jeudi, 17 février 2005
Poésie amérindienne
Peu m’importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c’est l’objet de ce désir qui brûle en toi à t’en faire mal. Ce que je veux savoir, c’est si tu oses, ne serait-ce que rêver, de réaliser le désir profond de ton cœur. Peu m’importe l’âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de paraître ridicule pour l’amour, pour tes rêves, pour l’aventure d’être en vie. Peu m’importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t’es ouvert aux trahisons de la vie ou bien si tu t’es ratatiné, refermé,...