Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 09 décembre 2007

LES SECRETS DE SANTÉ DU PEUPLE HUNZA

Extrait de : http://www.simplicitevolontaire.org/abc/sante_hunza.htm

Par François Pelletier

En fouillant dans une boutique de livres usagés, comme je le fais souvent, mon regard a été attiré par un livre particulier. Il s'agit de « Secret to Hunza Superior Health », écrit en 1989 par Carl Classic. Je connaissait le peuple Hunza pour en avoir entendu parler brièvement lors de mes nombreuses lectures sur la santé. La lecture de ce livre m'a fasciné et je me propose ici de vous présenter brièvement le peuple Hunza, ainsi que les dix secrets qui leur ont permis de se maintenir dans une santé prodigieuse et ce, jusqu'à un âge avancé.

Si je désire en parler ici, sur un site voué à l'étude de la simplicité volontaire, c'est que j'ai découvert à la lecture de ce livre, que conserver une excellente santé est sans doute beaucoup plus simple qu'on essaie parfois de nous le faire croire.

Qui sont les Hunzas?

Les Hunzas sont un peuple qui vit dans les montagnes, au nord du Pakistan. Ils sont réputés ne pas connaître la maladie, la fatigue ou les maux de tête. Ils vivent couramment jusqu'à plus de cent ans, maintenant leurs capacités physiques, mentales et sexuelles pratiquement intactes. À tout âge, ils travaillent, agissent et pensent comme lorsqu'ils avaient trente ans.

Il n'est pas aisé de savoir ce qui est vrai et ce qui est légende les Hunzas. Mais une chose est certaine, ils ont une eacute;vité et une santé exceptionnelles, conditions suffisantes pour en faire un sujet d'étude intéressant.

Pourquoi sont-ils tellement en santé?

D'abord, il est important de signaler que les habitudes de vie des Hunzas ne leurs ont pas été inspirées par les dieux et n'ont pas non plus été découverts à force de recherches scientifiques. La condition de vie même dans laquelle trouve ce peuple les a amené à agir comme ils le simplement, sans trop y penser. Vous comprendrez mieux ce dont parle en lisant la suite.

Commençons donc, ensemble, l'exploration des dix facteurs clés qui expliquent la santé exceptionnelle des Hunzas:

1. De l'air frais
L'air est un des éléments les vitaux à la survie de l'être humain. Sans air, nous ne pouvons survivre que quelques minutes. Les Hunzas ont chance de vivre dans les montagnes, loin de toute « civilization » susceptible de polluer leur air. La qualité de l'air qu'ils respirent chaque jour est donc exceptionnelle. Étant donné qu'ils vivent et travaillent majoritairement à l'extérieur, ils respirent chaque jour une grande quantité d'air frais et pur qui oxygène chacune de leurs cellules. Sans déménager à la campagne ou en montagne, nous pouvons nous assurer de respirer de l'air frais de deux façons: en passant du temps dans la nature le plus souvent possible, et en nous entourant de plantes! Les plantes sont reconnues pour leurs capacités de filtrer l'air de ses polluants. Ayez donc une abondance de plantes au bureau et à la maison. Ne vous gênez pas non plus pour ouvrir les fenêtres fréquemment afin de changer l'air vicié de l'intérieur pour du nouvel air bien frais de l'extérieur.

