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mercredi, 02 mai 2012

Amour et éducation sexuelle

Michael Ange et Léonard de Vinci avaient observé leur sexualité pour y découvrir la 1iere loi de la sublimation: si ils retenaient et contrôlaient leur désirs sexuel, il décuplaient leur pouvoir créateur. À partir de ce grand constat indépendant de toute morale religieuse, ils se sont mis à chercher les femmes les plus inspirantes, non pour leur faire l'amour, mais pour être inspiré à transformer leur passion naturelle instinctive en sentiments de noblesse honorant ces femmes et en pensées sublimes révélant la beauté caché des apparences qu'ils se sont mis à peindre, sculpter et décrire dans un feu d'exaltation relaté de manière très similaires dans leur biographies et dans les témoignages de leurs contemporains.

Retenir et contrôler sa sexualité, mais qu'est-ce que cela veut dire??? Est-ce l'invitation à une vie plate, triste et ennuyeuse prônée par quelques frustrés en colère?
Non, il s'agit de grands génies qui nous en parlent, d'être réputés pour leur vie intense, belle et sensée!
Au delà encore, les plus grands philosophes de toutes les époques en ont toujours parlé, bien avant que les religieux fanatiques s'en emparent brutalement et sans compréhension pour condamner au lieu d'évaluer et de travailler la richesse de leur sexualité!
Oui la force sexuelle est l'instinct le plus précieux, le plus riche et le plus disponible pour servir notre bonheur et nous aider à évoluer vers l'expression de tout nos potentiel. Il est le carburant capable de nous faire rencontrer les mystères de l'univers pour nous en dévoiler les multiples beautés.

Comment?
En rencontrant calmement cette puissance avec douceur et humilité, en lui faisant un accueil, un nid douillet par une attitude du plus grand respect et considération, et enfin en apprenant à chérir cette force, cette puissance comme un trésor inépuisable de motivation, enthousiasme qui peut tout réaliser pour nous, accomplir nos plus grands rêves si on apprend à l'aimer asser pour ne plus la gaspiller, mais apprendre à l'orienter vers des possibilités sous estimées de joies, de bonheurs et d'extases.

Par où commencer?
D'abord, il faut la rencontrer cette fameuse force sexuelle!
Elle est comme l'animal le plus habile et le plus puissant de notre monde et c'est sa méconnaissance qui nous fait avoir peur de lui au point de le laisser nous dominer et s'imposer incessamment à nous.
Quel est notre rapport avec les animaux? N'avons nous pas découvert qu'ils peuvent être nos amis et nos plus grands aides des que nous les approchons avec ouverture, respect et attention?
La sexualité est l'instinct le plus puissant de vie qui abolit le temps en offrant une continuité aux générations. Elle est donc porteuse de cette promesse d'éterniser l'expérience de la vie.

lundi, 01 août 2011

La phrase de l'année 2011!

La phrase de l'année, dite par le prix Nobel de médecine  (Loncólogo  Bresilien Drauzio Varella). 
"Dans le monde actuel nous investissons cinq fois plus d’argent, en médicaments pour la virilité masculine et le  silicone pour les seins des femmes, que pour la guérison de la maladie dAlzheimer. 
Dans quelques années, nous aurons des femmes avec des gros seins, des vieux à la verge dure, mais aucun d’entre eux se rappellera à quoi ça sert."

jeudi, 10 mars 2011

8 mythes sur l'Amour avec un grand A!

Par Isabelle Roy, MSN Style de vie, 8 février 2011
8 mythes sur le grand amour
Déçu de votre relation actuelle, vous accumulez les échecs amoureux ou pensez ne pas avoir besoin de vivre en couple? Voici 8 mythes sur l'amour avec un grand A.

1. L'âme sœur m'attend toujours

Qui ne rêve pas de rencontrer son alter ego? L'histoire de Cendrillon, les films à l'eau de rose et l'imaginaire collectif alimentent ce mythe. Or dans la réalité, l'amour n'est pas à l'image de soi. «Les hommes et les femmes n'ont pas tout à fait le même cerveau, les hommes produisent de la testostérone en quantité et les femmes de la progestérone, indique Yvon Dallaire, psychologue, sexologue et auteur d'ouvrages sur les relations amoureuses. Ils ne reçoivent également pas la même éducation et chaque personne possède un tempérament différent.» «Aucun amour n'est possible sans le respect de l'autre dans son identité, renchérit-il. Toute tentative d'améliorer son partenaire est l'expression d'un espoir illusoire que l'autre finira un jour par ressembler à l'être idéal fantasmé.» Mieux vaut donc trouver un partenaire qu'on admire ayant des valeurs et objectifs de vie similaires aux nôtres ainsi que des défauts avec lesquels on peut vivre!

