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samedi, 17 mars 2007

Révolution sur la compréhension des lois de l'hérédité

Le Pr. BRUCE LIPTON (http://www.brucelipton.com/) fait partie de ces chercheurs qui voient l’univers dans les cellules qu’ils observent. Enseignant universitaire aux États-Unis, il a orienté son travail sur les cellules souches qui représentent le potentiel de création de tout être vivant. La question qui se pose face à ces cellules originelles est de savoir « qu’est-ce qui leur permet un jour de se spécialiser, comme donner une cellule osseuse, tandis qu’une autre va donner une cellule nerveuse ? Ses conclusions viennent renverser les vieux schémas de la toute puissance génétique.

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Dans la science classique, tout est contrôlé par les gènes et le mental n’a aucune influence sur le comportement du vivant. Le darwinisme privilégie l’hérédité comme source de nos caractères et L’ADN, comme le moteur de transmission de ce déterminisme. Cette conception a l’avantage de considérer l’être vivant comme une machine dont on pourrait remplacer les gênes défectueux grâce aux manipulations génétiques. Ce qui sous-entend que l’aide serait toujours extérieure et que nous aurions toujours besoin de notre garagiste génétique.

Les gènes servent à programmer les protéines, substances de construction de notre organisme. Selon cette théorie, ils seraient les architectes qui décident de la taille, des matériaux, du nombre de pièces de la maison qu’est notre corps.
En vertu de cette comparaison, on peut imaginer que plus l’immeuble est grand et complexe, plus il y aura d’employés dans le bureau de l’architecte pour travailler à ce projet. Or, les découvertes du génome, sur lequel le monde scientifique avait investi beaucoup d’espoir ces dernières années, sont décevantes. Le corps humain, ensemble harmonieux de trillions de cellules, a besoin de 25.000 gènes pour s’organiser tandis qu’un nématode, ce petit ver composé d’un millier de cellules à peine, possède 24.000 gènes.
Il semble donc que les gènes ne soient pas ce qui permet de définir la complexité et la suprématie de l’espèce humaine.

Le Pr. LIPTON s’est ensuite intéressé à ces protéines qui sont l’assemblage de quatre acides aminés basiques contenus dans l’ADN et qui sont l’équivalent des briques nécessaires à la construction de l’immeuble de notre organisme.
Dans cette optique, on peut garder la métaphore de l’architecte pour les gènes qui décident bien de la couleur des yeux, de la taille, etc., mais sans nous dire qui décide de cela. Les gènes seraient donc bien le programme mais, en aucun cas, le programmeur de cet agencement protéinique qui bouge et évolue pour donner les fonctions vitales. Certaines protéines régulatrices forment un manchon autour de l’ADN, ce qui empêche de lire les gènes. Elles sont une sorte de protection des informations primordiales (comme on préserverait un vieux parchemin du contact de la lumière ou de l’air pour éviter qu’il ne se désagrège). Lorsqu’il est nécessaire d’avoir une information, ces protéines libèrent l’accès à l’ADN pour faire une photocopie du gène adéquat qui va permettre, par le biais de l’ARN (sorte de lecteur du gène) de coder pour une nouvelle protéine mieux adaptée à la situation.

Mais comment savoir quelle protéine est la mieux adaptée ?

Dans notre comparaison avec la maison, comment l’architecte peut-il décider d’utiliser du bois ou des façades métalliques pour réaliser le bâtiment ? Il va le savoir en vous écoutant, en percevant vos besoins, vos désirs, vos goûts afin de pouvoir réaliser ce qui vous sera le plus adapté, à ce moment-ci de votre existence. Il se peut que vous adoriez les maisons en briques à 30 ans et que vous préfériez la chaleur du bois à 50. Il devra s’adapter à vos besoins.

Bruce LIPTON a mis en évidence que les protéines sont, en fait, ce qui va moduler les choix de réaction cellulaire. Oui. Elles sont sensibles à un signal extérieur. Ce sont elles qui écoutent nos besoins et lorsqu’elles perçoivent une modification du milieu extérieur, par exemple besoin de sucre ou besoin d’oxygène ou sensation de plaisir ou de douleur, elles vont décider d’aller lire le gène adéquat pour obtenir la meilleure réaction chimique face au besoin entendu. L’ADN serait dans ce cas passif, il n’est là que pour être lu, comme le vieux parchemin ; il est une source de référence, sorte de mémoire originelle de l’univers qui ne détermine rien mais qui offre la possibilité du tout. Cela s’appelle « un contrôle cellulaire épi génétique » c'est-à-dire au dessus de la génétique, qui est la base même de la nouvelle science.
Cette vision d’une matrice animée par un signal extérieur vient rejoindre les dernières données de la physique quantique dont la notion principale est que rien n’existe en soi sans la participation de l’observateur. Inné et acquis peuvent donc avancer main dans la main sur le chemin de l’évolution.