2. De l'eau pure et fraîche
L'eau est sans doute le deuxième plus important élément à la survie de l'être humain. Le corps en est constitué à plus de 85%. C'est donc l'élément de construction principal et nous ne pouvons vivre plus que quelques jours sans eau. Les Hunzas puisent leur eau dans des sources qui coulent des montagnes enneigées. Cette eau est filtrée naturellement par la végétation, pierre et le sol. C'est donc une eau de qualité exceptionnelle, non-polluée et chargée de minéraux. De plus, cette eau sert également à arroser les cultures, qui ajoute à la qualité des aliments qu'ils cultivent. du robinet que nous buvons est chargée de produits chimiques destinés à tuer les bactéries qui pourraient s'y trouver. L'eau d'un puit artésien semblerait plus indiquée, plus pure, mais il n'en est plus ainsi. Les produits chimiques répandus au sol pour l'agriculture et autres activités se fraient un chemin jusqu'à la nappe phréatique d'où nous puisons l'eau du puit. Elle n'est donc plus aussi pure qu'avant. Les deux dernières alternatives sont l'eau de source et l'eau distillée. Laquelle utiliser? Les experts ne s'entendent pas sur ce point. Je crois que l'eau la moins transformée, la plus naturelle possible est sans doute un choix judicieux. À vous de choisir!

3. Une nourriture saine et naturelle
En plus de l'air et de l'eau, notre corps a besoin de nourriture pour se construire, se réparer et bouger. Je vous parlerai ici non pas de ce que devrait être l'idéal en alimentation, mais plutôt des habitudes alimentaires qui permettent aux Hunzas de conserver une santé exceptionnelle. Comme la montagne ne leur offre que peu de pâturages, les Hunzas gardent peu d'animaux et mangent très rarement de la viande. Les grains constituent une bonne part de leur alimentation. Comme la saison chaude est courte, ils ne peuvent se permettre de donner du grain à la volaille. Le poulet et les oeufs sont donc assez rares également. Le mode de vie « primitif » qu'ils pratiquent ne permet pas d'ajout de produits chimiques dans la nourriture. Le grain leur sert à fabriquer un pain de grain entier qui ressemble à une pâte à pizza - le « Pain Hunza ». En plus du grain, les Hunzas cultivent une variété de légumes, fruits, laitues et herbes diverses. Leur diète se compose donc de mets végétariens à 98%. Les Hunzas utilisent très peu la cuisson et la plupart des aliments sont consommés crus, comme la nature les présente. De nombreuses recherches ont démontré les vertus d'un régime à base de végétaux crus. En résumé donc, une alimentation principalement végétarienne, composée d'aliments crus variés, de grains entiers, noix et légumineuses semble assurer le maintien de la santé des Hunzas. Signalons que tout ce qu'ils consomment est « biologique », non transformé, et non additionné de substances chimiques.

4. Une abondance d'exercice
Dans les montagnes de la région du Hunza, il faut travailler dur pour se procurer de quoi manger. Il faut d'abord parcourir des kilomètres de sentiers montagneux pour arriver aux champs. Les Hunzas cultivent selon une méthode dite « en plateaux », car la montagne ne leur permet pas de cultiver de grands champs plats. Ils ne disposent pas non plus de machinerie, qu'ils auraient de toute façon bien du mal à déplacer entre les champs. Tout le travail se fait donc à la main. Aucune distinction n'est faite en ce qui concerne le travail - jeunes et vieux, hommes et femmes, travaillent tous quotidiennement à cultiver les champs. Depuis les hommes des cavernes, l'humain a été très actif physiquement, n'ayant d'autre choix pour assurer sa subsistance. L'homme moderne est souvent assis, pendant que des machines cultivent les champs, ailleurs, quelque part. Ce manque d'exercice entraîne de nombreux problèmes de santé dont l'obésité, qui est un véritable fléau en Amérique du nord. N'ayez pas peur de bouger. Si vous n'occupez pas un emploi qui vous permette de bouger physiquement, profitez de chaque occasion qui vous est donnée dans la journée pour faire de l'exercice. Marchez, courrez, jardinez, grimpez les marches rapidement, portez vous-même vos sacs à l'épicerie, stationnez plus loin au supermarché. Nul besoin de vous abonner à un centre de conditionnement physique coûteux, vous pourrez trouver des occasions partout dans votre quotidien pour bouger et ne vous sentirez que mieux. N'oubliez pas non plus les sports « gratuits » (ou presque) tels que la bicyclette, la marche en forêt, la course à pied et le patin à roues alignées. Grimpez aux arbres, faîtes des pirouettes dans le gazon - amusez-vous, et bougez comme quand vous étiez petits!