En général, la quête d'un seul grand amour inconditionnel et éternel est illusoire. «De nos jours, nous rencontrons des partenaires avec lesquels on peut partager des parcours de vie courts et longs, indique Cynthia Pouliot, sexologue clinicienne et psychothérapeute. Puisque chaque individu évolue différemment au cours d'une existence, il peut néanmoins arriver que les chemins se séparent. Si tel est le cas, il est recommandé d'effectuer un bilan à propos de la dernière relation vécue, ajoute-t-elle. Cet exercice permettra de mieux cerner ses besoins actuels. Il est aussi important de savoir qu'un jour une nouvelle relation se présentera à nous et qu'elle sera différente de celle vécue avec son ou ses anciens compagnons amoureux. »

3. Aimer c'est comme une drogue

Il y a une différence entre la passion et l'amour véritable qui se développe au fil du temps. En fait, ce sont les phéromones qui donnent l'impression d'être drogué(e) par l'autre. «C'est plus précisément la phényléthylamine, une amphétamine naturelle produite par notre cerveau qui est responsable de sensations euphoriques, explique Yvon Dallaire. La personne, objet de la réaction passionnelle, dégage une odeur qui agit sur une partie du cortex cérébrale primitif. Nous croyons être amoureux alors que nous ne sommes que le jouet de nos hormones!» L'amour véritable requiert intention et attention. Pour qu'il prenne forme et perdure, on doit le nourrir et le laisser grandir.

4. Le sexe est la base de l'amour

Dans notre société, amour rythme souvent avec sexualité. Sur son blogue Les femmes vintage (Les Éditions de l'Homme), la sexologue Jocelyne Robert écrit : «Un couple dont la complicité et le lien érotiques sont solides bénéficie certes d'un atout non négligeable dans leur dynamique relationnelle, leur projet de vie et leur intention de se fabriquer une histoire qui traverse le temps. Mais attention, on peut vivre des trips sexuels époustouflants qui ne mènent jamais au projet amoureux, au projet de couple ! Inversement, il y a des couples qui durent, et s'épanouissent, malgré une chimie érotique déficiente ou faiblarde.» Rappelons-le, dans toute relation, c'est l'attrait de la nouveauté qui déclenche le désir sexuel. Mais ce sentiment ne représente pas l'amour durable. «Celui-ci est plutôt le résultat d'une réflexion basée sur la connaissance de l'autre et de projets compatibles en commun», souligne Yvon Dallaire. «Il y a différents types de relations amoureuses, en fonction de nos besoins, indique pour sa part Cynthia Pouliot. Et on fait le choix de vivre en duo ou pas, d'avoir un aimant ou une maîtresse strictement.»

5. Je n'ai pas besoin d'aimer une autre personne

Dans notre société, nous sommes souvent fiers de démontrer notre indépendance. Mais la sexologue clinicienne remarque que certaines personnes consultent pour régler une difficulté d'engagement envers les autres. «Il est faux de croire que les individus n'ont pas besoin des autres pour s'épanouir», souligne-t-elle. En effet, les résultats d'études indiquent que, pour rester en santé, nous en avons besoin. «L'amour constitue une source de résilience émotionnelle et physique, explique-t-elle. Notre corps est conçu pour se pelotonner contre celui d'un autre. C'est un besoin physiologique.»

6. Tomber en amour va me permettre d'être heureux

À l'inverse, rechercher l'âme sœur à tout prix afin d'être heureux est un autre leurre. «Une personne célibataire peut s'avérer épanouie, dit Yvon Dallaire. Si elle forme un couple avec un partenaire heureux, ils ont des chances de continuer à l'être. Et inversement.» Cynthia Pouliot mentionne pour sa part que l'autre n'est pas mis sur notre route pour combler nos besoins. «Nous sommes les seuls responsables de notre bonheur, dit-elle. C'est un travail qui nécessite un retour et un travail sur soi.» Pour aspirer au véritable amour, il faut que chacun des membres du couple s'aime soi-même. C'est la condition sine qua non!

7. La jalousie est une preuve d'amour

Si votre chéri(e) ou vous-même vérifiez toujours vos moindres faits et gestes, vous accusez à torts et à travers et ne vous laissez jamais la possibilité de rencontrer d'autres personnes, il y a peut-être un problème de jalousie à l'horizon. «Une relation de couple épanouie se base sur la confiance et la liberté mutuelle, explique Cynthia Pouliot. La jalousie peut s'être incrustée dans l'enfance d'un individu comme un programme qu'il joue et rejoue dans des situations où il se sent menacé. Dans un tel cas, il doit travailler sur lui-même avant d'accuser l'autre.»

