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jeudi, 01 octobre 2009

Poésies à écouter (en audio)



La vive Flamme d'Amour

samedi, 16 février 2008

Mère Thérésa

Saint Theresa's Prayer


May today there be peace within.

May you trust God that you are exactly where you are meant to be.

May you not forget the infinite possibilities that are born of faith.

May you use those gifts that you have received, and pass on the love that has been given to you.

May you be content knowing you are a child of God.

Let this presence settle into your bones, and allow your soul the freedom to sing, dance, praise and love.

It is there for each and every one of us.

lundi, 04 février 2008

La vive flamme d'amour

Un poème d'une grande puissance composé par un des plus grands mystiques parmi les Saints espagnols invoquant l'union avec le sublime:

1

O vive flamme d’amour,
Comme vous me blessez avec tendresse
Dans le centre le plus profond de mon âme!
Puisque vous ne me causez plus de chagrin,
Achevez votre oeuvre, si vous le voulez bien,
Déchirez la toile qui s’oppose à notre douce rencontre.

2

O brûlure suave,
O plaie délicieuse,
Qui a la saveur de la vie éternelle
Qui paye toute dette!
Qui donne la mort et change la mort en vie

3

O lampe de feu
Dans les splendeurs desquelles
Les profondes cavernes du sens,
Qui était obscur et aveugle,
Donne avec une perfection extraordinaire
Chaleur et lumière, tout à la fois, à leur Bien-Aimé.

4

Avec quelle douceur et quel amour
Vous vous réveillez dans mon sein,
Où vous demeurez seul en secret
Et avec votre aspiration savoureuse
Pleine de bien et de gloire
Quelle délicatesse vous mettez à m’embrasser d’amour!



Saint Jean De La Croix

samedi, 02 février 2008

Si... de Rudyard Kipling

Tu seras un homme, mon fils

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling
Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ;
Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon, ni parler trop sagement ;

Si tu rêves, – sans faire des rêves ton pilastre ;
Si tu penses, – sans faire de penser toute leçon ;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon ;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordue par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but, brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer a pile ou face, – en un seul coup –
Et perdre – et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ;
Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret
À servir à tes fins malgré leur abandon
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : « Tiens bon ! »

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, – bien mieux – tu seras un Homme, mon fils.

Chanté par Bernard Lavilliers:

samedi, 06 octobre 2007

La beauté de la poésie par Jodorowsky

Un peu plus d'amour que d'ordinaire!





Félix Leclerc -L'hymne au printemps par un guitariste


Armand Amar nous parle de liberte en musique:

vendredi, 17 mars 2006

Nelson Mandela

« Notre plus grande crainte n'est pas que nous sommes inadéquats.
Notre plus grande crainte est que nous soyons puissants outre mesure.
Notre lumière, et non notre obscurité, nous effraie le plus.
Nous nous demandons Qui suis-je pour être intelligent, beau, talentueux, merveilleux?
À vrai dire, qui sommes-nous pour ne pas l'être?
Vous êtes enfant de Dieu. Se minimiser ne sert à personne.
Il n'y a rien d'inspiré de s'amoindrir afin que les autres ne se sentent insécures autour de vous.
Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu à l'intérieur de nous,
Et cette gloire se trouve en chacun de nous.
Lorsque nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons inconsciemment aux autres
la permission de faire pareil.
Lorsque nous nous libérons de notre propre crainte, notre présence libère d'autres personnes automatiquement. »

Nelson Mandela, 1994, Inaugural Traduction : Sylvie Roy

(F.A.)

jeudi, 17 mars 2005

Victor Hugo

Tout est azur, aurore, aube sans crépuscule,
et fournaise d'extase où l’âme parfum, brûle.
Le noir c'est non et non c'est rien.

Tout est certain, tout est blancheur, vertu, soleil levant,
matin placide et clair, rayon serein, frisson de flamme.

Un ange qui dirait "la nuit" dirait "je blâme".
Tout rayonnement vient du centre et du milieu.