5. Un sommeil adéquat
Les Hunzas ne se posent jamais de questions sur les heures de sommeil idéales. Depuis toujours, il se couchent à la tombée de la nuit et se lèvent tôt, au lever du soleil. Leur esprit est libre et clair et ils dorment profondément une moyenne de six heures par nuit. S'il arrive qu'il ressentent de la fatigue dans la journée, ils font une courte sieste, tout simplement. Essayez pendant quelques temps de vous accorder au rythme de la nature, en vous couchant à la tombée de la nuit, et en vous levant avec le soleil. Voyez comment cela modifie votre niveau général d'énergie. Profitez-en pour regarder le soleil se lever - un plaisir presque divin tant il est simple et pur. Lorsque vous ressentez de la fatigue, écoutez votre corps et faîtes une pause ou même un petit somme. Votre corps sait combien de repos il requiert. Faites-lui confiance.

6. Du soleil, quotidiennement
De nombreuses études ont démontré l'effet du soleil sur la santé physique et mentale de l'être humain. L'être humain privé de soleil tend à devenir déprimé plus facilement qu'un autre, qui reçoit quotidiennement de la lumière solaire. Les Hunzas vivent majoritairement à l'extérieur et bénéficient donc d'une lumière naturelle abondante. Plusieurs d'entre nous ont adoptés un rythme de vie qui fait en sorte que nous passons de belles journée ensoleillées à l'intérieur dans un bureau climatisé et éclairé par des néons, pour ensuite en sortir le soir, quand le soleil se couche. Profitez des moments que vous avez pour sortir dehors, prendre de l'air frais et de la lumière solaire (même lorsque les nuages voilent le soleil). Voyez comment cela influence votre moral et votre teint. Je ne parle pas ici par contre de « faire la crêpe » au soleil pour vous bronzer la peau. Nous savons tous les effets d'une surexposition au soleil. Je parle ici simplement d'une exposition modérée, quotidienne la lumière naturelle du soleil.

7. Un Jeûne occasionnel
Le climat et la géographie du Hunza rendent difficile l'agriculture, et il arrive que la nourriture vienne à manquer pour de courtes périodes, fréquemment au printemps avant la première récolte. Plutôt que de lutter, les Hunzas ont établi un jeûne annuel à cette période. Le corps réagit à l'absence de nourriture en puisant dans les réserves de tissus gras et en nettoyant l'organisme des déchets qui y sont accumulés. L'organisme n'étant plus occupé à digérer, il peut alors concentrer son énergie vers des activités de purification et de nettoyage. Dans une société telle que la nôtre où les abus alimentaires sont chose courante, un jeûne occasionnel constitue un moyen efficace de purifier l'organisme - de le désengorger. Je ne parlerai pas plus longtemps de la manière et des vertus du jeûne. Il existe une litérature abondante sur le sujet de même que de nombreux sites sur l'internet.

8. Une sensation d'être aimé et utile
Une étude le peuple Hunza a révélé que la grande majorité des adultes âgés de 80 ans et plus étaient mariés et l'avaient été toute leur vie. Toute leur vie durant, ces couples bénéficient de l'amour, du support et de l'affection de leur conjoint. Une autre étude effectuée sur des adultes âgés de 80 ans et plus a démontré que ceux qui avaient eacute; de se sentir utiles et aimés mourraient peu temps après. Chez les Hunzas, les adultes les plus âgés vivent invariablement avec leur famille. Il est courant de voir trois ou même quatre générations vivant sous un même toit. L'adulte le plus âgé y occupe une place de choix, étant considéré comme source de sagesse, d'expérience et de bon conseil. La parole d'une personne âgée est donc prise très au sérieux. Il n'y a pas non plus de retraite chez les Hunzas. Tout le monde participe activement à la bonne marche de la communauté, et est donc utile toute sa vie. Le plus étonnant, c'est que les Hunzas conservent la plupart de leurs facultés physiques, mentales et sexuelles jusqu'à un âge très avancé. Est-ce le cas dans nos sociétés dites « évoluées »? Comment faisons-nous sentir à nos proches qui vieillissent qu'ils sont aimés, utiles et importants? Doit-on voir un lien entre le traitement que nous réservons à nos personnes âgées et le dépérissement rapide de beaucoup d'entre eux? Je vous laisse juge de ces quelques questions.