8. Se chicaner c'est se séparer

Dites-vous qu'un long fleuve tranquille, c'est menaçant! Il est également normal que la personne aimée soit celle nous énervant le plus. Puisque nous partageons notre intimité avec elle, nous connaissons tous ses défauts. Au contraire, les partenaires qui ne se disputent jamais risquent de s'éloigner l'un de l'autre. On ne se chicane généralement pas avec une personne qui nous laisse indifférent(e). De plus, il peut arriver que l'un des deux compagnons refoule son mécontentement. Or un jour, il risque de l'exprimer maladroitement et même demander le divorce, ce qui n'est guère mieux! «Le succès d'une relation qui perdure dépend beaucoup de la capacité de l'homme et de la femme à ouvrir la communication, mais surtout d'en arriver à un consensus lors de différends», conclut Yvon Dallaire.

Pour en savoir plus :Qui sont ces couples heureux ?, Qui sont ces femmes heureuses ?, Qui sont ces hommes heureux ? Yvon Dallaire, Option Santé.

jeudi, 01 octobre 2009

Amour quand tu nous tiens!???

Everest 02 North Face Tibet.jpgLe mythe de Narcisse a trop longtemps été mal interprété comme un amour égoïste alors qu'il représente la nature même de l'amour et son essence première.

En effet toute forme d'amour se base sur la reconnaissance d'une partie de soi-même dans l'autre, que ce soit son amoureux, ses enfants, sa famille, ses amis, ou encore sa culture, son travail, ses habitudes, ses convictions, jusqu'aux idéaux rencontrés!

Perpétuellement en quête du grand amour, chaque rencontre est l'occasion de plonger son regard dans le regard de l'autre pour y voir se refléter une bribe de "cette partie de nous-même qui nous échappe". L'autre nous permet progressivement de l'identifier, de la reconnaître et de l'aimer... cette identité "plus belle" de nous-même qui nous échappe... cette "âme-soeur".

Dès lors plusieurs façon d'aimer naissent en chacun. Certains choisissent de s'intérioriser pour trouver en eux-même cette identité profonde qui dépasse largement les limites de leur corps et de leur personnalité, de leur culture, leur mental... pour tendre vers une perception de leur âme, vaste, immense imprégnant la création dans laquelle il vont alors facilement se reconnaître et s'aimer. Cette voie permet un amour profond et naturel du vivant, de l'autre, de la nature! On se sent en tout et chaque existence nous rappelle une partie de notre "grand moi".

ImageNokia2.jpgD'autres préfèrent fouiller le monde et les autres à la découverte de miroirs bien polis capables de leur refléter une dimenssion toujours plus vaste et plus profonde que celle limité de leur apparence. Plus cette capacité à susciter ces miroirs chez l'autre et inviter son regard vers notre âme, et plus l'intensité croit à chaque rencontre vers une connaissance plus profonde de soi-même allié à un amour du monde.

Entre ces deux tendances oscillent des aller-retour de l'une à l'autre remplis d'arrêt, de confusions, de mélanges, d'hésitations, de "tromperies", de changements, d'insatisfactions toujours en quête de découvrir une écoute, un regard, une perception plus profonde en soi ou en l'autre de sa dimension transcendante, intense, incandescente, ardente, sublime qui anime les racines de notre vie et qui en est sa finalité; tout cela aux travers des expériences les plus douloureuses comme les plus heureuses.

Et puis la lumière se fait sur notre dimension d'âme, c'est la réconciliation et tout tend à nous refléter notre dimension sublime, immense, cosmique qui infuse toute forme de vie. La séparation et la perte de notre essence prend fin. L'unité se réalise alors inlassablement chaque jour un peu plus, apportant un nouveau reflet de la vie qui nous anime à travers chaque rencontre intérieure et extérieure. Chaque moment parle de notre "Soi" et le miroite dès que l'on y porte attention, dès que l'on comprend que tout nous reflète sous des angles différents. Alors on ne se cherche plus au loin, dans l'inaccessible, le frustrant, l'écrasant ou l'interdit, mais on se trouve chaque moment un peu plus au creux de notre vie toute proche. Notre propre lumière jaillit en nous et dans chaque aspect du monde où elle se reflète et s'infuse.

