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mardi, 27 mars 2007

Prendre patience pour bien aimer!

Nombre de couples souffrent d'union précoses sous pressions amicales, sociales, familiales et sexuelles amplifiées.

Dans l'âge d'or des civilisations qui ont le plus marqué nos cultures, les sages de l'Inde, de l'Égypte, de la Chine ancienne pronaîent le développement du coeur avant de débuter un véritable couple.

Or pour eux, ce développement prenait du temps, du soin et ne s'obtenait naturellement que vers 30 ou 35 ans selon les individus! Âges où les familles se fondaient!

De nos jours, filles et garçons sont précipités tête première dans l'abime des relations amères, égocentrique où la prédominance d'un coeur trop vert est de vider l'autre, de lui extirper son bonheur et de le laisser exangue comme un pays du tier monde.

Cela non par méchanceté, mais par une panique immense qui s'empare en toute logique des jeunes pages qui se prennent pour des chevaliers et des princesses avant le temps!

Arrivant dans la trentaine, les coeurs sont dévastés, brisés et pourtant en âge de maturité et d'un besoin légitime de former un couple durable et une famille.

Il est temps de redonner de la sérénité aux jeunes coeurs émus qui font leur premiers pas dans la vie, en les poussant à se dégager de performance virile, de féminité parfaite, de psychologie de couple qui cassent la tête à nos années d'exaltations et de découvertes de l'autre, où l'équilibre se trouve dans la fraicheur, la spontanéité, l'innocence et la légèreté!

Bien des adultes arrivent avec se sentiment d'échec amoureux dans leurs jeunes années qui les condamne à une torture mentale et une dévalorisation sapant toute nouvelle relation!

Or quoi de plus normal que de ne pas remplir les obligations sexuelles, affectives et intellectuelles que la folie d'un environnement humain dénaturé et imatûre a fini par instaurer dès le plus jeune âge aux coeurs en bourgeonnement!

Il est fondamental de faire ce bilan pour véritablement panser ses plaies et rebâtir une saine revalorisation de ses ressources affectives par un bilan de blessures par précosité, afin de s'offrir véritablement une deuxième chance. Et ce, que l'on soit déjà en couple ou pas encore!

Car bien des relations de couples se sont figées dans les compromis de guerres juvéniles d'émotions non raffinées et ressassent un disque rayé de dominances et de tentatives de crier à l'autre son impuissance à répondre aux exigence d'une union trop rapide.



Dans les grandes familles, les jeunes filles jouant trop tôt le rôle de maman, pour soulager la leur, sont presque toujours retenues d'avoir des enfants. Il en est de même avec l'amour consomé avant cuisson! Il laisse un goût d'acidité.

Dans le développement naturel des pulsions sexuelles et des émotions débordantes du jeune âge, le meilleur canalisateur pour maturer son coeur reste l'apprentissage de la vie sociale, amicale et de l'harmonisation de ses différences avec son milieu familial.
Ce travail, quand il est pris au sérieux est un plein temps pour nos énergies tourbillonantes.
Comme le disait le Dr d'Encausse, le meilleur porte bonheur est d'abord d'apprendre à bien s'occuper des autres!

Si dans ce contexte, les amitiés se font plus intimes et portent aux premiers émois et aux premières expériences de couples, celles-ci se feront dans un jardin dèjà bien cultivé et non pas dans un désert qui mandit une goutte d'eau d'attention.
On peut alors espérer que ces relations, même précoses évolueront tranquillement ensemble, dans le soutient et le respect, vers une maturité individuelle avant d'être vraiment mis en commun pour créer.

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