9. Un stress limité
Vous serez sans doute d'accord avec moi si je vous dis qu'une vie passée dans une région montagneuse, entouré de végétation, où règne le calme et l'air frais et la simplicité est très réduite en stress. Une alimentation saine, un sommeil régulier et réparateur, une bonne dose de lumière naturelle - tous ces éléments contribuent à faire des Hunzas un peuple calme et en santé. Dans de telles conditions, qui ne voudrait pas vivre jusqu'à plus de cent ans? En comparaison, nos vies sont remplies de stresseurs qui nous pressent de tous les côtés. La journée typique de beaucoup d'entre- nous est une succession d'évènements stressants: se lever à l'heure pour aller travailler, se vêtir convenablement pour le contexte de notre travail, se frayer un chemin dans le traffic, terminer la besogne en retard, préparer le souper pour les enfants, accomplir les tâches ménagères dans la soirée, negocier avec le conjoint qui, lui aussi est fatigué de sa journée. Prenez du temps chaque jour pour simplement être. Appréciez l'environnement autour de vous. Respirez, faites de la méditation, du tai chi, ou n'importe quoi d'autre pour réduire le stress dans votre vie. Voilà le secret d'une vie longue et agréable.

10. Une absence de gourmandise et d'envie
Nous avons été conditionné à vivre dans l'avoir plutôt que dans l'être. Ainsi, nous voulons toujours plus de biens, de confort, de services, etc... Mais en y regardant bien, avoir plus ne donne souvent pas le résultat escompté. Nous pourrions croire que celui qui possède beaucoup de biens en désire moins, puisqu'il en a amplement. Pourtant, c'est souvent l'inverse qui se produit - plus on en a, plus on en veut. Cette course sans fin ne semble pas aboutir au bonheur véritable et durable que nous recherchons. Les médias et la publicité nous tiennent continuellement informé des derniers biens et services à la mode dont nous avons apparemment besoin. Nous finissons par croire que nous serons malheureux tant que nous n'aurons pas ceci ou cela. Les Hunzas possèdent très peu de choses - non par choix, mais parce qu'il n'y a tout simplement que peu de choses disponibles. L'influence des médias et de la publicité ne les a pas atteint car aucun moyen moderne de communication était disponible jusqu'à récemment. Possédant tous à peu près la même chose - c'est-à-dire pas grand chose - le désir de possession est passablement réduit chez les Hunzas. Ils partagent tous avec nous sans le plus grand cadeau: cette planète qui nous nourrit, nous abrite et nous ravit de sa beauté infinie. Cessez de vouloir posséder toujours plus. Vous êtes déjà riche. Concentrez-vous sur quelque chose de plus grand encore: être.

En Conclusion

Mon intention ici n'était pas de rédiger un traité de médecine ou de nutrition, ni de prétendre offrir la meilleure voie vers la santé parfaite. Je crois cependant que nous rejetons parfois du revers de la main des modes de vie que l'on qualifie de « primitif » ou « dépassés », en oubliant que ces modes de vie nous ont permis de survivre plusieurs milliers (millions?) d'années en harmonie avec notre belle planète. Peut-on en dire autant de nos modes de vie dits « modernes »?