Alors on commence à accepter de vivre cette double réalité d'apparence personnelle si limité, imparfaite, restreinte et cette immensité d'âme infini, à découvrir inlassablement un peu plus chaque jour! L'entente se crée entre ces deux mondes qui échangent leur vie et jouissent de leur partage entre le limité et l'infini.

De cette tendresse sans cesse renouvelée, de ces caresses entre l'esprit et le corps, entre l'âme et l'égo naissent les sentiments de pouvoir co-créer notre vie, l'arranger, la transformer, d'en ré-écrire le scénario futur, de la sculpter, la peindre, la rendre poétique au grès de ces échanges passionnés entre les deux mondes de notre quotidiens.

Finalement cet élan créateur finit par envahir chaque mini sphère de notre vie, les moindres détails pour imprégner notre destin, notre vécu tel qu'il est, dans l'instant pour l'animer d'une joie et d'une intensité sans précédent.


jeudi, 03 septembre 2009

Se masser la tête, un must!

À tout moment nous pouvons nous rééduquer du manque de tendresse durant notre enfance par un massage de la tête entre partenaire: soit en se massant soi-même la tête et le sacrum, soit en massant son partenaire de la manière suivante, particulièrement le bassin, les fesses et l'arrière des cuisses qui envoient au plexus nerveux du sacrum un grand afflux de forces qui vont nourrir et vivifier tout le système nerveux qui trouve là ses fondations.

Vous pouvez très simplement appliquer des manœuvres très simples, inoffensives et extrêmement bénéfique à votre conjoint ou à vous-même:

1. Le Tapotement du bout des doigt ou le "geste terre": il s'agit d'ébranler et de faire vibrer toutes les surfaces osseuses du crâne en tapotant ses doigts de ssus comme si on jouait du piano, ou comme une pluie tambourinante. Ici l'effet agira sur les os encore pour y provoquer un afflux de sang et de lymphe capable de détendre et de réorganiser les zones qui ont été le plus comprimées pendant la grossesse, l'accouchement et les choc à la tête durant notre vie.
2. Le glissement de la peau sur les os ou "geste d'eau", comme le fait le coiffeur ou nous-même lors d'un shampoing où l'on fait glisser la peau sur notre crâne ce qui nous détend entièrement, et pour cause, car ce massage détend les membranes sous les os du crânes appelées méninges qui protègent et nourrissent le cerveau. C'est la partie la plus importante qui doit être la plus profonde et longue. On s'apesantira particulièrement sur les zonnes où la peau est plus "collées" au crâne, qui est plus sensible avec "un mal qui fait du bien" jusqu'à dégagement. Cette manoeuvre est incroyablement libératrice de tensions locale et à distance dans tous le corsp.
3. L'effleurage - balayage - peignage ou "geste d'air" consistant à glisser légèrement en effleurant toute la tête comme un coup de vent agréable qui agira plus en profondeur sur les liquides intra-crânien et le cerveau lui-même par résonance.
4. Le tirage de cheveux par petit groupe de cheveux et délicatement ou "geste feu" qui détend le cerveau lui même et ses zones de tension à distance par voie réflexe.

Quand la sensualité et la sexualité ne violente ni ne tourmente plus le couple, la paix peut s'installer et rayonner autant dans le couple, la famille que dans la société!

©François Amigues, francois.amigues@gmail.com. Toute forme d'utilisation de ce texte doit obligatoirement faire référence à son auteur et être soumise à son autorisation pour une diffusion plus large.

jeudi, 29 janvier 2009

L'amour à la rescousse de la vie!

L'état amoureux donne, on le sait, son piment et son oxygène à la vie, et pourtant ce savoir expérimental est un trésor qui reste trop souvent caché en nous au lieu d'être utilisé pour enrichir notre vie. Seule la richesse produit de la richesse et notre plus grande réside dans notre vie amoureuse... pourquoi ne pas mettre en marche cette force forte de toute les forces comme le disait le grand Théurge grec Hermès Trismégistre!

Pour cela, et comme il plairait à Eckart Tolle ainsi qu'à la plupart des penseurs, philosophes et grands modèles inspirant l'humanité, il est toujours possible de voir ce processus amoureux en 3 étapes, car, comme tout ce qui nous paraît compliqué, le réflexe de le fractionner en 2 ou en 3 permet de voir tout défi en unités simples à traiter pour avancer pas à pas vers la réussite!!

