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mercredi, 12 novembre 2008

Controverse sur la pilule!

Les anovulants, un kaléidoscope inquiétant!
(tiré du journal Vivre en santé)

Par Johanne Verdon, ND.A, Membre de l’ANAQ, Comité médiatique

Lorsque l’on parle des huit inventions qui ont changé la vie des femmes, on parle en tout premier lieu de la pilule. Mais l’utilisation de cette fameuse pilule contraceptive est-elle sans danger et a-t-elle vraiment libéré la femme?
Dans les années 60, lorsque la pilule fut introduite au Canada, on était dans le vent. 20 ans plus tard, soit dans les années 80, on a commencé à rechercher une vie plus saine et plus équilibrée. Aujourd’hui, devant la triste augmentation du cancer du sein et du nombre de femmes allergi-
ques aux aliments, aux produits chimiques et à la pollution (dont on dit qu’elles sont allergiques à notre siècle), on est forcé de se poser des ques-
tions.
Cette série de six articles a pour but de mettre le doigt sur divers problèmes qui risquent de devenir le lot de plus en plus de femmes qui, déjà très jeunes, commencent à prendre la pilule. Elles doivent au moins être informées afin leurs décisions contraceptives soient prises en toute connaissance de cause. Elles doivent savoir que ces risques augmentent avec l’âge et qu’un grave problème écologique est en train de poindre avec l’utilisation des contraceptifs oraux par des millions de femmes. Les hormones se baladent dans l’eau potable et s’unissent aux xéno-estrogènes. Les poissons, en consommateurs malheureux, les ingurgitent, et voilà maintenant que nombre d’entre eux se baladent avec deux sexes. On s’inquiète avec raison devant cette multiplication évidente de poissons androgynes. Si la pilule donne à la femme le contrôle sur sa fécondité, elle ne lui donne pas le contrôle sur sa santé. Souvent même, elle le lui retire!
Parlons premièrement de la fonction hépatique. Le foie remplit 500 fonctions et constitue l’usine antipoison du corps. Or, on sait que les progestatifs, soit la progestérone de synthèse des anovulants et la progestine, ralentissent la capacité d’épuration du foie. Les oestrogènes élèvent le taux de cholestérol et la progestérone de synthèse retarde la vidange de la vésicule biliaire, ce qui favorise le développement des calculs biliaires. La progestérone de synthèse ralentit l’activité des enzymes qui épurent le sang. La prise de poids est un des effets secondaires de la pilule. Le foie est au métabolisme ce que le coeur est au sang : une pompe! Cette pompe cependant, sous l’effet de la pilule, ne peut s’activer efficacement. Il s’ensuit également un ralentissement de la thyroïde. Qu’arrive-t-il lorsqu’une femme subit l’action conjuguée de cette pilule et d’un anti-dépresseur? On sait que plusieurs d’entre eux font prendre du poids! Il s’ensuit avec le temps des douleurs au dos, aux genoux et aux hanches, un risque accru de diabète de type 2 et d’hypertension. En somme, c’est le syndrome du métabolisme toxique qui s’installe lentement mais sûrement.
Revenons maintenant aux problèmes d’allergies et aux troubles immunitaires, qui atteignent des proportions que l’on qualifie de plus en plus d’épidémiques, chez les femmes qui prennent la pilule. Il a fallu plusieurs années à divers scientifiques, donc le Dre Ellen Grant, M.D., qui fut associée de très près aux recherches et au développement de la contraception chimique en Grande-Bretagne en 1961, pour arriver à cette conclusion claire que la pilule n’est pas sans danger et qu’elle provoque des modifications immunitaires qui jouent un rôle capital dans l’apparition des effets secondaires de celle-ci. Celles d’ailleurs qui ont des antécédents familiaux allergiques ont, règle générale, des effets secondaires immédiats comme des maux de tête importants 24 heures après la prise de la première pilule. Les hormones ont un effet indiscutable sur le système immunitaire. Les oestrogènes peuvent augmenter les taux d’anticorps. Plusieurs ORL constatent que les femmes qui prennent la pilule ont souvent des rhinites et/ou le rhume des foins.
Alcool et anovulants ne font d’ailleurs pas bon ménage et beaucoup de femmes qui prennent la pilule remarquent que lorsqu’elles ont bu, elles ont nettement plus la gueule de bois. Les femmes alcooliques qui prennent la pilule ont plus de risques d’avoir un profil hépatique désastreux. Ajoutons une consommation de bière et de divers apéros – dont on dit qu’ils déversent des allergènes à la vitesse d’un avion à réaction parce qu’ils sont faits à base de levures et de grains – à un foie donc les capacités d’épuration sont affectées par la pilule et nous avons là un portrait qui n’est guère rassurant!
En terminant, savez-vous que chez certaines femmes qui ont des antécédents de schizophrénie, l’association eostrogène-progestérone de la pilule peut être à risque car elle élève le taux de cuivre du sang (deux fois plus que la normale), ce qui peut perturber sérieusement l’humeur? D’ailleurs, le plasma des femmes qui prennent la pilule a souvent une coloration bleu-vert marquée à cause de ce cuivre, ce qui a déjà inquiété les banques de sang. Le cuivre et le zinc doivent être maintenus en équilibre car ils ont en quelque sorte des fonctions antagonistes. La pilule diminue le taux de zinc et le zinc est aux nerfs ce que le calcium est aux os.
Dans le prochain article, il sera question entre autres de l’influence de la pilule sur l’humeur. La pilule donne-t-elle le cafard, influence-t-elle la libido et peut-elle perturber les relations homme-femme?
Rappelons-nous que l’efficacité de la pilule est de 99,5%. Par contre, lorsque les conditions d’utilisation ne sont pas respectées, cette efficacité peut diminuer très rapidement. L’efficacité des condoms peut atteindre 99% si le condom est utilisé à chaque relation sexuelle, peu importe le moment du cycle. Certains condoms sont pré-lubrifiés. Le lubrifiant, comme on le sait, facilite la pénétration, diminuant le risque de déchirure. Il faut cependant éviter les lubrifiants à base d’huile avec les condoms en latex. On choisira donc un lubrifiant soluble à l’eau. Les contraceptifs hormonaux ne préviennent pas les infections transmises sexuellement, ce que font par contre les condoms.




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