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mercredi, 14 janvier 2009

La quête du pardon

Le long processus de véritable PAR - DON pour se libérer des traumatisme, ces fameux apprentissages douloureux, passe par un processus qui doit donner des preuves pour éviter de se baser sur la fausse croyance d'avoir pardonner.
Et que pardonner ?
Doit-on pardonner la violence, la méchanceté, la bêtise et la souillure?
Quelle erreur ce serait! Si on la subit, c'est bien pour ne plus l'accepter tout d'abord! Or bien des agressés deviendront agresseurs pour la simple raison qu'ils n'ont pas finaliser le processus de pardon de leur traumatisme. Ils auront pardonné l'agression qui devrait rester impardonnable et ne se pardonneront jamais de l'avoir vécu! Voici le meilleur moyen de devenir un futur agresseur.
Il y a donc 3 bonnes étapes à franchir pour atteindre ce fameux pardon de manière saine et authentique (lire "nouvelle terre" d'Eckart Tolle):

1. L'acceptation de ce qui nous est arrivé. En effet, derrière la haine de l'agresseur se cache toujours profondément la haine et le manque de respect de soi-même d'avoir subit cette humiliation, ce déni, cette insulte. Or, quand on mesure tout ce qu'une humiliation nous fait développer pour s'insurger contre cette humiliation, pour la refuser, pour la combattre, pour l'éliminer, on est forcé de comprendre combien elle nous a permis de se rendre sensible à un certain type de médiocrité pour en rechercher son contraire. C'est donc bien là une véritable école, une épreuve qui a bien pour but de nous éloigner d'une chose pour tendre vers son opposée.On deviens alors en mesure d'une écoute, une étude, une recherche et compréhension des ressources que cette épreuve nous oblige d'assimiler. Qu'il existe d'autres moyens d'apprentissage ne doit pas nous troubler, car cela ne nous appartiens pas. Il y eu des époques où on apprenait le sport, la musique, l'écriture à coup de bâton sur les doigts et il existe des époques et des écoles où on apprend en respectant le rythme, le jeu, la personnalité et le style de chacun!

2. L'appréciation arrive alors de mesurer le chemin parcouru, la sensibilité et les valeurs acquise par l'épreuve.

3. Enfin, l'enthousiasme de choisir l'opposé de notre traumatisme se traduit en un don de soi, de ses ressources acquises et mises en œuvre dans sa vie envers les autres et soi-même. On atteint réellement une capacité à donner en plus de ce que l'on nous a pris, volé, sali, ... ce qui est la vrai racine du mot par-donner! Mission accomplie!

©François Amigues, francois.amigues@gmail.com. Toute forme d'utilisation de ce texte doit obligatoirement faire référence à son auteur et être soumise à son autorisation pour une diffusion plus large.

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