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samedi, 29 septembre 2007

Le soin des nouveaux-nés en ostéopathie

Durant la grossesses, le foetus est soumis à des contraintes chimiques, mécaniques et sensorielles variant selon les prédisposition de sa maman, ses antécédents et les évènements qui vont animés la vie prénatale.

Ainsi, si la mère à déjà subit des interventions chirugicales, des épidurales, des césariennes, des chutes violentes ou des fractures dans la région pelvienne ou ayant des incidences sur elle, tout cela aura des effets sur l'état de tension utérienne et/ou viscérale dans le ventre de la maman.

Ces tensions se transmettent et parfois s'opposent à l'expansion naturelle de l'utérus sous la croissance du foetus.
Ainsi, l'enfant peut subir de véritables restrictions d'élasticité utérine lors de sa croissance.

Il s'en suit des compressions de ce dernier. Or, le système nerveux est avant tout protégé par des membranes appellées les méninges qui entourent le cerveau, Une partie de ces membranes séparent le cerveau en deux dans le sens vertical pour donner les deux hémisphères cérébraux (la faux du cerveau) et dans le sens horizontal pour donner le cortex supérieur cognitif, sensorimoteur au dessus et le cervelet viscéro-postural en dessous.
Une autre partie de ces méninges, la dure mère s'accroche à la base du crâne et va entourer et protéger non seulement la moëlle épinière dans le canal vertébral, mais toutes les gaines nerveuses des nerfs de tout l'organisme. Cette dernière s'accroche aussi à la base du sacrum à la hauteur du pli fessier.

De ce système découlent certaines zones d'attaches qui résistent aux tensions exercées sur le foetus durant la vie prénatale:
- la base du crâne
- le crâne au complet qui est tapissé des méninges
- l'attache antérieure de la faux du cerveau (à la hauteur de la racine du nez, ce qui explique les sillons prononcés chez le nouveau-né qui a subit des pressions à ce niveau)
- le sacrum
- mais aussi les côtes sur l'ensemble du grill costal plutôt postérieur à cause de l'écrasement "comme un accordéon" que subit le thorax quand la dure-mère est tendu entre la base du crâne et le sacrum et/ou que la tête est fortement comprimée dans les épaules et sur le thorax.

Il est à noter que les deux derniers mois de grossesse sont les plus éprouvants par le volume du bébé qui rencontre les barrières naturelles de la mère: en haut le diaphragme, le foie, le pancréas et l'estomac, en bas les os du bassin, le plancher pelvien et le col de l'utérus si ces deux derniers sont trop toniques.

De plus, l'état de tensions de ces limites physiques peut augmenter par des stress importants (nerveux, soucis, anxiétés démesurées, agressivité exagérée, tristesse importante lors de deuil ou de séparation...) qui tendent à "nouer" le plexus solaire, le foie et l'estomac ou le pancréas.
Une intoxication chimique ou alimentaire tend aussi le système. Une chute dans cette période à tendance aussi à tendre les diphragmes thoraciques et pelvien par effet wiplash.

Enfin, tous ce qui entoure la naissance peut créer des stress très significatifs sur l'état des membrannes qui protège le système nerveux et sur la densité des liquides du corps (viscosité ou fluidité sanguine, lymphatique et du liquide céphalo-rachidien): les pressions mécanique sur le ventre pour aider l'expulsion ou pour tenter des versions, l'utilisation de forceps ou de ventouse, les naissances "en postérieur", les contractions trop violentes induites par un excès de déclencheurs comme le pitocyn ou l'ocytocine, un travail très long (plus de 8 à 12 heures), les agressions chimiques parfois très mal vécues comme la péridurale ou autres anesthésiques et enfin les décharges hormonales de cathécolamines (type adrénaline) en cas de grandes paniques ou peur de mourir ou conflits avec le personnel soignant, les stress familiaux, conjugaux subits par la mère ou encore les stress parentaux liés à l'arrivée d'un enfant non désiré ou aux déceptions du sexe de l'enfant ou encore aux conditions difficiles d'accouchement, etc...

Dans le plus simple des accouchement cela donne:


Le bilan des tensions ainsi fait nous donne une bonne idée des tensions que peut subir un nourrisson durant la vie prénatale.

Ces tensions prédisposent à la plupars des pathologies:
1. du nourrisson telles que bronchiolites, spames musculaires, cabrage lors de l'allaitement ou sur le dos, coliques, perte du réflexe de succion du nouveau-né, cris et pleurs continus, perte du sommeil, hyperactivité précose, irritabilité excessive, hypersensibilité, apathie, perte de l'expression, attitude triste, régurgitation, eczéma, manque de refroidissement du cerveau avec narines serrées, réflexe nauséeux exacerbé, sortie constante de la langue, difficulté à prendre le sein ou désir incessant de téter pour calmer leurs tensions cranienne par la mastication du mamelon, pieds en éversion, jambes arquées...
2. de l'enfance, telles que précités, ainsi que les problèmes dentaires précoses, les malpositions de l'articulation temporo-mandibulaire, l'asthme, les allergies...
3. de l'adulte au niveau de prédisposition à une infinité de pathologies qui sont compensées jusqu'à ce qu'un traumatisme déclenchant vienne mettre en évidence une tension nerveuse qui ne peut supporter un stress de plus, habituellement gérable par la plupart des gens qui n'ont pas cette tension périnatale.
Vous l'aurez compris, l'ostéopathe passe son temps à travailler sur des tensions craniennes pré ou périnatales qui hypothèque toute la santé de l'adulte quand on n'a pas pu les traiter en bas âge.