Pour en savoir plus:
http://fantastiquephoenix.free.fr/eau/hunzza/hunza.htm
http://www.ressourcement.info/page%20secret%20eau%20des%20Hunzas.html
http://forum.aufeminin.com/forum/f558/__f14358_f558-Secrets-de-sante-du-peuple-hunza.html

Lire aussi: GODEFROY H CHRISTIAN Les secrets de santé des Hunzas.
ISBN : 2902468318 - 1984.

Commentaires

Madame, Monsieur,
J'ai lu dans un no récent de la collection autrement : Manger magique manger sorcier ; que la santé des hunzas était un mythe et qu'en fait ils ont des problèmes de malnutrition, vers, arthrite, fort taux de mortalité infantile, et qu'ils demandent des dispensaires ...
A bon entendeur ...
Cordialement,
Julie Matthy

Écrit par : Julie Matthy | samedi, 15 décembre 2007

Chère Julie Mathy,

en effet le peuple Hounza vient à peine de tomber en dégénérescence depuis une seule génération à peine, mais leur santé ancestrale n'était absolument pas un mythe. Elle a été vérifiée par plusieurs équipes scientifiques anglaises et russes notamment.
La cause de la perte précieuse de leur santé exceptionnelle provient du mariage désastreux du roi actuel avec sa femme pakistanaise qui a introduit dans ce royaume si protégé le sucre, l'alcool, la drogue et tous les produits "raffinés" qui n'existait tout simplement pas depuis de centuries!
Le résultat ne s'est pas fait attendre et en 20 ans ce peuple a dégénéré plus vite que les occidentaux car leur corps sain n'as pas supporté l'agression violente du sucre, de l'alcool, des agents de conservation, des pesticides... bref du chimique. Leur corps tout à fait démunit face à ces prédations sont tombés très rapidement malades et d'une manière très grave avec beaucoup de maladie de dégénérescences.
Je ne vous conseille donc pas d'aller leur rendre visite comme l'a fait une amie à moi qui a pu mesurer le niveau de perversion opéré par l'introduction du chimique, du sucre et des repas plantureux. Il reste cependant quelques centenaires étonnant dans les montagnes éloignés des centres urbains qui pratiquent encore les règles énoncées ci-dessus, mais ils sont loin d'être la majorité d'autrefois.

Il reste donc que leurs secrets de jeunesse et de santé restent vrais, confirmés, étudié et certifié depuis plus de 100 ans, bien avant leur corruption.

On peut imaginer que si ils se mettaient collectivement à les ré-appliquer il démontreraient à nouveau au monde la valeur de leur mode de vie.

Dans la même veine, il existent plusieurs vallées de centenaires robustes dans le monde, en Bulgarie, dans les Andes, en Colombie... dont les règles de vies se recoupent avec celles des Hounzas.

Cordialement,
François Amigues.

Écrit par : APN | lundi, 17 décembre 2007

Bonjour, à François Amigues
J'ai lu votre article et bien sur j'étais au courant de ce que vous décrivez, je suis pronfondément désolé de leur dégénérescence mais pas surpris de la rapidé, nous avons constaté cela avec les indiens d'Amérique les peuples du désert que je connais bien et tant d'autres. J'ai vécu quelques années en Afrique pour ma profession et j'ai eu tout à loisir de constater les méfaits du passage d'une vie naturelle à une vie artificielle, c'est tout simplement scandaleux. Ceci prouve formellement que nous faisons fausse route avec notre façon de vivre et de nous alimenter, nous allons vers une catastrophe pathologique et génétique mais nous continuons à descendre dans le précipice de l'autodestruction, nous sommes déjà trés bas mais nous ne voyons rien car nous sommes prisonniers de notre matérialisme affairiste. Avec ce que nous connaissons, nous pourrions vivre dans un paradis mais nous vivons dans l'enfer. Les campagnes se dépeuplent de plus en plus des agriculteurs et les villes engorgées et surpeuplées sont devenues des pourrissoirs dans lesquelles les plus belles qualités humaines s'étiolent car cette vie contre nature est propice à toutes les déchéances physiques et morales, cette gangrène gagne aussi les campagnes qui sont devenues des cités dortoirs.
Les hounzas n'avaient pas qu'une alimentation frugale et hygiénique, ils avaient aussi un comportement sexuel trés hygiénique et modéré mais cela personne en parle car c'est tabou dans notre civilisation où la sexualité est devenue un instrument de plaisir et de débauche comme si les organes de reproduction étaient des jouets uniquement. Je ne suis pas plus puritain que la plupart d'entre nous, je n'appartiens à aucune secte ou ordre sectaire car je suis pour la liberté de penser et de réfléchir mais en tant que scientifique, j'essaye de rester logique tout simplement. Si nous voulons survivre, il va falloir réfléchir et nous secouer rapidement car le désert avance de plus en plus