. Bon, ce 1ier pas est dans l'écoute de la petite voix, de la vision de cette petite lumière, cette sensation du petit frémissement, absolument intense, pur, beau et étincelant qui vit enfouie sous des manteaux d'apparences au cœur de toute la création! Notre mère Nature avec son soleil, ses étoiles, ses arbres, son vent, sa neige, ses roches, ses rivières, ses fruits, ses légumes... toutes les créatures: nos amis que sont les animaux adorables et ... nos "peu compris" que sont les humains avec nos proches, notre famille, "les autres" jusqu'à nous-même, ce "grand inconnu", lui aussi porteur de ce même feu aimable, beau, pur et étincelant sous des tonnes de manteaux et d'épaisseurs illusionnant nos perceptions d'une faible valeur. Il est clair que la nature nous montre combien elle cache ses pétales, ses parfums, sa sève avant maturité sous des coques et de couches! Et c'est tout d'abord notre insistance à percevoir ce qui est caché dans les chose, la nature et les êtres vivant qui nous les rendent savoureux comme la plus touchante des lettres d'amour, la plus suave des nourritures. Ce "wi-fi perceptif" permet de bypasser les apparences les plus rebutantes pour sentir à chaque instant une nouvelles saveur, une nouvelle étincelance cachée tout autour de nous, en chaque personne rencontrée. Ce "flairage" insistant et déterminé à la Colombo, est la toute première étape pour transformer le monde en une nourriture pour notre âme!

. Une fois attrapée, cette étincelle doit embraser notre cœur; cette nourriture doit être mâchée, savouré, délecté; cette beauté doit nous allumer et nous illuminer. Ce 2ième pas se fait pas un retour sur la saveur perçue à la 1ière bouchée: c'est le principe de la mastication, de la rumination, de la méditation, de se repasser un bon disque , une bonne "tune" en continue! C'est aussi le principe second de l'Appréciation qui est un effet miroir de la vie. Le peintre voit la beauté et c'est en la reflétant, la miroitant sur sa toile qu'il s'en réjouit, la mastique et la savoure une deuxième fois! C'est dans la deuxième fois que réside tout l'art de l'appréciation. C'est ce fameux retour sur le premier instant en boucle qui le rafraichit et le rend éternel, vivant, vibrant en soi, comme une histoire d'amour qui retombe sans arrêt en amour. Platon et le mythe de la caverne nous y invite avec ce miroir non pas tourné vers le passé, mais sur les succès perceptifs de nos découvertes de la beauté cachée en fragments dans nos vies. La flamme se nourrit d'un retour sur elle même qui l'amplifie. Ce retour, c'est re-goûter encore et différemment la richesse cachée que l'on a réussit à "flairer" et découvrir de ses voiles. C'est ré-inventé la sensation primitive de notre rencontre avec un moment ineffable de vie! Plus ces moments deviennent nombreux, plus nous avons l'occasion de les ré-inventer, les revivre, les repeindre, les rejouer, les re-goûter à s'embraser de plus en plus dans une profonde appréciation réjouissante.

. Enfin, cette joie démultipliée se doit de s'offrir, dans un 3ième pas, à l'ensemble de notre être jusqu'à déborder de notre âme, de notre corps, notre maison, vers nos plantes, nos activités, notre travail, nos amis, notre famille... et de proche en proche illuminer notre quartier, notre ville, notre pays, notre continent et exulter son parfum aux confins de l'univers vers ce Sommet des sommet: Le Créateur, cette Intelligence des intelligences, Amour des amours, Force des forces en une gratitude, une reconnaissance qui porte en elle-même la seule capacité de transformer cette réjouissance en enthousiasme, cet enthousiasme en extase, cette extase en fusion, cette fusion en unité et en paix avec l'univers en entier.

En pratique, cette tendance à fouiller l'atome de lumière au cœur de toute matière et de tout moment nous unit de plus en plus à la Vie qui nous attend.

©François Amigues, francois.amigues@gmail.com. Toute forme d'utilisation de ce texte doit obligatoirement faire référence à son auteur et être soumise à son autorisation pour une diffusion plus large.


Au coeur de l'oppression féminine, en plein Venise, l'histoire vrai de cette "courtisane" tenant tête à l'inquisition est une belle inspiration dans cet âge sombre de notre histoire:

samedi, 02 février 2008

L'amour, de l'Exigence à la Préférence

Titre accrocheur d'un livre écrit par Lucien Auger, il a bouleversé si positivement la vie de notre amie Fernande que nous vous invitons a le lire pour en decouvrir la richesse qu'elle en a retiré depuis de nombreuses années dans sa vie de couple et dans toutes ses relations humaines.

L'Amour De l'Exigence A La Préférence
de Lucien Auger, Montréal, Les Editions de l'Homme, 1979. 144p.