http://www.youtube.com/watch?v=O2-x-dLb_KM


QUE FAIRE?
. 1er mois:
Il est important de savoir que le bébé "finalise" son système nerveux durant les 6 à 7 semaines (40 jours environs) après la naissance. Il est alors très vulnérable à tous les champs électro-magnétiques pertubés ou agressants tels que les sons, les lumières, les odeurs, les chocs, les saveurs violentes, mais aussi les champs électromagnétiques que dégage tout être humain. Il est bien connu des neurologues maintenant que le système nerveux dégage des ondes électromagnétique comme un cellulaire ou un micro-onde qui peuvent perturbé celui des autres. Le nourrisson n'a aucune protection pendant le premier mois et demi, ce qui le rend très sensible et vulnérable. Il est donc conseillé de ne pas l'amener dans les foules, les gros centre commerciaux surbondé ou même de ne pas l'exposer à trop de voix, de bruits et de bras étrangers.
Cette disposition était connue de façon empirique par les peuples slaves et orientaux qui avait pour coûtume d'accrocher un ruban rouge à la porte de la maison où il y avait un nouveau né pendant un mois et demi, afin d'avertir l'entourage qu'à part la famille proche, les amis étaient invités à attendre un peu pour voir l'enfant.
Donc bienvenue à la famille et aux amis proches, mais calmement et à petite dose!
De même pour les soins, l'idéal est de débuter au bout de 5 à 6 semaines de vie.
En revanche, si l'enfant présente des urgences comme la perte du réflexe de succion, des grosses déformations craniennes, des troticolis très sévères ou toute pathologie importante, il est urgent d'agir au plus vite avec l'aide de l'ostéopathe et des praticiens compétents.

. Les 3 mois:
Vous disposez de 3 mois de "grâce" pour consulter un ostéopathe afin de "désadhérer" ces états de tensions méningées et duremériennes qui sont à l'origine de nombreux malaises possibles: régurgitations, spames musculaires, tétés difficiles, perte du réflexe de succion du nouveau-né (à traiter dans les premiers jours de la vie pour espérer un allaitement possible), bronchiolites, coliques, insomnies, cris et pleurs permanents, états maussades, craniopagie (ou tête plates d'un côté ou en arrière) torticolis congénital du nourrisson... pour les plus effets les plus bénins et les plus courants.

Ces tensions ont tendances a se résorber toutes seules avec la croissance après des semaines ou des mois de calvaires pour les parents et les bébés tel que le mentionne les pédiatres avec raison.
Cependant, ces tensions laissent des traces toute la vie et ressortent à l'âge adulte sous une infinité de maux possibles ayant pour origine une tension périnatale conjuguée avec un traumatisme physique, chimique ou émotionnel qui déséquilibre un système déjà sous gros stress depuis la vie prénatale.
Néanmoins, si les tensions membranaires sont trop importantes, elle induiront des cranioplagies durables (crâne plat à l'arrière au centre ou sur le côté si il y a une tendance à dormir toujours du même côté), apparaissant soit dès la naissance, soit durant les premières semaines ou mois de vie en fonction la croissance cranienne ralentie sur un côté ou au centre par une zone compressée des méninges qui empêche le crâne de prendre son expansion en grandissant. Ceci explique pourquoi certain enfant aplatissent leur crane au bout de quelques semaines et pas d'autres, et cela n'a rien à voir dans sa causalité avec la position dans le lit. Par contre l'appuis prolongé sur une zone restreinte aggrave l'applatissement et il est important de positionner un petit coussin ou une serviette roulé pour amener la tête à appuyer sur l'autre côté.

. De 3 à 5 mois:
Il s'opère une forte poussée de croissance des cervicales qui ont pour effet d'invaginer l'articulation qui forme la base du crâne (la symphyse sphéno-basilaire entre la base de l'occiput et celle du sphénoïde). Dès lors, il y a une diminution de la plasticité de la base du crâne qui, tout en restant encore assez malléable, permettra d'avoir désormais surtout des effets plus important sur la voûte. Certaines têtes plates apparaissent à ce moment là, lorsque la poussée des cervicales met en évidence des tensions membranaires intra-craniennes qui vont empècher l'expansion du crâne dans certaines directions.

. De 5 à 9 mois, la densité crannienne augmente mais la mélléabilité reste présente.

. De 9 mois à 6 ans, il persiste encore une malléabilité cranienne assez importante pour des résultats significatifs.

À 6 ans, les 1ière dent définitives (16, 26, 36 et 46) marquent une grande densification cranienne qui diminue largement l'efficacité ostéopathique, mais qui permet le début des travaux orthodontiques pour corriger les tensions non résolus auparavant. C'est le temps d'une bonne collaboration entre l'ostéopathe et le dentiste.

. L'age adulte
Si le travail ostéopathique consiste à corriger les effets des traumatismes mécaniques, chimiques ou psychiques exercés sur la biologie du corps humain, le travail d'amélioration de la santé profonde ne débutera que par une travail sur les tensions des membranes neurologiques et sur la densité des fluides du corps, dont les empreintes les plus marquantes ont majoritairement leurs origines durant la vie pré ou périnatale.

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