J.T.

Écrit par : Jacques TURCHET | mardi, 24 mars 2009

Merci infiniment Jacques Turchet!
J'apprécie beaucoup votre commentaire. Je pense que nous avons "à manger" le monde que nous nous sommes cuisiné pour en corriger le goût et la préparation. L'hygiène, la simplicité et le respect sur tout les domaines pourront reprendre le dessus dès que nous rechercherons à nouveau la saveur originelle de la nature, de la création et de la beauté en cessant de la détruire. Pour cela, nous ne pouvons qu'espérer sortir de notre "maternelle intellectuelle" et passer à l'école de la vie plus avancée pour ne plus déchirer le livre de la nature et se mettre à se réjouir de ses plus belles pages!

Écrit par : François Amigues | vendredi, 27 mars 2009

Mr.Amigues, bonsoir

Au vu de votre réponse, je constate que nous avons la même vision des choses mais nous sommes qu'une minorité et passons pour des originaux ou membres d'une secte quelconque. Les médias sont tellement manipulés qu'ils sont devenus de bons moutons de panurge qui ne réfléchissent plus mais se laissent berner par toutes les affirmations et publicités n'ayant pour objectif que l'argent et les honneurs. La santé ne se trouve pas dans les laboratoires et les analyses diverses ou dans les théories scientifiques des baratineurs de salons ou de salles de conférences mais dans le livre de la nature. L'humain voudrait adapter la nature à ses caprices et ses désirs, c'est la crature qui s'éloigne de la création et plus elle s'en éloigne, plus elle dégénère et plus elle tombe gravement malade pour mourir prématurément. Les animaux domestiques nourris avec des produits de l'industrie agro-alimentaire suivent le même chemin que les humains mais on a encore rien compris ou ne voulons pas comprendre. J'ai moi même beaucoup voyagé et vécu par ma profession dans des pays d'Afrique et j'ai pu étudier leur coutumes alimentaires et sexuelles diverses, j'ai aussi beaucoup lu d'ouvrages sur ces sujets. Le résultat de mes recherches se résume à la vie des Hounzas tout simplement: Alimentation frugale, exercices physiques et sexualité modérée, ce qui n'est pas d'actualité chez nous bien au contraire, je pense que c'est ça qui nous perdra à l'exemple du peuple romain. L'alimentation et la sexualité de nos contemporains n'a plus rien à voir avec le livre de la vie ou les lois de la nature mais que faire devant tant désordre. J'espère encore qu'un jour il y aura une prise de conscience générale et un resaisissement de la créature humaine mais il est hélas déjà bien tard pour remonter les pentes du précipice ou nous sommes.