Mis en pratique par Judi Richards et Yvon Deschamps:
http://www.tqs.ca/videos/90-minutes-de-bonheur/2007/11/-j...

et

http://www.tqs.ca/videos/monsieur-showbiz/2008/11/judi-ri...

samedi, 20 octobre 2007

Harmoniser le masculin et le féminin

SOMMAIRE de cette note:
- Harmoniser le masculin et le féminin en soi
- Polariser le masculin et le féminin dans le couple
- Harmoniser le masculin et le féminin dans le couple

Harmoniser le masculin et le féminin en soi
En médecine chinoise chaque être humain possède pratiquement autant de "masculin ou Yang" que de "féminin ou Yin". Le 50, 000001% de plus de yang ou de Yon définira un corps d'homme ou de femme. De la même façon qu'une réaction acido-basique en chimie vire en un instant pour une molécule de plus d'acide ou de bas!

35931e147eb9aea354a828c3650672a0.jpg En neurologie, cette loi se vérifie par nos deux hémisphères cérébraux qui gouvernent notre corps:
- le cerveau droit est masculin et sa vocation est d'orienter, de guider, de protéger dans une vision de transformation perpétuelle de ses conditions de vie. Il est le siège de l'imagination synthétique qui perçoit l'ensemble dans sa globalité pour bien se situer dans le monde afin d'améliorer ses relations avec celui-ci. Il dégage ainsi de ses observations des principes qui définiront son éthique. À partir de cette perception, il imagine, projette, échaffaudes toutes sortes de possibilités, les plus sages, pour avancer, trouver des sources d'énergies, rayonner et surtout s'exprimer.
- le cerveau gauche est féminin et sa mission est de diriger, de conduire, de réunir, de te nir compte des paradoxes, des contraintes du reel, dans une adaptation perpétuelle à la transcendance, c'est à dire à la transmutation de sa propre vie d'un état à un autre, comme la nutrition et la digestion, la croissance et ses transformations physiques et psychique... Il tire de ses expériences des leçons, dégage des lois et définit une morale pour reforcer son efficacité. Il est le siège de la raison analytique qui est mesurée, intelligente, en perpétuelle adaptation et utilisation des circonstances extérieures pour son développement personnel en harmonie avec le groupe, grâce à sa capacité à discerner et à degager des impressions.

Les mêmes lois se retrouvent dans les dernières découvertes en dentisterie du Dr Christian Beyer dont nous avons emprunté les termes de transformation et de transcendance.

En quelque sorte, c'est comme si le cerveau gauche masculin lit la carte et le droit conduit la voiture en adaptant l'orientation donnée à la réalité du relief réel de la route. Ou encore comme le capitaine qui fait le point et donne un cap en accord avec la meilleure route à suivre et le barreur qui négocie avec les vagues dans le réel pour suivre ce cap.

Ainsi on constate déjà que dans notre nature propre existe une récurrence entre le masculin qui propose une orientation issue de sa perception globale et le féminin qui dirige selon ses impressions sensorielles du réel. Les indication de l'un modifiant, affinant sans cesse celle de l'autre. L'orientation se doit alors d'être éprouvée par la direction en contact avec les réalités précises pour former ensemble une gouvernance de qualité.

Ce processus se passe des milliards de fois par seconde dans notre cerveau avec une parfaite harmonie de nos énergies masulines et féminines qui assurent notre survie.
Le masculin ne s'offusque jamais d'être remis en question par un féminin adaptant une idée aux contraintes réelles qui changent en permanence et le féminin ne se sent jamais humilié d'être orienté et réorienté pour maintenir une idée, un cap que le féminin a épousé et reconnue bon pour la survie.

Fort de cette bipolarité masculine sur l'ensemble du côté droit et féminine sur le côté gauche, chaque être humain représente un couple hyper-unit, puissant, harmonieux qui engendre sans cesse le plus beau des enfant: la vie, sans cesse nouvelle et renouvellée l'instant d'après.

C'est donc tout d'abord en soi qu'il est important de découvrir notre masculin et notre féminin dans toute leur beauté et leur splendeur.
De cette opinion juste s'orienteront et se dirigeront sainement nos relations amicales et amoureuses.

Dès que l'on perçoit en soi-même combien le masculin est dédié à protéger la vie, mais aussi à la pénétrer d'une orientation, à la façonner, la modeler selon la meilleure idée qu'il est capable de s'en faire, et dès que l'on sent combien le féminin s'évertu à élever la vie, la transmuter, l'exalter, la raffiner, la faire croitre en soi selon les plus fines impression qu'il s'en fait... alors une profonde paix s'installe en soi et on commence à pouvoir respecter ces deux grands principes archétypaux en dehors de soi dans sa famille et dans le monde.

