’humoriste arrive en scène. « Vous voulez avoir du fun? » qu’il demande. Toute la salle répond « Oui! ». « Voulez-vous rire? » . Vous répondez tous encore « Oui! ». « Bien, sortez d’ici, c’est pas la bonne place». Classique. Et pourtant, ce n’est pas drôle.

Reprenons vous et moi l’exercice, ça va être meilleur, je vous le promets. « Voulez-vous avoir le bébé le plus heureux du monde? » Oui! « Voulez-vous arrêter de vous sentir impuissant devant ses pleurs incessants? » Oui! Alors gardez bien ce texte entre vos mains et poursuivez la lecture.

En Amérique du Nord, tout le monde connait les coliques et se trouve chanceux si son bébé n’en souffre pas. Mais saviez-vous que les coliques n’existent pas chez plusieurs cultures autour du globe? Notre culture si évoluée sur de nombreux plans est plutôt arriéré en ce qui concerne les besoins des bébés.

En tant que parent, votre principale tâche consiste à aimer votre bébé de toutes vos forces. Une fois que vous aurez manifesté votre affection, deux autres devoirs importants vous attendent : nourrir votre bébé et le consoler quand il pleure. Heureusement, nourrir un bébé est généralement assez simple. La plupart des nourrissons semblent naître dotés d’un doctorat en succion! Par contre, consoler un bébé qui pleure peut s’avérer une mission redoutable.

QU’EST-CE QUE LES COLIQUES?
Selon les estimations, un bébé sur cinq manifeste à répétition un caractère difficile sans raison apparente. Ainsi, chaque année, 100 0001 magnifiques bébés canadiens crient à en avoir le visage tout rouge et les yeux tout ridés.

En 1982, le Dr T. Berry Brazelton a demandé à quatre-vingt-deux femmes de noter le nombre d’heures que leur nourrisson normal et en bonne santé passait à pleurer chaque jour, durant les trois premiers mois de sa vie. Dr Brazelton a découvert qu’à deux semaines, 25% des bébés pleuraient pendant plus de deux heures par jour.
Vers six semaines, 25% pleuraient pendant plus de trois heures quotidiennement.
De façon rassurante, il s’est aperçu que vers trois mois, la plupart des bébés avaient terminé leur période difficile et peu d’entre eux pleuraient plus d’une heure par jour. C’est la raison pour laquelle depuis ce temps certains médecins appellent cette période les « coliques de trois mois ».

On parle aussi de la « Règle de trois » c’est-à-dire qu’on considère qu’un bébé a des coliques s’il pleure au moins trois heures par jour, trois jours par semaines et trois nsemaines d’affilée. Mais plusieurs parents ne sont pas d’accord avec cette règle, et pour eux la vraie définition est la suivante : un bébé a des coliques s’il pleure tellement que sa pauvre maman a besoin de trois bonnes d’enfants, de trois vodkas et de trois paires.

POURQUOI LE BÉBÉ A-T-IL DES COLIQUES ?
D’abord, les bébés naissent trois mois trop tôt. Contrairement aux bébés chevaux dont la survie dépend d’un corps solide et fort, la survie du bébé humain repose sur un gros cerveau intelligent. Le bébé humain naît à 9mois car attendre plus serait une mission impossible à l’accouchement pour laisser passer une tête qui a continué de grossir. Au moment de la naissance et durant les trois mois suivants, les bébés ne voudront pratiquement rien de plus que d’être transportés et cajolés et de retrouver les sensations de l’utérus. La plupart des bébés ont besoin d’un supplément de trois mois afin de «s’éveiller» et de devenir des partenaires actifs dans la relation qu’ils entretiennent avec vous. C’est ce qu’on appelle le quatrième trimestre.

