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vendredi, 29 avril 2005

Généralités

Article sur le 3ième symposium paru dans La Presse le 28-04-2005 par Christian Geiser - collaboration spéciale

"Des experts se penchent sur la façon de bien vivre sa grossesse: Bien être pour bien naître"

Un symposium sur la santé et la périnatalité débute aujourd'hui à Montréal. Le sujet: comment les médecines traditionnelles et non traditionnelles peuvent-elles améliorer la santé des enfants avant même leur naissance, alors qu'ils sont dans le ventre de leur maman?

C'est durant la grossesse que se développent les systèmes nerveux et hormonal de l'enfant. L'avenir de cet être peut donc être hypothéqué, dès le départ, si l'environnement de la mère n'est pas propice à ces développements physiologiques. En fait, les problèmes sociaux tant chez l'adulte (isolement, dénatalité, pauvreté...) que chez l'enfant (hyperactivité, décrochage scolaire, violence...) prennent racine dès la grossesse. Et déjà en septembre dernier, l'European Society for Social Pediatrics réunissait à Montréal de nombreux experts sur la question.

Ce nouveau symposium, intitulé Bien être pour bien naître, reprend ces thèmes en insistant sur la combinaison des médecines traditionnelles et parallèles comme outils pour garantir la santé périnatale. François Amigues, osthéopathe et président d'Amour Parent Naissance- institut de recherche, formation et service en santé et périnatalité qui organise l'événement- dit que c'est « la clef de voûte de la société ». Pour lui « toute amélioration de la santé périnatale amènera à une meilleure société ».

Comment agir pour que la grossesse se déroule dans un environnement adéquat? « Il faut passer du curatif au préventif dans les soins prénataux », estime l'osthéopathe. Il faut, par exemple, que la future mère vive dans un milieu épanoui. « En Chine, on disait que la femme était enceinte de l'enfant et que le mari était enceinte de la mère. » Une des participantes au symposium, la Dre Eva Gundberg, obstétricienne, gynécologue, chirurgienne et présidente de l'Association nationale d'éducation prénatale du Venezuela, a ainsi mis sur pied une sorte de « club med » pour femmes enceintes. Un endroit où elles peuvent s'épanouir.

Nos institutions de santé doivent-elles être modifiées pour répondre à ce défi?

Avant tout, François Amigues croit qu'il est nécessaire d'offrir des choix aux gens. « On sait déjà que les femmes enceintes doivent éviter le tabac et l'alcool, par exemple. Mais on ne leur dit pas quoi faire pour remplacer ces choses qu'elles considèrent agréables. Il ne faut pas seulement interdire certaines choses. Il faut aussi amener les gens vers des plaisirs plus constructifs. »

Un environnement propice signifie aussi une vie familiale saine. Le Dr Ghyslain Devroede, chirurgien colorectal et professeur de chirurgie en gastroentérologie, qui donnera un exposé au symposium, accorde une grande importance à la qualité des liens transgénérationnels. Il a constaté dans ses recherches que ceux-ci ont un grand impact sur la santé des gens. « Le corps ne ment jamais. Quand les secrets de famille sont éventés et les problèmes réglés, on remarque que les enfants guérissent. » Il formule donc l'hypothèse, tout en précisant qu'elle reste à être prouvée, qu'une bonne entente entre les grands-parents et les futurs parents est bénéfique pour l'enfant à venir.

Stress périnatal

Qu'en pensent les experts? Claire-Dominique Walker, Ph.D., directrice de la division de recherche en neurosciences à l'hôpital Douglas, étudie l'effet du stress périnatal sur le développement du cerveau de l'enfant. « On sait que le stress a des effets négatifs sur le développement des enfants. C'est très documenté. Le problème, c'est que nos politiques ne sont pas alignées avec nos connaissances. Un tel symposium peut donc devenir utile quand il permet d'identifier des interventions qui sont faciles à mettre sur pied et qui sont bénéfiques. »

Même si elle accueille positivement ce type d'initiative, la chercheuse garde certaines réserves. « Comme dans le cas de la pratique traditionnelle, il est important de distinguer ce qui est efficace de ce qui ne l'est pas. »

Elle croit aussi que, dans certains cas, des approches plus énergiques sont nécessaires. « Quand une mère seule a trois enfants à sa charge et 15 000 $ par année pour vivre, qu'importe que l'approche soit traditionnelle ou alternative. Ça prend surtout de solides programmes de prévention et d'éducation. C'est là que les ressources doivent être déployées. »