Qu’est ce qui influence notre perception de l’environnement ?

Toujours selon le Pr. LIPTON, il existe trois choses qui peuvent influencer le signal reçu par la cellule. La première est de l’ordre traumatique, physique, la seconde d’ordre toxique, chimique et la troisième purement mentale.
« L’esprit influence la matière » est un postulat bien connu des traditions spirituelles ; les travaux de Bruce LIPTON ont fait le chemin inverse pour montrer la réaction de la matière à l’esprit. Le développement des sciences cognitives et du fonctionnement du cerveau ont permis d’affiner les origines de la pensée. Ainsi, 85 à 95 % de notre fonctionnement se fait en pilotage automatique grâce au cerveau archaïque, qui permet de réguler les fonctions vitales sans avoir à y réfléchir. Les programmes de ce cerveau qui nous laisse libre de parler du dernier film tout en conduisant ou en faisant la cuisine, viennent de l’apprentissage des générations précédentes, autant humaines qu’animales. C’est un programme performant, mais qui ne conduit qu’à des habitudes bien confortables et instinctives mises en place par observation de notre environnement. Nous savons maintenant que le nouveau-né, et aussi le fœtus, sont de véritables récepteurs de sensations. Leur cerveau fonctionne en ondes delta, comme si le bébé n’était qu’un observateur derrière une vitre, sans possibilité d’agir sur le monde qu’il perçoit.

Tout l’environnement psychologique autour de la grossesse laisse une empreinte que le cerveau archaïque va ensuite relire sans cesse, telle une disquette efficace. Si la mère a une réaction de peur en voyant une araignée, l’enfant enregistre cette réaction comme LA réaction appropriée, puisqu’elle vient de sa mère.
Il n’y a à ce moment là aucun jugement de bien ou de mal, mais juste une réaction par rapport à un modèle. Ce qui nous oblige à admettre que ce que nous sommes et faisons à beaucoup plus de poids dans l’éducation de nos enfants que nos discours.
On sait que la stimulation sensorielle est primordiale pour le développement psycho moteur de l’enfant. Mais il apparaît désormais certain que cela commence bien avant de pouvoir concrètement toucher ou embrasser ou regarder bébé. Puisque nos cellules réagissent à des perceptions extérieures, nos comportements seraient issus de situations vécues dans les premières années de notre vie.
Toutes les disquettes mises en place à cette période sont comme nos programmes par défaut. Tant qu’ils fonctionnent, nous ne sentons pas le besoin de changer la taille des caractères ou la police pour écrire notre vie. Mais quand la maladie ou des troubles comportementaux apparaissent, ou que nous en sommes à notre nième divorce ou licenciement, c’est que nous fonctionnons avec un Windows 98 à l’heure du XP. Cela ne veut pas dire qu’il faille se moderniser, mais cela signifie qu’il y a discordance entre le hardware et le software

« l’homme du troisième millénaire nettoie les programmes pour passer de l’ignorance à la connaissance.»

Nombres de chercheurs actuels parlent de cette capacité d’être ce que nous pensons , chacun utilisant son expertise qu’elle soit au niveau de l’infiniment petit cellulaire ou de la psychologie. La physique quantique valide de telles notions car elle nous apprend aujourd’hui que rien n’existe en soi, que tout est modulé au niveau subatomique par le regard de l’observateur. Nous participons donc à la création de la vie.
Au niveau de la grossesse, cela veut dire que nous ne sommes pas uniquement actifs pour qu’un ovule et un spermatozoïde se rencontrent. Toutes nos attitudes, joies et peurs vont influencer le bébé non seulement dans sa psyché, mais bel et bien aussi dans son corps. Beaucoup de ses réactions seront modulées et apaisées par un environnement favorable au couple parental. Parfois, lorsque les événements sont trop durs à vivre, il se peut que les parents basculent en pilotage automatique et qu’ils envoient des messages dysfonctionnels. Ils ne sont pas responsables des maladies transmises à leur enfant et il est primordial de le répéter à tous ceux qui ont donné vie à des enfants ayant des maladies congénitales. Aucun parent au monde ne veut que son enfant soit malade. Tous les messages dits « maladisants » étant gérés par le cerveau archaïque, ils peuvent être reformulés par le néo cortex en les ramenant à la conscience.
« Nous avons plus de pouvoir que ce qu’on nous a dit » affirme Bruce LIPTON. Cette vision pourrait être bien dérangeante, certes, mais elle est aussi source d’une nouvelle idée de notre « bien naître. » Ce que confirme Le Dr David CHAMBERLAIN, psychologue américain en disant « de toutes façons le bébé sait tout et tout le temps.» Cette révélation sera une évidence pour les générations futures mais demande que nous, parents et grands parents, éducateurs et personnels de la périnatalité et ex-enfants arrêtions de nous mentir !

Isabelle BURNIER .
www.consciencecellulaire.com
références: www.brucelipton.com

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