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jeudi, 29 mars 2007

Découverte importante sur la maternité

Gâter la mère pour épargner l'enfant?
08/05/2006
Une nouvelle recherche de l'Hôpital Douglas démontre l'avantage de prendre soin des mères

Vous cherchez la meilleure idée pour la Fête des mères? Choisissez un cadeau qui l'aidera à se détendre. Une nouvelle étude menée par le Centre de recherche de l'Hôpital Douglas (CRHD) suggère que les mères qui vivent moins de stress font de meilleurs parents et que, par conséquent, leurs filles deviennent également des mères plus attentionnées. Ces conclusions, tirées d'études faites auprès d'humains et d'animaux, soulignent l'importance d'un environnement positif, non seulement pour l'enfant, mais aussi pour la mère.

 « Un vieil adage s'applique à notre recherche : la meilleure chose qu'un père puisse faire pour ses enfants, c'est aimer leur mère », déclare le directeur adjoint du CRHD et chercheur principal, Michael Meaney, Ph.D. « Nous avons démontré que les mères stressées sont distraites, insensibles à leurs enfants et souvent assez dures à leur égard. De plus, nos plus récents résultats démontrent que cet effet peut se transmettre aux prochaines générations. Faire en sorte que nos mamans soient heureuses devrait être une priorité. »

La nouvelle étude de Michael Meaney, publiée dans un récent numéro de Biological Psychiatry, a porté sur le comportement maternel des rates. Les résultats ont démontré que lorsque les mères attentionnées sont stressées pendant leur grossesse, elles deviennent plus négligentes. Cet effet a été mesuré en observant la fréquence du léchage et du toilettage des ratons et s'est reflété dans des changements au niveau des protéines de leur cerveau. Le plus étonnant, c'est qu'on a observé les mêmes facteurs comportementaux et biologiques chez leurs petits et chez la progéniture de ces derniers, c'est-à-dire que cet effet est intergénérationnel. 

« Notre adage va encore plus loin », ajoute Michael Meaney. « Le mieux qu'un grand-père puisse faire pour ses petits-enfants, c'est aimer leur grand-mère. » 

Michael Meaney, professeur James McGill aux Départements de psychiatrie et de neurologie et neurochirurgie de l'Université McGill, mène également, avec ses collègues, un projet d'étude sur trois ans des enfants présentant une vulnérabilité aux problèmes de santé mentale à la naissance. Les chercheurs tentent de déterminer si des stress liés à une mauvaise alimentation, une dépression, le tabagisme ou un manque de soutien vécus par leurs mères pourraient être à l'origine de la vulnérabilité accrue de ces enfants. 

« Cette recherche menée dans tout le pays nous permettra peut-être d'offrir aux parents des moyens de faciliter l'adaptation de leurs enfants à leur environnement et de mieux les préparer à gérer le stress », conclut Michael Meaney.

(F.A.)

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