Polariser le masculin et le féminin dans le couple
8144b85250e23f24c784e085f29d0825.jpg Polarité des pensées:
- En ce qui concerne l'homme, l'infinitésimalité d'énergie masculine en plus lui confère tout un corps et une mentalité fortement caractérisée par son cerveau droit et par la tendance d'orienter en rapport à des idées tournées vers la transformation de la matière et de la vie concrête - il est d'avantage dans l'instant en quête d'espaces nouveaux à investir!
- Pour la femme, c'est la même chose, sa mentalité est fortement caractérisé par son cerveau gauche en étant directive vers la croissance et l'évolution - elle est d'avantage dans la totalité de l'espace en quête d'un futur pour faire mûrir son territoire.

Polarité des coeurs:
Pour être plus précis ce millipourcentage d'énergie supplémentaire yin ou yang n'affecte pas seulement l'aspect physique et sexuel de l'homme et de la femme avec leur tendances instinctives associée. Il affecte aussi la vie émotionnelle symbolisée par le coeur.
- Anatomiquement la femme est aussi plus influencée par son hémicoeur gauche qui propulse tout le sang artériel dans le corps et agit dans l'instant en quête d'investir l'espace complet du corps. On peut ainsi comprendre que la force affective de la femme est plutôt dynamique, "masculine", pénétrante, conquérante, orientant les relations, les protégeant griffes et ongles dans un fort soucis de transformation de la vie et du quotidien.
- Pour l'homme, son hémicoeur droit l'influence d'avantage. Ce dernier reçoit la globalité du sang veineux hépatique et son soucis est de le transcender, de le transmuter en sang purifié en l'élevant par deux temps vers le coeur, puis vers les poumons. Cette observation en dit long sur la vie secrête du coeur affectif de l'homme qui est plus intérieur, "feminin", réservé; perçu trop souvent comme froid, de pierre, lent à réagir. Alors qu'en fait il est hypersensible, très au contact du réel, des sentiments sincères nobles et moins nobles à la recherche progressive de leur transcendance, leur élévation, leur sublimation en pure poésie, amicalité, fraternité dans la simplicité et l'humilité.

Polarité des corps:
Jusqu'à 10, 11 ans, les jeunes garçons et filles ont en général des forces musculaires quasi identiques. Dès que les hormones prépubères font leur apparitions tout change!
- L'homme va conserver 100% de sa masse musculaire et la développer en intensité dans le temps.
- Pour la femme, 33% de sa masse musculaire va être consacrée au développement de ses caractères sexuels féminin dont la force de l'utérus essentiellement. Cet évènement apparement accepté est le plus secrètement vécu comme une diminution de valeur chez la très jeune femme qui enfouira cette impression sous des conventions de rôles sans jamais être réellement valorisée dans sa puissance maternelle exceptionnelle que lui confere ce sacrifice de force musculaire "exterieure" et dans son équivalence polarisée avec l'homme.

Harmoniser le masculin et le féminin dans le couple

En observant le développement de l'enfant, on constate qu'il va rencontrer successivement plusieurs niveaux de "masculinisation du corps et des pensées chez le garçon et du coeur chez la fille", ainsi que plusieurs niveaux de "féminisation du corps et des pensées chez la fille et du coeur chez le garçon" (periodes du miroir, de l'oedipe, de la puberté).

À chacune de ces étapes, le masculin a besoin d'être validé dans son expressivité, sa force, son dynamisme, ses perceptions pour galvaniser sa force d'orientation et de protection- le féminin doit lui être valorisé dans son intériorité plus secrète, plus réféchie, son intuition, son sens pratique, son adaptabilité au réel pour édifier sa puissance d'élévation et de transcendance.
Or, dans des civisations majoritairement basée sur la force extériorisé, l'énergie masculine a pris le pas sur les puissances intériorisées de l'énergie féminine, affectant les droits civiques, intellectuelles, l'honneur du corps de la femme, ainsi que la fragilité sensible du coeur de l'homme.