Jacques TURCHET

Écrit par : Jacques TURCHET | dimanche, 12 avril 2009

Monsieur Turchet, vous êtes une personne fascinante et j'adhère 100 pour cent à vos théories.Oû peut-on vous rencontrer? Marg. Robin

Écrit par : robin | samedi, 12 septembre 2009

Mr. Armigues ROBIN, bonjour

Je viens de voire que vous désirez me rencontrer, je n'ai pas pu vous répondre avant car je m'occupe d'un projet d'apiculture pour la Maroc et j'étais absent trés souvent, ce n'est que ce matin que j'ai pris connaissance de votre message.
Mon mail est jacques.turchet@orange.fr, laissez moi le votre et votre téléphone afin de vous contacter, merci de votre réponse.

Cordialment J.TURCHET

Écrit par : Jacques TURCHET | vendredi, 04 décembre 2009

Bonjour, monsieur Turchet.

Ns sommes le 28 avril 2014 aujourd'hui.
Comment va la Terre depuis ce dernier commentaire du 4 décembre 2009 ?
Vous qui "bourlinguez" beaucoup, quelle est son évolution ?
Avons-nous une chance de revenir à des critères qui lui sauveraient la Vie et donc la nôtre ?
Merci pour votre réponse, même si elle survient dans plusieurs mois, au retour d'un de vos périples.

Écrit par : ribeyre | lundi, 28 avril 2014

Bonjour,
La terre va mal, très mal et tant que les humains se comporteront en véritables parasites, rien ne changera jusqu'à atteindre le point de non retour. L'humain est contaminé par un terrible virus celui de l'argent et de la rentabilité, à ce titre nous pillons la planète, nous la polluons, les rivières sont de véritables égouts, l'eau dite potable devient de plus en plus rare même dans les coins les plus reculés de la planète, j'ai l'occasion de le constater lors de mes déplacements de consultant. Dernièrement une agricultrice Marocaine m'informait de l'avancée de certaines firmes bien connues d'agrochimie dans l'atlas Marocain qui avait été épargné jusqu'à maintenant, ce qui permettait d'avoir encore quelques produits agricoles de bonne qualité. En CENTRAFRIQUE, le ministre des transport me fait savoir que l'eau de sont village a des reflets bleutés et n'est pas bonne, je prélève des échantillons pour les faire analyser en France, en fin de compte, elle est polluée par un bassin de rejet d'une usine de textile qui n'est plus étanche, des cas comme celui ci et bien pires encore se chiffrent pas milliers chaque jour. Chaque jour on nous bassine avec la croissance économique mais il faut savoir que la croissance ne peut pas toujours durer c'est une loi immuable de la nature, un jour il faut penser à la décroissance et à la stabilisation mais la folie matérialiste est la plus forte et le massacre continue. Croyez vous que vivre dans des cités entassées les uns sur les autres, dans le bruit, la pollution, la violence, stressé par le travail, les transports, les bouchons routiers est une bonne solution pour l'épanouissement de l'espèce humaine et animale car les animaux qui vivent dans les appartements ne sont pas fait pour cela, un animal à besoin d'espace, de liberté et d'exercices d'une nourriture saine mais d'aliment fabriqués par l'industrie. Un grand philosophe et scientifique à écrit un jour cette phrase qui résume notre folie: Les villes sont des pourrissoirs, dans lesquels les plus belles qualités humaines s'étiolent, leur fumier matérialiste est propice à toutes les déchéances physiques et morales, cette phrase m'a été enseignée il y bien une quarantaine d'années mais elle m'est restée gravée dans la mémoire car c'est une triste réalité. L'humain est un grand manipulé par le dirigisme qui en tire profit, c'est un exploité perpétuel de la vie à la mort, pour venir au monde, il faut payer, pour vivre il faut suivre le chemin que le dirigisme à tracé, travaillé comme un forcené pour payer des redevances de plus en plus nombreuses et onéreuses pour finir par payer pour aller au cimetière dignement, la vie normale ce n'est pas cela, pas finir avec des maladies de plus en plus nombreuses et traumatisantes, on devrait vieillir avec toutes ses intégrités est s'endormir sans souffrance comme le faisait la plupart des peuples qui avaient la sagesse de respecter la nature.