Donc, sur bien des plans, votre bébé est davantage un foetus qu’un nouveau-né. Il lui faudrait la possibilité de retourner dans l’utérus dès qu’il est dérouté. Mais puisque nous ne sommes pas des kangourous, vous pouvezau moins offrir à votre bébé les sensations confortables dont il profitait vingt-quatre heures par jour dans l’utérus. Dans votre utérus, votre bébé était enveloppé par les chaudes parois de l’utérus, recroquevillé dans la position foetale, et presque toute la journée, il se faisait bercer doucement. Il entendait continuellement le son « shhhhhh », juste un peu plus fort que l’aspirateur. Depuis des milliers d’années, les parents savent qu’ils peuvent réconforter leur nouveau-né en reproduisant les conditions de l’utérus. Reprenons chacun
de ces éléments.

L’EMMAILLOTEMENT : LES CHAUDES PAROIS DE L’UTÉRUS
Un emmaillotement qui épouse parfaitement son corps est la première étape essentielle pour calmer votre bébé et le maintenir dans un état paisible. Son désir d’être constamment touché est satisfait et il retrouve la sensation de votre utérus qui épousait parfaitement son corps. L’emmaillotement met fin aux acrobaties incontrôlées des membres inférieurs et supérieurs de votre petit, pouvant mener à une crise de larmes.

Quelques trucs : utilisez une grande, grande couverture carrée, l’ajustement doit être serré, les bras de votre bébé doivent être dépliés, pas de couverture qui touche la joue.

Demandez à une grand-maman de vous montrer comment faire.

SUR LE CÔTÉ OU SUR LE VENTRE : LA POSITION FOETALE
La position ventrale ou latérale interrompt une stimulation tout aussi contrariante qu’imperceptible : l’impression terrifiante de tomber. Cette impression est en fait un réflexe, le réflexe de Moro. Il peut aussi se déclencher chez un adulte quand, par exemple, celui-ci s’endort dans un fauteuil et que sa tête retombe soudainement en arrière. Il s’en suivra le réflexe de Moro, un réflexe de sursaut.

En interrompant le réflexe de Moro par la position ventrale ou latérale, votre bébé se sentira mieux. Par contre, lorsqu’ilest temps de mettre au lit votre poupon, la position dorsale est préférable car c’est la plus sécuritaire pour tous les bébés.

Dans certaines régions du monde, les mères attentionnées ne laissent jamais leur bébé dans une position où il est complètement étiré. Dans leur culture, c’est la position associée aux morts. Les nouveau-nés sont plutôt pelotonnés de manière bien compacte en position assise et suspendus au plafond; ils dorment comme de petits Bouddhas flottants.

Ailleurs, d’autres cultures n’aiment pas que leur bébé quitte leur bras même un seul instant. Leurs petits sont heureux blottis toute la journée dans les bras de leurs parents, en position debout ou repliée, même quand ils dorment.Nous aurions avantage à regarder comment les mères et les pères s’en tirent ailleurs. Nous pourrions alors nous inspirer de cultures qui ont su garder les connaissances ancestrales pour prendre soin des bébés.

LE MOUVEMENT : SE FAIRE BERCER DOUCEMENT DANS L’UTÉRUS
La plupart des bébés aiment bien la position dorsale quand ils sont de bonne humeur. Toutefois, quand votre bébé pleure, dans cette position, il pourrait avoir l’impression d’être en chute libre et en conséquence, le réflexe de Moro pourrait être déclenché, se manifestant d’abord par l’agitation et les pleurs.

Les nouveau-nés sont comme des marins qui arrivent au port après neuf mois passés en mer. Le calme soudain peut les déstabiliser. Ainsi, les parents recourent souvent à un mouvement rythmé et répétitif (bercement) pour calmer leur bébé. Pour faire cesser les cris du bébé, le bercement doit d’abord être vigoureux pour se transformer ensuite en un mouvement plus doux qui l’aidera à rester calme.