Par ailleurs, le stress n'est pas le même pour tous. L'inégalité sociale est à la source du problème, poursuit-elle. Les couples qui vivent dans des quartiers favorisés sont généralement bien informés et plus en mesure de faire les bons choix durant cette période importante qu'est la grossesse. Cela n'est pas le cas de la femme qui vit dans la pauvreté avec un homme alcoolique et violent. Celle-ci a bien d'autres préoccupations. « Ce qui compte le plus, c'est de rejoindre ces femmes, insiste Mme Walker, et qu'elles trouvent un groupe de support. »

Richard E. Tremblay, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur le développement des enfants à l'Université de Montréal, abonde dans son sens. « Il n'y a pas de solutions miracle. Ces femmes ont besoin de visites à domicile. Aux deux semaines durant leur grossesse, puis une fois par mois après la naissance et ce, jusqu'à ce que leur enfant soit âgé de 2 ans. » Il tient également à mettre en garde ceux qui voudraient forcer les liens transgénérationnels, particulièrement dans les milieux difficiles. « Dans certains cas, il vaut tout simplement mieux que les enfants ne soient pas en contact avec les grands-parents. »

Troisième symposium international en santé et périnatalité les 28, 29, 30 avril. Renseignements: 514- 525-0623 et apn.blogspirit.com

2005-04-29

lundi, 11 avril 2005

Journée Mondiale de la femme enceinte 2005

JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME ENCEINTE
24 avril 2005
P R O G R A M M E


9h30 ACCUEIL des participantes
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9H40
BIENVENUE
à cette Journée historique
François Amigues
président de l’Institut en santé et périnatalité de Montréal
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9h45
CHANT PRENATAL
Musique et sons de plaisir foetal
Hélène Martinez
professeure de chant et sonologue

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10h30
CONFÉRENCE DE PRESSE
Lancement de la Journée mondiale de la femme enceinte et tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Symposium international sur la périnatalité des 28, 29 et 30 avril

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11h30
MUSIQUE Berceuse en duo
Dodo l’enfant do à la manière de Brahms
Danielle Lavoie au violon
Estelle Sodi au piano

11H35
BRUNCH EN MUSIQUE
Berceuses du monde
en duo d’accordéon
Jacques Fiore et Walter Palmieri

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Midi30
CONTE
Il était une fois la Vie…

Élisabeth Desjardins

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Midi45
CONFÉRENCE 1
Grand-mère, maman, mon fils et moi
La suite du monde, une affaire intergénérationelle
Gislain Devroede

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13h30
Partage avec l’assistance
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* * * * * *

13h50
CHANT 1 Oi Padroujenky
Duo pour un chant d’amour et d’attente
A capella Anabelle Sodi
et Lubka Kolesar

14h00
CONFÉRENCE 2
Porter la Vie, une histoire d’amour
La grossesse, une question de peuples ou d’individus ? Avec Isabelle Burnier

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14h45
Partage avec l’assistance
* * * * * *


15h15


CHANT 2 Ave Maria
Je vous salue, maman, à la manière de Schubert

Michel Francoeur, tenor
accompagné d’Estelle Sodi au piano

14h25
PAUSE SANTÉ
Berceuses du monde
en accordéon
Jacques Fiore

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14H45
CHANT 3 Exultate Jubilate
La joie pure, façon Mozart
Voix Lubka Kolesar
Piano Estelle Sodi

14h50
Projection Les sens, l’essence et le sens sous l’influence des arts
Diaporama préparé par
Marie Bourrely,
sur une musique de Mozart

14h55
CHANT 4 Berceuse
Dodo l’enfant do, selon Mozart
Quatuor de voix a capella
Lubka Kolesar, Anabelle Sodi, Estelle Sodi et Slavka Kolesar

15h00
CONFÉRENCE 3
L’amour liquide
L’Allaitement, un engagement écologique
avec Anne Charest et Néné Dogo

15h15
Partage avec l’assistance
* * * * * *

15h30
CHANT 5 Ozi Andri
Ronde enfantine corse
Quatuor de voix a capella
Lubka Kolesar, Anabelle Sodi,
Estelle Sodi et Slavka Kolesar

15h35
CHANT 6 Ninina
Berceuse corse
Quatuor de voix a capella
Lubka Kolesar, Anabelle Sodi,
Estelle Sodi et Slavka Kolesar

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15h40
TIRAGE DES PRIX DE PRÉSENCE
François Amigues et Alexandre Velik


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15h50
Merci aux commanditaires
François Amigues

15h55
Mot de fermeture
Alexandre Velik
vice-président de l’Institut en santé et périnatalité de Montréal

16h00
MUSIQUE THÈME de la première Journée mondiale de la femme enceinte

Estelle Sodi au piano
Danielle Lavoie au violon
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(F.A.)