J.TURCHET

Écrit par : jacques TURCHET | dimanche, 07 septembre 2014

Bonjour,
Nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients du déluge prochain. Nous sommes aussi plus nombreux que l'on ne croit. Mais il ne faut pas se contenter de constater, il est temps d'agir et de trouver des solutions, même transitoires pour sortir de ces ornières qui paralysent les projets.
Après de nombreuses années de réflexions et changements fondamentaux dans ma vie, j'ai concocté un projet qui est un cadre d'activités qui mènent à une meilleure conception de vie... car, nous vivons dans cette société et elle nous enferme dans ses schémas ... le projet Mycélium met en place un cadre nouveau en utilisant les failles du système ... c'est un projet participatif concret ... où chacun(e) peut trouver sa place, une nouvelle place dans une nouvelle société , dans son sens le plus noble ... un petit aperçu introductif sur le site ci-dessous peut vous donner une idée ... bonne lecture
http://mysel.net/

Écrit par : Philippe DEPOT | vendredi, 19 septembre 2014

Heureusement que nous avons envore des sages dans notre societe . Il est bon de vous lire meme si les constats sont un peu tristes .
ils nous permettent de voir clair et eventuellement d'essayer de rester dans le meilleur droit chemin .
Merci a vous qui prenez le temps de partager vos pensees .
Bernard Baudouin

Écrit par : bernard Baudouin | vendredi, 05 décembre 2014

Bonjour,

Ce qui se passe avec les hunzas est également la même histoire que celle des pygmées d'Afrique avec l'exploitation des forêts. La forêt tropicale se déboise de plus en plus et les peuples qui y vivent ont de plus en plus de mal à survivre car la nourriture se fait de plus en plus rare. Beaucoup d'espèces animales ont déjà disparues ou en voie disparition. J'ai vécu de nombreuses années en Afrique Noire et j'ai beaucoup été chez les pygmées car leur mode de vie m'intéressait mais j'ai bien déchanté depuis car la civilisation à fait son œuvre, quand vous arrivez dans un campement pygmée, vous voyez des enfants qui viennent vous réclamer des cigarettes et du whisky, je n'ai jamais vu cela avant. Bien entendu avec nous nous y avons apporté nos virus et nos maladies car leur systèmes immunitaire n'était pas adapté pour combattre nos maladies de civilisation. Je me demande quand allons nous arrêter de tout détruire au nom du rendement et du profit. IL faut vraiment être inconscient ou dément pour croire que cette destruction de la nature pourra continuer éternellement, un jour la branche va casser, tomber et nous avec. Tous les jours on entent le même refrain: production, chiffre d'affaire, rentabilité, croissance mais la croissance à un fin et je pense que nous n'en sommes pas loin. On voudrait arranger la nature au grés de nos fantaisies mais la nature restera toujours maîtresse car elle est plus forte que toutes nos ambitions, notre orgueil et nos inventions, il n'y a qu'a voir ce qui se passe depuis quelques années avec les inondations, les cataclysmes partout dans le monde mais comme on a la tête dure on ne veut rien comprendre et continuer notre folie mais un jour la nature va se charger de nous calmer une bonne fois.
L'humain est le plus grand prédateur de la planète, il croit qu'il n'a que des droits mais oubli qu'il à aussi des devoirs et surtout de respecter la terre qui le fait vivre. Amasser des fortunes au détriment d'autrui n'est qu'une utopie, nous sommes tous de simples mortels, un jour tout s'arrête et personne n'emporte rien, un peu de sagesse et d'humilité ferait du bien sur cette planète en perdition semblable à un navire sur un océan dont le gouvernail est cassé, il dérive aveuglément jusqu'à la catastrophe.

J.TURCHET ING. agro Dr. en biologie nutritionnelle

Écrit par : Jacques TURCHET | samedi, 03 janvier 2015

Les commentaires sont fermés.