LE SON « SHHHHHH »
Croyez-le ou non, un chuintement fort et persistant constitue une véritable mélodie à l’oreille de votre bébé. Le son shhhhhh le réconforte puisque c’est le bruit que fait votre sang circulant dans vos artères. Le niveau sonore atteignait entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix décibels dans votre utérus, soit davantage qu’un aspirateur en marche! Votre bébé a entendu ce ronronnement assez puissant à tout instant pendant les neuf mois qu’il a passé dans votre ventre. C’est la raison pour laquelle de nombreux ouvrages recommandent de faire fonctionner des appareils électriques qui émettent un ronron pour apaiser les nouveau-nés qui pleurent.

Les parents ont su trouver le bruit blanc correspondant à leur enfant: sèche-cheveux, ventilateur de chambre, radio réglée entre deux stations de diffusion pour obtenir un bruit atmosphérique, système hydraulique d’un aquarium, aspirateur, de l’eau qui s’écoule, sécheuse enmarche avec des espadrilles à l’intérieur, lave-vaisselle.
Soyez inventifs!

De nombreux bébés dorment mieux et plus longtemps quand un bruit blanc est diffusé toute la nuit. Douze heures par jour de bruits blancs représentent pour le nouveau-né une réduction de cinquante pour cent du temps par rapport au milieu utérin. Vous n’avez pas à craindre que votre bébé ne devienne dépendant du bruit puisque il l’est déjà! Pourquoi? Parce que dans votre utérus, pendant neuf mois, il a entendu un chuintement continuel intense.

LA SUCCION : LA CRÈME SUR LE GÂTEAU
Quand les quatre premières étapes commencent à produire leur effet votre bébé est prêt pour le traitement ultime : la succion. La succion augmente l’efficacité des quatre étapes précédentes. Le bébé, qui a commencé à se calmer, atteint alors un stade de profonde tranquillité. La succion agit au niveau du système nerveux de votre bébé. Elle déclenche un réflexe calmant et relâche des agents chimiques dans son cerveau, l’amenant en quelques minutes à un profond degré de relaxation très agréable.

Le sein de la mère constitue le meilleur objet de succion au monde. Vous ne retrouverez rien en pharmacie qui y ressemble de près ou de loin.Ne comptez surtout pas le nombre de fois que vous offrez le sein à votre bébé. Si çamarche et qu’il s’apaise, c’est ce qui compte.Votre bébé évoluera et la situation ne restera pas si intense tout le temps.

LA CONCLUSION
En résumé, les deux premières étapes – l’emmaillotement et la position latérale ou ventrale – mettent en marche le processus calmant en limitant les mouvements du bébé, en interrompant le réflexe de Moro et en attirant son attention sur ce que vous faites au moment où vous commencez à activer le réflexe calmant.

Le troisième et le quatrième moyen – le son shhhhh et le bercement – mettent fin à la crise de larmes en provoquant vivement le réflexe calmant et en apaisant le système nerveux du bébé. Le cinquième moyen – la succion – maintient l’effet de ce réflexe et amène le bébé à un degré profond de relaxation.

Ces cinq moyens sont fantastiques. Et plus vous les utiliserez, plus vous deviendrez habile.Votre bébé aussi s’améliorera avec la pratique. Vous formerez bientôt une équipe unie et efficace. Adieu l’impuissance, bonjour la compétence!

LES DIX MEILLEURES FAÇONS D’IMITER L’UTÉRUS
Tenir le bébé dans vos bras;
Danser avec le bébé;
Bercer le bébé;
Emmailloter le bébé;
Émettre des bruits ou chanter;
Faire une balade en voiture;
Faire une promenade dehors;
Allaiter le bébé;
Utiliser une suce;
Faire sautiller le bébé.

Je vous souhaite l’allaitement que vous désirez

ODILE LAPOINTE,
Consultante en lactation diplômée
allaiterbb@yahoo.ca

RÉFÉRENCES
« Le plus heureux des bébés » par
Dr Harvey Karp Éditions AdA, 2003

2008-03-26