Résultat, on assiste à une dominance de violence intellectuelle et physique sur la femme et de violence affective sur l'homme.
Cette violence est entretenue et cultivée par les deux sexes et transmise entre les générations au point où toute tentative d'y échapper ferait vivre les couples qui s'y refuseraient dans une sensation extra-terrestre difficilement supportable. Familles, communautés professionnelles, amis, sociétés, races, humanité conspire à s'enfermer dans ce déséquilibre qui rend tout couple claudiquant!
L'énergie masculine "à tendance oppressante" et l'énergie féminine "à tendance oppréssée" se retrouvent coincés dans une lutte malsaine pour un combat qui ne rend pas ses honneurs à l'humanité.
Dans le rapport dominant-dominé chacun est dans un echec qui se perpetue au lieu de choisir la victoire commune d'une admiration reciproque!

Alors comment s'harmoniser autrement qu'en redonnant à chacune de ces deux énergies leurs lettres, leurs mots et leurs poêmes de noblesse?
Comment ? En commençant par soi-même bien sûr, étant le meilleur laboratoire où ces deux énergies peuvent être découvertes, exhaltées et savourées dans une étreinte nouvelle, plus consciente (revisiter le premier paragraphe...).
Et puis en devinant et en redécouvrant la beauté de ces deux valeurs fondatrices de la vie dans la nature, chez ses parents, ses amis... et enfin particulièrement chez son partenaire de vie.

Enfin désenlisé de ce grand déséquilibre si banalisé, le grand courage peut arriver... Celui de se proposer la réconciliation, l'écoute, l'admiration, le partage d'abord en soi, avant d'avoir la base solide pour la proposer à son partenaire de vie, mais aussi à ses amis, ses parents, ses collègues.
Une des grandes joies qui se declenche alors chaque jours est cet ennoblissement de l'énergie masculine qui sort de sa tendance a humilier le féminin dans l'esprit et le corps de la femme, ainsi que dans le coeur de l'homme. Losque que le féminin est à nouveau honnoré (esprit-corps chez la femme et coeur chez l'homme), alors le masculin se sent dignifié! (esprit-corps chez l'homme et coeur chez la femme).

Ce courage doit prendre naissance autant dans l'homme que dans la femme pour parler d'harmonie. Il invite alors chacun à gouverner sa vie par l'attention fine à l'orientation et à la direction que chacun porte en soi.

De là découle sur le plan de l'esprit l'importance pour la femme de découvrir et d'apprécier les valeurs éthiques de l'homme qu'elle aime. De là découle l'évidence pour l'homme de lever le voile spirituel sur les valeurs morales et esthétiques de la femme qu'il aime pour ancrer son appréciation.
Ainsi de suite pour le coeur protecteur-réactif de sa chérie et celui secret-sensible de son chéri... pour le corps aventurier de son homme et celui si sensible de sa femme.

Alors seulement la notion de projet commun, de partage, de créativité commune, de routes parrallèles, de travail unit peut voir le jour et se cultiver ensemble.

mercredi, 17 août 2005

Le plus grand violoniste au monde est difficile à percevoir dans un métro, alors combien l'est l'amour?

Dans un environnement commun, à une
heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous
arrêtons-nous pour l'apprécier ? Reconnaissons-nous le
talent dans un contexte inattendu ?


*Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant
Plaza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon.
C'était un matin froid, en janvier dernier.*

*Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la
chaconne de la 2ème partita de Bach, puis l'Ave Maria de
Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et à nouveau, du Bach.*

*A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque mille
personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route
vers leur travail.*

*Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un
musicien jouait. Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques
secondes puis a démarré en accélérant.*

*Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier
dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté
l'argent dans son petit pot.*

*Peu après, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour
l'écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à
marcher. Il était clairement en retard.*

*Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon
qui devait avoir trois ans. Sa mère l'a tiré, pressé mais
l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste.
Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin
que l'enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a
gardé sa tête tournée vers le musicien.*

*Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres
enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à
bouger.*

*Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules
sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un
temps. Une vingtaine environ lui a donné de l'argent tout en
en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.*

*Personne ne l'a remarqué quand il a eu fini de jouer.
Personne n'a applaudi.*

*Sur plus de mille passants, seule une personne l'a reconnu.*

*Ce violoniste était Joshua Bell, actuellement un des
meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall
les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un
Stradivarius valant 3,5 millions de dollars.*

*Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au
théâtre de Boston était « sold out » avec des prix
avoisinant les 100 dollars la place.*

*C'est une histoire vraie. L'expérience a été organisée par
le « Washington Post » dans le cadre d'une enquête sur la
perception, les goûts et les priorités d'action des gens.*

Les questions étaient : dans un environnement commun, à une
heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous
arrêtons-nous pour l'apprécier ? Reconnaissons-nous le
talent dans un contexte inattendu ?


Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait
être : si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et
écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant
quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à
côté de combien d'autres choses passons-nous ?