Comme il n'est qu'une aurore, il n'est qu'un soleil: Dieu.
Qui, pour les yeux de chair couverts de sombres voiles
pleut le jour en rayons et la nuit en étoiles.
L’âme est l'œil, Il est l'astre
elle ne voit que Lui !
Tout est clarté !
Le ver rampant , l'ange ébloui, tout !
Les immensités ou se perdent les sondes, tout !
Ces vagues de Dieu que vous nommez les mondes,
l'apparent, le réel, le lever, le déclin,
hommes, enfants, cieux et mers, espaces,
tout est plein d'un resplendissement d'éternité tranquille !

Rien n’existe que Lui !
Le flamboiement profond et les âmes, les grains de lumière,
les mythes, les mois mystérieux -atomes sans limites-
qui vont vers le grand Moi, leur centre et leur aimant !
Point touchant au zénith par le rayonnement
ainsi qu'un vêtement subissant la matière,
traversant tour à tour dans l'étendue entière
la formule de chair propre à chaque milieu :
ici la sève, ici le sang, ici le feu.

Bloc, arbre, griffe, dent, front pensant, auréole
retournant au cercueil, comme à des alvéoles,
mourant pour s’épurer, tombant pour s’élever sans fin,
ne se perdant que pour se retrouver.

Chaîne d’Êtres qu'en haut, l'échelle d'or réclame
vers l’Éternel foyer, volant de flamme en flamme.

Juste éclos du pervers, bon sorti du méchant,
montant, montant, montant sans cesse
et Le cherchant, et L'approchant toujours
mais sans jamais l'atteindre,

Lui, L’Être qu'on ne peut toucher, ternir, éteindre,
Le Voyant, Le Vivant,
sans mort, sans nuit, sans mal,
l'idée énorme au fond de L’immense idéal.

La matière n'est pas et l’âme seule existe !

Astres, mondes, soleils, étoiles, apparences, masques d'ombre ou de feu,
face des visions, globe, humanité, terre, création,
univers ou jamais on ne voit rien qui dorme,
point d'intersection du nombre et de la forme,
choc de l’éclair: puissance! et du rayon: beauté !,
rencontre de la vie avec l'éternité,

Ô fumées écoutez,
et vous écoutez, âmes qui seules resterez étant souffle et flamme,

esprits purs qui mourrez et naissez tour à tour,

Dieu n'a qu'un front Lumière
et n'a qu'un Nom Amour !



Victor HUGO

jeudi, 17 février 2005

Poésie amérindienne

Peu m’importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c’est l’objet de ce désir qui brûle en toi à t’en faire mal. Ce que je veux savoir, c’est si tu oses, ne serait-ce que rêver, de réaliser le désir profond de ton cœur.

Peu m’importe l’âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de paraître ridicule pour l’amour, pour tes rêves, pour l’aventure d’être en vie.

Peu m’importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t’es ouvert aux trahisons de la vie ou bien si tu t’es ratatiné, refermé, de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l’éviter ou de la travestir.

Je veux savoir si tu peux être UN avec la joie, la mienne ou la tienne, si tu peux danser sauvagement, laisser l’extase te remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils sans nous rappeler, à chaque seconde, que l’être humain a des limites dont on doit tenir compte.

Peu m’importe que l’histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu’un pour rester fidèle à toi-même, si tu peux supporter d’être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme, si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.

Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n’est pas très joli autour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.

Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien comme le mien, et te tenir néanmoins au bord d’un lac et crier ouiiii à la pleine lune argentée.

Peu m’importe où tu habites, combien d’argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu’il faut pour les enfants.

Peu m’importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t’en aller ou à reculer.

Peu m’importe ce que tu as étudié, où et avec qui. Je veux savoir ce qui te soutient à l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui.

Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si, dans les moments vides, tu peux aimer vraiment ta propre compagnie…


par Oriah Mountain,
Ancien Indien